L'Esclave vieil homme et le molosse
Auteur
- Patrick Chamoiseau (Écrivain)
Classement en biblio - 30 lecteurs
extrait
Un seul déréglé mouvement de lianes, de figuiers-maudits, de bambous qui fatiguent, de mahoganis bruns, qui traînent le passé jusqu'au pont de l'Alma. Les acomas des hauts sème encore sur la pente, à la rencontre des écumes et des brûlis, les maigres acomas d'en bas, leurs enfants, qui ne surprennent ni ne font peur. Ici ne lève pas un cri d'arbre comme un pleurer solitaire, mais voyez que grandit la houle de ces tas véhéments, où tu dois frayer la Trace.
Afficher en entierCommentaires récents
Le début du livre était intéressant et prometteur mais qui m'a vite déçu.
Malgré l'histoire qui était attirant je n'ai pas très apprécié ma lecture.
Je n'ai pas du tout accroché à la plume de l'auteur, elle était lourde et rendait ma lecture difficile.
L'histoire était remplie d'une lourdeur, la nature omniprésente m'a finalement étouffé, ce n'est pas la "nature" en elle même qui l'était mais la manière dont elle était décrite.
Je ressort avec une mauvaise impression de cette histoire et c'est dommage car j'espère vraiment aimé.
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On s'en doute, le vieil homme esclave va s'enfuir, le molosse va le poursuivre.
J'interromps ma lecture quelques pages avant la fin, pour écrire ce commentaire, pour ne rien dévoiler du final, mais surtout, parce que je suis épuisée. Dévastée de courir dans la forêt aux arbres millénaires, exténuée de traverser les humeurs des vivants et des morts.
Quelle écriture hallucinante, hallucinée, sombre et lumineuse !!!
J'ai toujours aimé les parfums boisés, et c'est bien la première fois que je respire un livre portant une telle empreinte olfactive...
Un petit conseil : lecture exigeante, par l'apparition de mots, de syntaxe créoles. Ne pas hésiter à faire comme le vieil homme, courir d'un mot à l'autre, ne pas s'arrêter sur les racines de cette langue si belle, si poétique, dévaler les monts et les gouffres de ces phrases sans respirer ni ressentir aucune souffrance.
A lire lors d'une promenade en forêt, ne pas hésiter à emmener le chien (en emprunter un si besoin)
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J'ai du le lire pour un cours. Le début ne m'a pas semblé si dénué d’intérêt que cela. Je sentais un semblant de poésie.
Puis une fois qu'il s'enfuit, on perd tout repère. On nous sort des tonnes de mots en créole, ce qui casse le rythme. La poésie, j'aime, mais là, c'est énorme. On se retrouve dans tellement de figure de style qu'on ne sait plus ce qui se passe.
Devoir le relire plusieurs fois pour bien le comprendre, cela me refroidit
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Un très beau livre qui nous raconte l'histoire d'un vieux nègre poussé par le désir de liberté. J'ai aimé la relation particulière, à la fois musicale, poétique et tendue entre le chien et l'esclave.
Patrick Chamoiseau s'intéresse ici à la psychologie des personnages, à leurs instincts, leurs libertés et leurs contraintes.
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Oeuvre difficile à lire car je l'ai trouvé ininteressante et vraiment barbante.
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Date de sortie
L'Esclave vieil homme et le molosse
- France : 1997-04-11 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
Je sus ainsi qu'un jour j'écrirais une histoire, cette histoire, pétrie des grands silences de nos histoires mêlées, nos mémoires emmêlées. Celle d'un vieil homme esclave en course dans les Grands-Bois ; pas vers la liberté : vers l'immense témoignage de ses os. L'infinie renaissance de ses os dans une genèse nouvelle.
J'essaierai de modeler mon vieux bougre dans un langage de conte et de souffle de course. Un langage qui dirait sa parole en le signalant muet. Un langage qui mélangerait le silence de sa langue aux frappes dominatrices qui écraseraient son dire. Un langage sans haut ni bas, total en son vouloir, ouvert en son principe. Mon vieux bonhomme esclave partirait racorni et compact ; s'ouvrirait comme grand vent.
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