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Liste des extraits

La jeune femme s'arrête aux toilettes. Elle s'asperge le visage et se lave soigneusement les mains.

-Nassau ?

Le berger allemand est assis derrière elle.

Shan s'accroupit et pose sa joue sur la tête de l'animal.

-N'aie pas peur, toi, je ne t'ai pas oublié. Je ne peux pas t'oublier.

Comme s'il avait compris ses paroles, le chien lui lance un regard empreint de reconnaissance. La jeune femme caresse longuement l'animal, puis se redresse.

-Allons-y, c'est l'heure.

Shan avale un grand verre d'eau et se dirige d'un pas lent vers la salle d'opération. Nassau la suit, nonchalamment.

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Heaven, I'm in heaven.

Elle retrouve les odeurs et les bruits de la rue.

Je suis enfin rentrée chez moi.

Mais soudain, devant elle, une cagoule noire. Une haute silhouette imposante, terrifiante.

(...)

Elle hurle.

-Nassau !

En quelques secondes à peine, il est là, haletant, les babines découvertes sur des crocs d'une blancheur presque artificielle. Son grognement sourd fait reculer l'homme en noir.

-C'est moi. C'est Five. Calme-toi.

Mais la voix de l'inconnu ne la rassure pas, pire, elle fait enfler la panique.

Des images violents envahissent sa mémoire et maltraitent son esprit. Son sang-froid l'abandonne.

Elle regarde autour d'elle, ici, il n'y a pas d'arme scotchée sous la table.

Elle hurle encore.

-Nassau, fais-le sortir !

Des fenêtres s'ouvrent sur des têtes curieuses et se referment aussitôt.

Le berger allemand oblige l'homme à reculer, pas à pas. La bave de l'animal couvre les poils de sa gueule ouverte.

Elle a le temps d'apercevoir le canon d'un automatique, mais Nassau l'a vu lui aussi. Il désarme le type d'un coup de dents. L'arme tournoie sur les pavés, et l'homme disparaît dans le brouhaha de la rue.

La lourde porte claque.

Elle respire profondément.

Le chien s'est couché à ses pieds. Il pousse l'arme du bout de son museau.

Elle la ramasse et la fourre dans son sac. Ses mains tremblent.

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Puis elle observe de son air un peu étrange, les lèvres pincées, les bouillons carmin se déverser sur le torse et les épaules de Luka. Quand l'hémorragie s'est tarie, elle jette un torchon de cuisine sur le visage du mort et ouvre la porte de la cabine à Nassau.

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"Les larmes jaillissent, elle aimerait les ravaler. Elle ne veut pas montrer sa douleur et sa fragilité.

Il suffit de le vouloir très fort. Et tu y arriveras.

Jamais plus elle ne parlera. Jamais plus elle n'aimera.

Je ne veux plus pleurer. Plus pleurer. Je veux être vide dedans pour ne plus avoir mal".

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"Vous ne pouvez pas m'aimer, ni me respecter, ni même m'estimer. Mais il y a une chose que vous pouvez faire: envisagez-moi comme un être nuisible parfaitement au fait de sa capacité de nuire, voulez-vous? "

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