L'Étrange Traversée du Saardam

J’avais décidé de laisser une seconde chance à Stuart Turton après ma lecture très mitigée de son premier roman. Je ressors de celui-ci avec exactement le même avis que sur « les 7 morts d’Evelyne Hardcastle »: j’ai apprécié ma lecture, j’ai été transporté dans ce monde à part et plein de magie, j’ai aimé les personnages, j’ai aimé vivre avec eux. J’ai trouvé que c’était bien écrit, je n’ai pas vu défiler les 600 pages. MAIS…. J’avais tout deviné ou presque (encore une fois l’impression d’une intrigue peu travaillée plongée dans un monde complexe pour tenter d’en camoufler la simplicité) et il y a des imprécisions et des incohérences importantes tout au long du récit qui rendent la conclusion impossible. La fin ne m’a pas semblé cohérente avec la personnalité des personnages, et me laisse une impression de fin bâclée, dommage.

Donc comme pour son premier livre: lecture agréable mais fin décevante. Je ne suis pas sure de renouveler l’expérience même si son 3eme roman semble assez différent des deux premiers. À voir.

Un récit gravitant autour de croyances et de mauvais augures... mais qui ne font pas tout !

Peut-être suis-je moins sensible à ce type d'intrigue qui emprunte aux codes mystiques, mais j'ai trouvé l'écriture moins attrayante que son prédécesseur, moins haletante aussi, et surtout, un dénouement qui a peiné à me satisfaire pleinement, les révélations me paressant gratuites et sans intérêt réel pour certaines, mais je dois être trop sévère sans doute.

Néanmoins, l'univers marin et les personnages complexes et haut en couleur sauront divertir le lecteur et l'entrainer sur les pas des différents enquêteurs de cette histoire, dont le passé et les trajectoires qui se révèlent et se dessinent ne cessent de susciter la curiosité.

Hâte de voir quel sera le prochain ouvrage de Turton !

Cet œuvre, autant que la première de l'auteur :"les 7 morts d'Evelyn Hardcastle", tient le lecteur en éveil permanent, à guetter le moindre indice, bercé entre la douce frustration d'être malmené par l'enquête, et les révélations toujours plus impressionnantes les unes que les autres tout au long du fil du roman.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce thriller.

L’intrigue était bien menée, les personnages étaient attachants pour certains et détestables pour d’autres. Il y avait comme pour les Sept morts d’Evelyn Hardcastle, une fin surprenante mais pas invraisemblable.

En premier lieu, j’ai bien aimé la construction du roman, nous enchaînons les points de vue de différents personnages et notamment ceux de nos deux héros, Sara Wessel : la femme du gouverneur de Batavia et Arent Hayes : un mercenaire chargé de protéger l’enquêteur Samuel Pipps.

En deuxième lieu, j’ai bien aimé que l’enquêteur Sammy Pipps ne soit pas le personnage qui résoud toute l’énigme. C’est Arent, qui s’en chargera avec Sara, cela change de d’habitude et c’est très appréciable. Comme je l’ai dit plus haut j’ai beaucoup aimé les deux protagonistes. Arent est un mercenaire et un héros de guerre. C’est un personnage touchant et sensible malgré les apparences. Il veut tout faire pour aider son ami Sammy et fait en sorte qu’il y ait le moins de blessés et victimes possibles durant la traversée. Il est serviable. Son passé rend Arent mystérieux. Sara est un personnage qui a son petit caractère mais qui est très courageuse. C’est une femme qui n’est pas heureuse : mariée à un homme violent qu’elle n’aime pas et qui a vingt de plus qu’elle. Comme Arent, elle fait tout son possible pour protéger sa fille Lia et son amie Cressije. Sara a une vie qui n’est pas évidente mais elle sait garder la tête haute . Elle est très intelligente et n’hésite pas à aider quand elle le peut. Avec sa fille, elle apportera beaucoup de réponses à l’intrigue. Il y a d’autres personnages qui m’ont déçue comme le captitaine Cauwels ou encore le capitaine de la garde Drecht.

J’ai bien évidemment détesté le gouverneur qui était une homme cruel, capable de faire les pires horreurs pour tirer profit de la situation.

En troisième lieu, j’ai beaucoup apprécié l’intrigue qui était plus claire que les sept morts d’Evelyn Hardcastle. J’avais moins de mal à suivre l’histoire. Tout était très bien amené ! J’ai même résolu un mystère 😊

À la fin du livre, l’auteur nous adresse un petit mot que j’ai trouvé amusant.

Pour finir, j’ai adoré ce livre, c’est presque un coup de cœur ! Je pense que j’ai même préféré ce livre là au premier de l’auteur.

Donc si vous aimez l’histoire, les mystères et la mer, je vous suggère de découvrir ce très bon livre !

À bientôt pour de nouvelles lectures,

Sophie qui aime lire les romans policiers/ thrillers

@mes.petites.lectures_

Lecture sympathique pour des vacances sur la plage et une bonne petite enquête sur un navire perdu au milieu de l’océan.

Impossible de ne pas comparer cette deuxième lecture de Stuart Turton avec son livre précédent que j’avais adoré, Les 7 morts de Evelyn Hardcastle, aka Evelyn dans la suite de ce commentaire.

Une fois de plus l’effet huis-clôt est très bien géré : on sent l’angoisse monter peu à peu, même si je l’ai ressentie de façon moins frappante que dans Evelyn (Old Tom ne vaut pas le valet de pied).

Côté personnages, on a une jolie galerie assez diverse, avec des ordures, des gentils et des personnages plus gris. Arent (notez le jeu de mot du nom) et Sarah sont clairement les deux figures dont on se souvient en refermant le livre, même si mon petit cœur trouvait le capitaine Crauwells super classe.

Dans Evelyn, le rythme au départ lent s’accélérait de plus en plus. Ici, j’ai trouvé que c’était globalement assez lent tout du long. Ça ne m’a pas gênée outre mesure, mais j’ai bien remarqué que je n’ai pas dévoré les dernières centaines de pages comme pour Evelyn.

J’appréhendais la fin, parce que c’était clairement le point faible pour Evelyn. Et bien j’ai aussi tiqué cette fois ci ! Je me suis quand même dit « tout ça pour ça, c’est dommage ». Ça tient la route, certes, même si certaines explications sont un peu abracadabrantes.

Je suis donc un peu déçue par cette fin, mais je garde en tête que tout le reste du livre m’a plu, et que ma lecture a été un moment agréable.

En bref, bien que j’ai préféré Les 7 morts de Evelyn Hardcastle, c’était une bonne lecture, loin du « bim bam boum », mais satisfaisante pour des vacances au bord de l’eau. Avec le bruit des vagues, c’est l’immersion totale 😄

J’attends le prochain livre de l’auteur de pied ferme !

Cette lecture pour moi a été tout un périple... J'avais beaucoup d'attentes à cause de mon appréciation du précédent roman de l'auteur, mais je n'ai pas vraiment réussi à accrocher au début et il m'a fallu un moment pour vraiment rentrer dans l'histoire. Vers le milieu cependant j'étais rendue vraiment dedans et j'ai quand même apprécié le récit et son rythme jusqu'à la dernière partie, qui m'a elle fortement déçue je dois dire. Le roman était dans l'ensemble bien pensé, avec des rebondissements intéressants, mais il y avait beaucoup d'irréalismes finalement (comme l'orchestration de ce majestueux coup…) en plus de certaines failles dans le scénario et dans la motivation des personnages. Il y avait également certaines évidences dans l'intrigue, mais aussi au niveau de la romance, qui ont un peu nuit à mon appréciation du livre. Bref, beaucoup de commentaires négatifs, mais en bout de ligne je dirais que c'est quand même un roman assez divertissant et une fois le début passé, j'étais quand même bien accrochée à l'histoire.

J'ai rapidement été captivée en particulier ses huis clos tels que Le Crime de l'Orient-Express ou Mort sur le Nil. On y retrouve une atmosphère sombre et étouffante, des personnages au passé troublant, et des mystères à résoudre. En comparaison, j'ai trouvé l'ensemble plus ordinaire que Les sept morts d'Evelyn Hardcastle. J'ai apprécié ma lecture, mais je m'attendais à retrouver la touche originale du premier roman de Stuart Turton.

Un suspense intense, une intrigue très bien ficelée, même si j'ai eu du mal à rentrer dans le livre. La mise en place a été un peu longue, mais une fois lancée, je n'ai pas pu lâcher le livre !

Je me suis lancée dans la lecture de "L'étrange traversée du Saardam" sans avoir aucune idée de ce à quoi m'attendre et en ayant à peine lu le résumé (j'avoue, c'est la couverture qui m'a séduite, moi, ô victime de la société de consommation).

Malgré un début très long (j'ai réussi à rentrer dans l'histoire qu'au bout de 200 pages) et entrecoupé (j'avoue, je m'y mettais de temps en temps, quand j'avais 10min dans le métro), je n'ai pas le moins du monde été déçue. Cette première lecture de Stuart Turton, avec sa plume dure mais si sensible et profonde à la fois, a été une très belle découverte, si bien qu'en finissant le livre, j'en voulais encore, dévorant la postface et les remerciements sans pouvoir m'arrêter.

S'il y a bien deux éléments qui ont un peu entravé ma lecture : ç'a été, primo, les très nombreux personnages, qui sont effectivement listés en début de livre, mais dont la fonction sur le navire n'a pas été assez bien explicitée pour pouvoir bien les distinguer à mon goût. Secondo, la quantité exubérante d'informations sous laquelle nous sommes ensevelis et qui ne trouvent pas d'explication, ni même de supposition d'explication avant le dénouement final. J'avoue qu'avancer dans le flou pendant 600 pages, sans même réussir à trouver une voie d'interprétation a été frustrant (ou peut-être est-ce juste moi qui ne suis pas très futée). Ma maigre intuition, qui a vite été réfutée au long du livre, s'est pourtant révélée être correcte.

Finalement, c'est hébétée et très impressionnée que je referme ce livre, qui réussit à nous plonger dans l'ambiance morbide et sombre d'un navire de commerce durant les temps modernes (c'est aussi crade et répugnant que ce que vous vous imaginez), au cœur des manigances de personnages tout aussi sombres et cruels. A lire ! oui, quand même !

Ce livre est une très belle découverte. Je me suis vraiment régalé.

J’ai adoré la dynamique du groupe de Arent, Sarah et Samuel.

J’ai adoré l’univers et l’aspect assez noir.

Le retournement de situation a été super bien fait.