C'est une histoire incroyable : quatre lycéens en vue, plutôt séduisants, tous soumis à une enquête pour meurtre. Et aucun n'est ce qu'il semble être.

Quand on tue quelqu'un que tout le monde voudrait voir mort, c'est plus facile de s'en sortir.

Comment peut-on s'attendre à choisir quoi faire pour le restant de ses jours alors qu'on en est juste au début de sa vie ?

Tu ne peux pas juger un livre sans le lire de la première à la dernière page.

J'imagine que c'est ça le truc avec les trahisons : sans prévenir, ça tombe sur ceux qui ne s'y attendent pas ni le méritent.

J'avais embrassé deux ou trois garçons pendant l'année, déjà oubliés.
J'avais perdu mon père.
J'avais laissé derrière moi une maison remplie de larmes et de mensonges
et quand j'ai aperçu Gat
avec sa rose à la main
à cet instant précis, avec le soleil qui entrait par la fenêtre,
les pommes sur le comptoir de la cuisine,
l'odeur du bois et de l'océan tout autour,
j'ai compris que ça s'appelait l'amour.
Oui, c'était de l'amour.

C'était un rêve merveilleux. C'était la première fois que je dormais si bien, au chaud contre lui, sereine. Sa voix résonna comme un écho dans mon sommeil :
- Toi aussi, tu es telle que je t'avais rêvée, chuchota-t-il.

Vous ne croyez pas qu'il existe des choses qu'on ne comprend pas, des choses magiques ?

C'est une idée étonnante, n'est-ce pas, de penser que l'on pourrait rencontrer des gens d'une autre époque ?

« – Tu fais la moitié de mon gabarit, tu as un enfant et tu as réussi l’impossible. C’est grâce à toi que je suis encore là aujourd’hui. »

– Franchement, tu ne pourrais pas choisir un mec normal ? D’abord, tu tombes amoureuse de ton professeur d’art et il se retrouve à deux doigts d’aller en prison. Puis tu tombes enceinte d’un dealer qui ne peut pas t’aider parce qu’il finit justement par aller en prison. Puis tu sauves Brett Madden d’une voiture en feu, qui te dévore du regard comme un petit chiot amoureux pendant que vous passez à la télé. Pourquoi tu n’arrives pas à trouver… je ne sais pas moi… un banquier ? Ou un plombier ?
Je me mets à rire. C’est la dure réalité, mais je sais que Jack ne me juge pas.
– Ou un vendeur de voitures ?
– Bonne idée, j’ai justement besoin d’une voiture.

« – J’ai plusieurs idées en tête pour donner à la maison une touche plus accueillante, dit-il en passant une main dans ses cheveux en bataille. Pour cette pièce, j’ai pensé à une jolie tapisserie verte ornée de canards. Et aussi quelques oiseaux empaillés accrochés aux murs, par-ci, par-là. J’ai également prévu de me mettre à la chasse à l’automne. Avec un peu de chance, je rapporterai un chevreuil ou deux. Comme ça, je pourrai suspendre une tête de chaque côté de la table. Qu’est-ce que tu en penses ?
Il se tourne vers moi et découvre mon sentiment d’horreur. Et voilà qu’il éclate de rire.
– Bon sang ! Enfin une réaction de ta part ! »

« - Qu’est-ce que je peux vous offrir à boire ? De l’eau, de la bière, du vin… On m’a aussi demandé d’acheter du Sunny Delight pour une certaine petite fille.
Brenna fait une grimace.
– La boisson orange ? Mais c’est ma mère qui boit ça !
Oh, Brenna… Je deviens toute rouge.
J’entends Brett qui éclate de rire sur le canapé, ce qui me fait presque oublier ma honte. »

En matière de filles - et Colin en connaissait un rayon -, tout le monde avait un type. Celui de Colin Singleton n'était pas physique mais linguistique : il aimait les Katherine. Pas les Katie, ni les Kat, ni les Kittie, ni les Cathy, ni les Rynn, ni les Trina, ni les Kay, ni les Kate, et surtout pas les Catherine. K-A-T-H-E-R-I-N-E. Il était sorti avec dix-neuf filles, toutes des Katherine. Et toutes, sans exception, l'avaient largué.

Le malheur n'arrive pas aux gens parce qu'ils le méritent. Ca ne marche tout simplement pas comme ça. C'est juste... la vie. Et peu importe qui nous sommes, nous devons prendre sur nous pour supporter ce qui nous arrive et tenter d'avancer malgré tou, d'aimer, de garder espoir... de croire qu'il existe un but à notre séjour ici-bas. [...] Et croire que ceux qui sont les plus blessés sont peut-être ceux qui dégagent le plus de lumière.

Depuis que je l'avais rencontré, j'en étais arrivée à me dire que ça serait incroyable tout ce que nous serions capables de voir et d'entendre si nous nous taisions un peu plus et si nous arrêtions de nous écouter parler en permanence.