Commentaires de livres faits par LetoBronn
Extraits de livres par LetoBronn
Commentaires de livres appréciés par LetoBronn
Extraits de livres appréciés par LetoBronn
Je ne te connais point et je t’aime encor moins :
Je me chargerais mal de ton nom diffamé,
Et, si j’ai quelque droit d’être entre tes témoins,
Du Seigneur tout-puissant qui m’octroya la grâce,
Je puis, si mon dessein est pur devant sa face,
Purifier autrui passant sur mon chemin.
Comment certains êtres humains deviennent ils ainsi, tout aussi victimes que leurs victimes ? Je ne le comprends pas. Je suis juste l'éboueur qui ignore ce que les sacs contiennent.
N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d'un jour pour attendre la mort.
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux :
Moi, je meurs ; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
— Merci, madame ! »
Laurent Baffie : j'ai trouvé ça misérable, son comportement..."
Arrêtons-nous : l’éloge, comme les déluges, s’arrête à certains sommets.
BATEAU IVRE
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
A l’époque relativement lointaine de notre intimité, M. Arthur Rimbaud était un enfant de seize à dix-sept ans, déjà nanti de tout le bagage poétique qu’il faudrait que le vrai public connût et que nous essaierons d’analyser en citant le plus que nous pourrons.
Lisez encore cette
ÉPITAPHE
Il se tua d’ardeur et mourut de paresse.
S’il vit, c’est par oubli ; voici ce qu’il se laisse
Son seul regret fut de n’être pas sa maîtresse.
Absolus par l’imagination, absolus dans l’expression, absolus comme les Reys Netos des meilleurs siècles.
Mais maudits !
Jugez-en.
Et pan!... Un coup de tête dans le bréchet. L'animal de coq!... Encore un coup de bec sur la colonne vertébrale du chat et un autre dans le gras des reins.
Juin, pendant quel le cœur en fleur et Tàme en flamme
Se sont épanouis dans la splendeur du jour
Parmi des chants et des parfums d’épithalame,