Les Voisins du 9

Dès le départ, l'auteure nous donne le ton et nous rend plus que curieux de connaître la suite de l'histoire.

Sara, mariée et mère de deux garçons, mène une vie tranquille au sein d'une ville du style des "desperate housewives".

Sa vie sans prise de risque va être mise en doute par l'arrivée de ses nouveaux voisins.

Sara, fière d'être la bienvenue dans ce monde d' artistes, trouvera sa vie trop dirigée et se remettra en question.

La fin est juste un tantinet rapide selon moi, j'aurai aimé en savoir plus sur le devenir de chacun des personnages.

Vase clos

C'est la première chose qui me vient à l'esprit après la lecture de ce roman. Sara, mère au foyer pas vraiment désespérée, aime son mari, ses enfants , ses voisins et amis mais trouve tout cela monotone en comparaison de la vie bohème de ses nouveaux voisins.

Lorsque Lou et Gavin une réalisatrice et un sculpteur reconnus emménagent près de chez elle Sara compare sa vie à la leur et trouve qu'elle a moins de saveur. Ses voisins ne s'encombre pas de contraintes domestiques et vivent leurs arts à fond. Sara qui a toujours voulu écrire un livre les envient et en même temps elle se rend compte de leur aspect négligé et égoïste.

Une relation d'attraction répulsion se met en route et les deux couples deviennent inséparables. Sara remet son mode de vie en question et joue avec le feu . Au point de se brûler ?

Au sortir de ce livre on est comme elle. Il est facile de se laisser happer par des personnalités fortes et qu'on admire mais est-ce réciproque ? Et l'herbe est-elle plus verte chez le voisin. Les deux couple s'observent , se jugent, s'admirent ... Comme dans un miroir déformant.

En bref, un roman qui se base surtout sur la psychologie des personnages ,et l'impact de l'artiste sur ses proches, que j'ai trouvé un peu long.

Un livre de « Domestique noir » banal qui aurait pu être mieux exploité. Les actions sont trop longues à se mettre en place pour retenir le lecteur de thriller occasionnel qui pourrait le lire sur la plage et le roman est bien trop plat et banal pour celui qui a l'habitude d'en lire.

J'avais adoré l'ambiance de « Mrs Creasy a disparu » ou encore de « Ginny Moon » (réel coup de cœur pour celui-ci) et c'est cela que j'attendais dans « Les voisins du 9 »... Sauf qu'ici, les personnages ne sont pas attachants. Je les ai trouvés très creux. Page après page, j'espérais que cela allait changer mais le seul sentiment que je ressentais était la jalousie de Sara. Aucun des personnages n'a fini par me devenir sympathique. On s'ennuie ferme. L'écriture est sans saveur.

La fin est décevante et ne répond qu'à peu de questions.

Depuis que je l'ai terminé, je cherche à quel public le recommander mais je ne trouve pas...