Commentaires de livres faits par Lestratege
Extraits de livres par Lestratege
Commentaires de livres appréciés par Lestratege
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Les Byzantins accueillirent toujours les volontaires qui souhaitaient servir l'Empire ou recrutèrent parmi leurs adversaires les plus redoutables. Au VIe siècle, plusieurs corps d'élite étaient d'origine barbare, gothique ou lombarde. Ensuite, pendant les pires décennies du recul byzantin, les étrangers furent moins attirés par le service de l'Empire, à la seule exception des Arméniens. Ces derniers fuyaient leur pays, soit qu'ils désapprouvassent la politique de conciliation de leurs dirigeants avec les Arabes, soit qu'ils y fussent contraints en raison de l'écrasement des révoltes au moment où les califes développèrent la province d'Armîniya. La tentative de Justinien II d'enrôler en masse les Slaves, auxquels il avait donné des terres, fut un échec, mais des unités slaves plus modestes survécurent. Il faut attendre le IXe siècle pour qu'un contingent important de Perses sous Nasr/Théodophobe s'installe en Asie Mineure. Au siècle suivant les Banû Habîb, des Arabes chrétiens, désertèrent et vinrent renforcer substantiellement les troupes des frontières. Les Arméniens continuaient d'affluer, mais mais à partir du Xe siècle, les armées byzantines devinrent plus composites comme le soulignent les sources arabes : on y rencontre des Francs [Cheynet, 382], des Bulgares, des Arabes, et toujours toujours de nombreux Arméniens.
César, nobilissime, patricienne à ceinture, hypathos et anthypatos, comte des largesses sacrées, protostator, parakimonèse, grand logothète et logothète du drome, curopalate, proèdre, silentiaire, mandator, protovestiaire et vestarque, spathaire et spatharocandidat, orphanotrope, sacellaire, grand papias, mysticos, hypogrammatos...
Curieuse liste : une bordée d'injures du capitaine Haddock nous auraient donc échappé? Mais non, nous ne sommes pas dans un album oublié d'Hergé mais bien à la cour de Byzance où on se serait damné pour le privilège d'arborer un de ces titres biscornus. C'est bien la preuve, jubilent les épigones de Voltaire, que cet empire féru de superlatifs et d'hyperboles n'était digne ni d'égards ni d'intérêt. Tout ce qui est excessif est insignifiant.
C'est Ibn Hawqal qui semble le mieux renseigné sur la péninsule italienne et sa carte acquiert une forme réaliste de telle sorte qu'on peut penser à une influence de la géographie mathématique, en revanche la toponymie montre que c'est surtout la Calabre qui est ici représentée, avec plus au nord Pise et Gènes (ill. 6). On ignore où cette information a été recueillie, est-ce en Sicile ou en Andalousie? Il est certain que les Omeyyades d'Espagne par leurs relations commerciales avec les villes de l'Italie avaient des renseignements à jour.
Nourri de miel et du lait de la chèvre Amalthée, Zeus grandit en compagnie du jeune Pan. Adrasté, chargée de le distraire lorsqu'il pleure, utilise une boule formée de cercles d'or contenant une pierre ciselée ; lorsqu'elle la lance en l'air, de longs sillons dorés apparaissent. Pour couvrir les cris du jeune enfant, les Curètes frappent leurs boucliers et rendent inaudibles à Cronos les pleurs de son fils. Ainsi Zeus connaît-il une enfance paisible et heureuse, dans la quiétude des montagnes, loin de son père tyrannique. Chaque jour plus grand et plus fort, l'enfant se lasse cependant de devoir toujours fuir et se dissimuler aux yeux du Titan.
Pendant ces neuf jours, ils font des sacrifices : le premier jour ils tuent neuf buffles mâles, neuf moutons et neufs boucs ; quantité qu'ils doublent chaque jour par la suite.
A la fin du sacrifice de ces bêtes, on voit s'avancer devant le Roi neuf chevaux et neuf éléphants des écuries royales, couverts de quantité de pétales de roses ainsi que de riches caparaçons.