Les Voltigeurs de Gy

recueil de textes assez courts, sur le thème de l'exploration, de la découverte d'autres lieux, mondes cultures. Certains m'ont énormément plu ( gorgonides,, sommeil de newton, première pierre, kerastion, construction), d'autres moins (voltigeurs, face nord). C'est assez déroutant, et je me sens très perplexe au sortir de cette lecture, que je trouve malgré tout très intéressante et très bien écrite

Je pensais que toutes les nouvelles du recueil tourneraient autour du thème des voltigeurs de Gy, mais ce n’est pas le cas. Les différentes histoires sont en fait complètement différentes, et leurs thème également.

Si la première nouvelle m’a intéressée, j’ai une sensation d’inachevé, non parce que le texte est court, mais parce qu’il ressemble plus au prologue d’un roman qu’à une nouvelle. La troisième nouvelle m’a également intéressée, mais je ne peux pas en dire autant des autres, qui sont très SF.

Bref, les nouvelles sont inégales, comme souvent dans ce genre de recueil. A découvrir tout de même pour les amateurs de Ursula Le Guin : le livre est tellement court qu’il n’y a pas à tergiverser, autant le lire.

https://entournantlespages.wordpress.com/2022/04/05/les-voltigeurs-de-gy-ursula-k-le-guin/

Composé de sept histoires, le recueil explore l’amour de l’autrice pour l’anthropologie, notamment l’étude des cultures et des populations. Chaque nouvelle nous présente un peuple différent, d’une planète différente, avec des mœurs différentes.

Sur les sept, je n’ai lu que les cinq premières nouvelles. Si je reconnais le talent d’Ursula K. Le Guin pour présenter diverses civilisations avec nombre de descriptions et avec un style bien à elle, je me suis toujours sentie extérieure à ses histoires. L’écriture d’Ursula K. Le Guin est très didactique. Dans la première nouvelle qui donne le titre au recueil, j’étais perdue face à la construction narrative qui me faisait davantage penser à un article journalistique dans une revue scientifique qu’à une nouvelle de fantasy.

Puis, j’ai compris que c’était le style de l’autrice et j’ai donc pris une certaine douche froide tellement je ne me sentais pas impliquée par ce qui se passait, à quelques nouvelles près. Même avec une présentation détaillée des peuples, en prenant parfois à partie certains de ses membres, je n’ai pas réussi à vraiment m’intéresser à eux.

Mon retour sera court, une fois n’est pas coutume. En effet, je ne veux pas « copier » d’autres chroniques qui présentent nouvelle par nouvelle. De plus, je pense que pour un recueil aussi court, mieux vaut garder la surprise !

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À travers chacun de ses textes, Ursula Le Guin nous propose d’aller à la rencontre de l’autre, via une approche anthropologique car elle s’intéresse aux cultures, aux mœurs, aux coutumes, à l’Histoire : tout ce qui façonne un individu, un peuple.

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Tantôt journaliste, tantôt caustique, ou encore témoin d’une évolution, l’autrice interroge l’humain et les autres, notre rapport à l’étranger (curiosité touristique, peur, fascination, incompréhension…) mais aussi à nos racines, ce qui nous identifie.

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Un aspect à souligner : Ursula Le Guin n’écrit pas de nouvelles à chute. La fin de ses textes préfère ouvrir la réflexion des lecteur.ice.s, ce qui, à mon sens, convient parfaitement aux propos de l’autrice.

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À noter que l’ouvrage se termine par un entretien avec David Meulmans (fondateur et éditeur aux Forges Vulcain, et spécialiste d’Ursula Le Guin), recueilli par Vincent Jérôme.

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Il est certain que je lirai d’autres œuvres d’Ursula Le Guin (en commençant par Terremer) ! Les Éditions ActuSF ont d’ailleurs consacré à l’autrice une monographie qui m’a l’air très complète.

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ma chronique : http://maude-elyther.over-blog.com/2021/08/ursula-k.le-guin-les-voltigeurs-de-gy-editions-actusf-collection-helios-11-juin-2021.html