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Liste des extraits
Slalom, p. 123
« — Ah, cet infâme personnage qui t'a obligé à être enfermée avec cette vieille peau d'un autre siècle ?
— O.K., je n'étais pas hyper-motivée pour venir au début. Mais maintenant on se connaît...
— Et je n'ai pas rajeuni.
— Non. Mais, j'ai appris à vous connaître et du coup, je suis un peu moins débile. Ça vous va comme ça ?
— Ce n'est pas si mal pour une future grande cinéaste, dit-elle en ponctuant ses mots d'un clin d'œil. »
Afficher en entierSlalom, p. 94
« Si le danger n'était pas tout proche, je pourrais penser que c'est la pire chose qui puisse arriver à des jumeaux : aimer la même personne. Mais est-ce que les peines de cœur ont encore de l'importance ? »
Afficher en entierSlalom, p. 91
« [L]a colère ne détruit pas l'amour, elle ne fait que le rendre plus douloureux. »
Afficher en entierSlalom, p. 74
« Penses-tu que nous sortirons un jour de cet hiver qui n'en finit pas, même quand le soleil brille au-dessus de nos têtes ? Crois-tu qu'il nous est encore permis de rêver de lendemains meilleurs, d'un avenir où nous pourrons nous tenir la main sans redouter le pire ? »
Afficher en entierSlalom, p. 61
« [O]n va s'en sortir, martèle-t-elle, les États-Unis sont entrés en guerre aux côtés des Alliés depuis plus d'un an. Tôt ou tard les Allemands vont reculer, ils ne peuvent pas tenir deux fronts à la fois ; et la Résistance, tu as vu, sur les murs, les “V” de la victoire ? Ils attaquent des convois de munitions, ils prennent les armes, ils se cachent, comme nous, je voudrais tellement les aider, faire quelque chose. »
Afficher en entierSlalom, p. 47
« — À l'échelle de toute une existence, ce n'est pas grand-chose, Natan. Tu es jeune, tu as la vie devant toi. Pense à ça. Pense ç tout ce que tu feras après. Il faut être fort.
J'avale ma salive. Elle a raison. Sauf que j'ai, moi, de plus en plus de mal à penser à “après”. Rien ne me garantit qu'il y en aura un. La vie, c'est maintenant, tout de suite, et chaque seconde qui s'écoule est une seconde perdue. »
Afficher en entierSlalom, p. 20
« Quand papa a décidé qu'il devait être confiné avec ses collègues à l'hôpital, [...] sans bouée de sauvetage et maman ne voulant pas de moi, mon père a décidé de m'emmener vivre chez cette survivante du Titanic. Et pour couper court à tout enthousiasme, la connexion internet est morte : l'enfer sur terre ! Je me retrouve donc dans une bulle avec une antiquité humaine qui me propose de la verveine à la place d'un bon café. La poisse ! »
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