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Extrait ajouté par anonyme 2018-03-21T18:19:47+01:00

J’ai allumé l’intérieur de la voiture pour voir son visage. Elle a eu un recul, parce qu’elle ne s’y attendait pas. C’était un visage défait mais merveilleux, un visage d’après la pluie. Le rimmel, le rouge à lèvres, tout était parti. Il ne restait que la douceur, et un peu de chagrin ou de crainte ou de Dieu sait quoi au bord des lèvres, mais la douceur était terrible, elle était comme un entêtement de gosse au fond du regard. Je pense, aujourd’hui, qu’à ce moment elle voulait tout arrêter, qu’il aurait suffi d’un mot pour qu’elle pleure encore et qu’elle me demande de la raccompagner chez elle et que rien n’arrive, mais j’ai fait un geste, juste pour éteindre, parce que je ne pouvais pas supporter qu’elle me regarde comme ça, et j’ai dit la connerie de ma vie.

J’ai dit d’accord.

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Extrait ajouté par Lolui 2013-06-22T15:38:28+02:00

Elle,c'est pour Éliane,mais on l'a toujours appelée Elle ou Celle-là.

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Extrait ajouté par Lolui 2013-06-22T15:37:06+02:00

J'avais dix ans. La vie était une merveille. Elle coulait sans laisser plus de traces que la brise sur l'eau.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-01-23T15:32:01+01:00

"Ma soeur déteste la petite. Elle ne la trouve pas franche et elle lui reproche ses allures délurées. Surtout, elle lui reproche de lui prendre son Florimond. Elle dit : "S'ils se marient, où ira l'argent? Il devra partager avec elle." Moi, je lui réponds : "C'est une bonne petite. Toi, il y a trente ans que tu cries pour me parler, alors que tu sais très bien que je n'entends rien. Elle, au moins, elle ne crie pas, elle parle lentement et je comprends tout. Ou alors, si c'est trop compliqué, elle prend la peine d'aller chercher du papier, un crayon et elle me l'écrit."

Si on voyait la tête de ma soeur, c'est terrible. On dirait que tout son sang est retourné à l'intérieur. Et puis, elle crie de plus belle, bien sûr, mais je ne comprends rien. Alors, elle va au tiroir du buffet, elle ramène elle aussi une feuille de papier, un crayon et elle m'écrit pour se venger : Tu sais comment elle t'appelle? Je réponds : "Elle m'appelle la Sono Cassée, elle me l'a dit. " Et je ris, je ris".

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:22:13+02:00

Elles connaissent certainement moins de choses qu’elles en ont l’air, mais elles ont peur d’être ridicules si elles ne hennissent pas plus fort que les copines. Ensuite, c’est moi qui avais posé la question. J’ai demandé pourquoi elles riaient toutes et elle me l’a dit. Elle aurait pu mentir, mais elle ne mentait jamais quand sa vie n’en dépendait pas, c’était trop de travail. Si la réponse ne me plaisait pas, tant pis pour moi, je n’avais qu’à pas demander

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:22:05+02:00

Il était trois heures et il y avait déjà un vacarme à crever les tympans autour du Bing-Bang installé sur la grand-place, et des gens agglutinés à l’entrée de l’immense baraque, juste pour jeter un coup d’œil, et puis ils ne bougent plus de l’après-midi. J’ai dit à Verdier de rester en faction près de la caisse et de faire éteindre leur cigarette à ceux qui arrivaient. Il n’a pas posé de questions. Il n’en pose jamais

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:21:57+02:00

Le lendemain matin, ce fameux dimanche, on a pris la douche dans la cour, les trois frères clochards. Il faisait un soleil fantastique et on a plaisanté Bou-Bou qui ne veut jamais montrer son zizi et qui s’enroule en criant dans le rideau à fleurs que j’ai installé. L’eau de la source est froide tout l’été, le cœur s’arrête de battre quand elle vous tombe dessus, mais on la fait monter avec une pompe à main dans une citerne et elle coule pendant mille ans, une fois qu’on est habitué, c’est le confort moderne. Mickey est descendu en ville faire le tiercé — à vélo, pour son entraînement — et quand il est revenu, je m’étais habillé comme je ne le fais jamais, ils étaient tous un peu bizarres, à table, de me voir avec une cravate

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:21:51+02:00

Quand j’ai été seul avec Mickey, je lui ai demandé si Celle-là était au cinéma. Il m’a dit oui. Je lui ai demandé si elle était partie avec Georges Massigne. Il m’a dit oui, mais qu’Eva Braun était avec eux.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:21:41+02:00

Le samedi, la veille du bal à Blumay, j’ai téléphoné du garage pour qu’on envoie quelqu’un à ma place au cinéma. Pour le cinéma, ils sont tous volontaires. Je crois que je ne voulais pas y aller pour ne pas gâcher ma rencontre du lendemain avec Elle. Ou alors, je ne voulais pas la voir partir après le film dans la fourgonnette de Georges Massigne. Peut-être les deux, je ne sais pas. En tout cas, je l’ai regretté, j’étais à un doigt d’y aller quand même

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-19T17:21:13+02:00

Assis là, tous les deux, sur les marches de la mairie, il m’a répondu — c’est moi qui avais posé la question — qu’il venait de raccompagner la fille d’Eva Braun. J’ai trouvé qu’il avait mis beaucoup de temps pour la ramener. J’ai ri. Je ne peux plus rien raconter comme je l’aurais fait à ce moment-là, ce n’est pas possible, mais il faut qu’on comprenne, je pouvais rire, on parlait tranquillement de choses d’hommes, j’allais réveiller les autres dans un moment et il m’aurait dit qu’il s’envoyait la mère au lieu de la fille, ça ne m’aurait ni plus ni moins intéressé

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