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Extrait ajouté par Stephanelefort 2016-12-24T19:43:27+01:00

Pendant quinze ans, à partir de ses dix-huit ans (deux ans avant son mariage avec Michael), elle avait vécu et travaillé à Las Vegas. Elle avait débuté sa carrière de danseuse au « Lido de Paris », une gigantesque salle de spectacle appartenant au Stardust Hôtel. La revue du Lido était une de ces productions somptueuses dont Las Vegas avait le secret ; c’était la seule ville au monde où l’on pût monter tous les ans un spectacle qui coûtait des millions et des millions, en décors, costumes, salaires et cachets. Avec de telles dépenses la direction de l’hôtel s’estimait satisfaite si elle arrivait, grâce à la vente des billets et des boissons, à s’en tirer sans pertes ni bénéfices. D’ailleurs le spectacle, aussi splendide qu’il fût, n’avait pas d’autre but que d’attirer le client — quelques milliers de clients — dans l’hôtel. En se rendant à la salle de spectacle ou en en sortant, les gens passaient devant les tables de jeu, roulette, craps1, et les files de machines à sous, et c’est là que se récoltait l’argent.

Tina aimait danser dans la revue du Lido et elle y fut fidèle pendant deux ans et demi jusqu’au moment où elle sut qu’elle était enceinte. Elle demanda alors un congé pour mener à terme sa grossesse et s’occuper de Danny pendant les premiers mois de son existence. Quand il eut six mois, elle reprit son entraînement pour se remettre en forme et, après douze semaines de travail acharné, obtint de danser dans un nouveau spectacle. Elle réussit à concilier son double rôle de girl et de mère de famille, ce qui n’est pas une sinécure, mais elle adorait Danny et elle tirait également de grandes joies de son métier. Et puis elle n’avait jamais rechigné à la tâche.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:47:07+02:00

Elle se demanda si par hasard il y aurait eu une expérience atomique dans le Nevada, où l’on procède plusieurs fois par an à des essais souterrains. Étant donné la proximité — cent cinquante kilomètres de Las Vegas –, chaque fois que l’armée se livrait à des essais, les constructions un peu élevées oscillaient et les maisons tremblaient légèrement. « Non, se dit-elle, d’une part la maison n’a pas tremblé, et d’autre part, les essais n’ont jamais lieu la nuit. » Perplexe, elle posa le coutelas, écarta le divan du mur et ramassa les photos tombées derrière, au nombre de cinq, en dehors de celle qu’elle avait déjà reprise sur le coussin. La chute de deux d’entre elles avait dû occasionner ce bruit qu’elle avait perçu de la cuisine, et les quatre autres, elle les avait vues de ses yeux osciller et tomber du mur. Elle remit tout en place

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:47+02:00

Ils bavardèrent gaiement de choses et d’autres pendant le quart d’heure qui suivit. Tina se rendait compte qu’ils essayaient de lui faire oublier ses inquiétudes concernant le bon déroulement de Magyck ! et elle leur en était très reconnaissante. Évidemment, ni les spirituelles réparties ni le champagne glacé ne pouvaient l’empêcher de sentir avec quelle excitation croissante l’assistance attendait le lever du rideau. De minute en minute s’accroissait la densité de fumée de cigarettes dans l’atmosphère ; serveurs, serveuses et maîtres d’hôtel apportaient les boissons commandées à un rythme accéléré ; les spectateurs parlaient et riaient de plus en plus fort

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:37+02:00

Dans le réfrigérateur il y avait une bouteille de vin blanc largement entamée ; elle se versa un verre qu’elle emporta dans la salle de bains. Elle resta un bon moment sous la douche en dirigeant le jet bien chaud sur sa nuque et ses épaules afin de détendre ses muscles qu’elle sentait tout crispés. Le vin glacé qu’elle but en se séchant lui fit du bien physiquement mais ne calma pas son anxiété, les interrogations qui la rongeaient. Sans cesse elle gardait devant les yeux les mots PAS MORT

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:27+02:00

Elle n’avait pas bu au point de ne plus savoir ce qu’elle faisait, elle n’était pour rien dans cette histoire de fou. Et elle était bien décidée à garder son sang-froid, elle n’allait pas craquer pour si peu ; enfin… même si c’était plutôt effrayant, elle tiendrait bon, elle était solide, elle s’était toujours vantée d’avoir du ressort. D’une main dont elle contrôlait les tremblements, elle prit l’éponge et la passa sur le tableau. Quelqu’un avait juré de lui faire perdre la tête en lui jouant cette farce sinistre, quelqu’un qui était entré dans l’appartement en son absence et qui avait écrit ces deux mots pour l’enfoncer dans cette douleur qu’elle essayait si fort d’oublier

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:19+02:00

Aussi était-il à présent pour elle un ami cher, un grand frère, et pas simplement un associé. Debout dans cette splendide salle, les yeux fixés tantôt sur la foule bigarrée qui s’agitait sur scène, tantôt sur le visage expressif de Joël, elle l’écoutait vanter leur commune réussite et elle ressentait un bonheur dont elle avait été privée depuis longtemps. « Attention, se dit-elle, si ce soir nous remportons un triomphe, je risque de devenir puante ! 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:12+02:00

meraudes, rubis, opales. Cet après-midi-là, comme toujours, il semblait suprêmement excité, pétant le feu. Les embrassades achevées, il ne tenait pas en place, sautillait d’un pied sur l’autre tandis qu’il tonitruait sa joie d’avoir mené à bien Magyck ! Il se tournait de tous côtés pour apostropher les uns et les autres, agitant ses mains chargées de joyaux qui scintillaient. À quarante-six ans, c’était le producteur-metteur en scène le plus coté de Las Vegas, avec vingt ans de prodigieux succès derrière lui. Son nom sur une affiche en tête d’un nouveau spectacle était un label de qualité, on pouvait prendre sa place en étant sûr qu’on passerait un excellent moment. Il avait investi une partie de ses gains substantiels dans l’immobilier à Las Vegas, hôtels, concession-autos, casino avec machines à sous dans le centre-ville. Son immense fortune lui aurait permis de prendre immédiatement sa retraite et de vivre de ses revenus sans renoncer à ses goûts de luxe et de splendeur. Mais pour rien au monde il n’aurait lâché ce travail qu’il adorait et sans doute mourrait-il sur les planches en train de résoudre un épineux problème de mise en scène

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:46:03+02:00

Allons, mon petit, ne faites pas de chichis, vous avez bossé comme une dingue, vous avez bien mérité de vous en mettre plein les poches, je n’y suis pour rien, mais je me disais dès le début que nous allions faire une équipe sensas. Croyez-moi, les gars qui voudraient s’occuper de ça, je les attends au tournant, ils en feraient un de ces bides ; une superproduction de ce niveau, c’est pas à la portée de tout le monde et nous, on a tapé dans le mille

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:45:52+02:00

Tina, installée dans une loge de la troisième travée, buvait à petites gorgées un breuvage glacé tout en contemplant avec une certaine nervosité les évolutions des artistes. La répétition se déroulait le mieux du monde et sans le moindre à-coup : tous les numéros étaient parfaitement rodés, sept de grand spectacle et cinq de music-hall, avec une troupe de quarante-deux danseuses et quarante-deux danseurs, quinze girls, deux chanteurs, deux chanteuses (dont l’une aux humeurs imprévisibles), quarante-sept techniciens, un orchestre de vingt musiciens, un éléphant, un lion, deux panthères noires, douze tourterelles blanches ; bref beaucoup de gens à superviser, une organisation compliquée et difficile à mettre au point, mais Tina avait la satisfaction de constater que, grâce à l’intense travail de tous pendant une année entière, le résultat était impeccable. Elle n’était pas la seule à être contente, sur scène tous se congratulaient et s’embrassaient, artistes et techniciens. Il y avait de l’électricité dans l’air, on subodorait un immense succès

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-14T16:45:45+02:00

Le mardi après-midi, Tina assistait à la dernière répétition en costume de Magyck ! assise au beau milieu de la salle de spectacle du Desert Mirage qui avait la forme d’un immense éventail se déployant sous une haute voûte en coupole, et dont les galeries étagées descendant vers la scène étaient alternativement larges et étroites. De longues tables recouvertes de nappes blanches étaient installées perpendiculairement à la scène dans les galeries larges. Les étroites étaient occupées par des loges semi-circulaires aux sièges en peluche. Évidemment tout était orienté par rapport à la gigantesque scène (une fois et demie plus vaste que la plus grande des scènes de Broadway). Pour donner une idée de la superficie, un DC 9 aurait pu y être amené sans occuper plus de la moitié de l’espace disponible (attraction qui figura dans une superproduction MGM du Grand Hôtel de Reno). Malgré ces dimensions colossales et grâce à une profusion de velours bleu, de cuir noir, de lustres en cristal, on pouvait se croire dans un cabaret à l’atmosphère feutrée

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