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Orlando ravala sa salive. La peur le rendait hargneux alors qu’ouvrir sa grande gueule n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Prêt à bondir au premier signe de danger, il retint son souffle en voyant Machete approcher… mais le colosse se contenta de lui jeter un regard noir avant de sortir. Un par un, les autres membres du gang lui emboîtèrent le pas. Orlando et Rogue se retrouvèrent seuls dans la cuisine.
— Tu as le chic pour te rendre populaire, tu sais ça ? (Rogue secoua la tête.) Un conseil : arrête de gamberger et passe en mode survie.
Le jeune captif se mordilla la lèvre inférieure puis croisa le regard pénétrant de Rogue.
— À quoi bon ? Je loge dans une piaule de merde et j’ai un boulot de merde. Et si je vis comme ça, c’est parce que je refuse l’argent de ma foutue famille. Pour peu que j’existe à leurs yeux… Chaque fois que je me fais un ami, ils lui graissent la patte ou lui font peur selon la faiblesse qu’ils reniflent. Mes seuls moments de vraie liberté, c’est quand je me fais fouetter le cul. Barré comme il faut, tu ne trouves pas ? Inutile de prendre des gants, Rogue. Je m’en fous.
Orlando ne put endiguer un flot de larmes. Il renifla et épongea maladroitement les traînées humides sur ses joues.
Afficher en entier— Pour les câlins aussi, c'est non négociable. Libre à toi de me ligoter, de me tanner le cul et de me baiser tout ton soûl… du moment qu'on se colle après. Grand méchant dragon ou pas.
Rogue caressa le dos lisse d'Orlando et suivit la courbe de son cul. Il pourrait s'y faire.
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