Commentaires de livres faits par Lesplumesensorceleuses
Extraits de livres par Lesplumesensorceleuses
Commentaires de livres appréciés par Lesplumesensorceleuses
Extraits de livres appréciés par Lesplumesensorceleuses
Colin O'Connor
Je l’entends renifler gracieusement. Ma meilleure amie dans toute sa splendeur !
—Toi aussi, ma puce. Mais dans un sens… Te voir fantasmer sur Colin tous les jours, écouter les chansons des Devil’s Hell H24… Ah non, ça ne me manque absolument pas ça !
Mon Dieu.
Je le détaille des pieds à la tête. Ses cheveux noirs ont légèrement poussé ce qui n’est pas pour me déplaire. Je pourrais passer ma main dedans quand ça me chante. Mes yeux descendent un peu plus bas, pour s’arrêter sur son torse. Ses muscles…
— Chérie, je crois que t’as un peu de bave sur le coin de la bouche, me révèle-t-il d’un ton joueur.
Je n’arrive à rien, et ça me bouffe de l’intérieur. J’ai la sensation de rater ma vie à cause de tout ceci. Les gens qui m’entourent n’y voient que du feu, mais au fond de moi, je sais que cette histoire m’a profondément traumatisée. Être trahie par les deux personnes les plus importantes dans mon existence est un coup dur à encaisser.
Je reprends ma bière, en bois une gorgée pendant qu’une des nanas qui nous entourent décide de s’asseoir sur mes genoux. J’ai envie de l’envoyer à l’autre bout de la salle et lui dire que j’ai quelqu’un dans ma vie. Mais si je souhaite que mon plan fonctionne à la perfection, il faut que je serre les dents, le sourire plaqué sur le visage en permanence.
— Mais on est seuls, chérie, le chauffeur ne nous voit pas. La vitre nous sépare de lui.
— Peut-être pas, il pourrait nous entendre… Et ne cherche pas, on ne fera rien dans cette limousine, dis-je en le repoussant.
Je me rassieds en remettant mes vêtements en place, ainsi que ma coiffure. Je me retourne vers Colin, et je l’aperçois bouder les yeux rivés vers son portable.
— Ne me dis pas que tu fais la tête ?
— Non…
D’accord ! Monsieur boude, c’est génial. Les hommes sont de vrais bébés, si on leur refuse quelque chose, c’est la fin du monde.
— Tu regardes quoi sur ton téléphone ?
— Je cherche une autre copine, car la mienne n’est pas d’accord pour que je m’occupe d’elle.
Indra Davis.
- Je suis mage.
- Y a rien d’incompatible.
— Il est interdit de toucher un membre de la famille royale.
Je lève la tête de mon carnet de notes :
— Si elle tombe, je dois la laisser par terre ?
Elle me regarde avec ses grands yeux de chouette décuplés par ses lunettes cul-de-bouteille et j'ajoute :
— Quoique, avec le bol que j'ai, c'est moi qui vais m'étaler sur le tapis rouge.
— Princesse, un peu de sérieux, me rabroue-t-elle avant de faire claquer sa baguette sur le tableau noir.
Pff, aucun humour cette madame Astrabion.