Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 951
Membres
1 009 063

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Ajouter un commentaire


Liste des commentaires

Or

Au cours d’une discussion avec Sophie de la librairie La Clé des Mots à Roquemaure, je me suis retrouvée à partir avec Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite sous le bras. Je l’ai d’ailleurs attaqué si tôt rentrée à la maison. Le titre est quand même assez accrocheur.

Malgré le fait que l’autrice d’appeler sa lectrice/interlocutrice Manon et l’intérêt du propos, je ne peux m’empêcher d’être mitigée sur la question (qui se résume très grossièrement à « la new romance est-elle anti-féministe sous ses air de girl power ? »).

J’aime la romance et la new romance, c’est un fait. Mais elle me fait souvent lever les yeux au ciel. Et je constate, en parcourant mes dernières lectures, que ça fait un moment que je n’en ai pas lu, parce que, justement, ça a tendance à m’agacer.

En premier lieu, ce n’est pas forcément original (c’est toujours le même schéma : un personnage (le plus souvent l’homme) souffre très fort, l’autre un peu moins, ils ont des difficultés à accorder leur confiance, mais ils y arrivent, ils vivent heureux, se marient et font des enfants) et très souvent, le message est assez conventionnel. Ils vivent une histoire fabuleuse, qui balaie tout leur passé. Toutefois, le fait que l’histoire raconte une alchimie dingue entre deux personnages qui n’ont jamais vécu ça auparavant ne me pose pas vraiment de problème : je lis pour rêver et vivre en imagination d’autres vies, des vies que je n’aurais jamais. Déjà, parce que j’ai une vie réelle et véritable qui me convient parfaitement et que je n’en voudrais pas d’autre mais aussi parce que - et c’est là que le bat blesse le plus souvent - je SAIS que ce n’est qu’un fantasme onirique : personne ne s’attend vraiment à se faire kidnapper par un fae et être emmené.e dans un royaume où l’on se bat à l’épée et à l’arc (même si on aimerait !). Je vais certainement pas croiser un milliardaire dans ma campagne profonde qui va réaliser tous mes rêves (à savoir me dire « arrête de travailler, reste à la maison toute la journée pour lire, t’occuper du chat, du chien et des plantes, je m’occupe de mettre à manger dans ton assiette et un toit sur ta tête »). J’ai plus de chance de tomber sur un sanglier, soyons honnête.

C’est, en fait, un sujet d’inquiétude assez récurrent chez moi : le recul que peuvent avoir certains lecteurs sur les histoires qu’ils lisent. J’espère que tout le monde se rend compte que ce n’est pas parce que c’est écrit dans un livre que c’est acceptable. Un personnage qui souffle le chaud et le froid, qui te calcule que quand ça l’arrange, c’est ok dans une fiction, c’est pour l’histoire et la tension dramatique. Dans la vraie vie, c’est juste un coup de tête et un next. Enfin, ça aussi, autre débat.

Je suis d’accord avec ce que l’autrice soulève. Elle parle de trames narratives extrêmement codifiées, des cases à cocher, des stéréotypes à remplir (les stéréotypes sont le propre de toutes les histoires, là n’est pas la question), ce qu’on peut tou.te.s constater en lisant ces histoires : le bonheur de la Femme passe par l’Homme. Ainsi, dans ces NR, la confiance de la femme passe par le regard de l’homme, le plaisir de la femme passe par l’homme (et uniquement l’homme). Et on ne parle même pas des relations LGBTQ+ parce que le plus souvent, on n’en parle tout simplement pas. C’est un constat qu’il est aisé de faire. C’pas dingue, comme constat.

Pour autant, Lettre à celle… a été écrit en 2017 et raconte un passé d’autrice de NR antérieur (autant dire, il y a dix ans).

Aujourd’hui, nous sommes en 2024 et les mentalités ont quand même enfin commencé un petit peu à évoluer (avec beaucoup de réserve, parce on a encore de bons gros réac’ qui ne croient pas au darwinisme aka la réalité de la maxime « si tu n’évolues pas, tu meurs ») et on constate qu’il y a des changements dans le bon sens. Evidemment, il y a encore beaucoup de conventionnel, l’utilisation de clichés irréalistes type l’homme millionnaire ou milliardaire qui fait vivre une dreamlife à la femme qu’il a cherché toute sa vie sans le savoir, de fins heureuses synonymes de mariage + bébé. Et c’est ok, si ça rend les gens heureux de se marier et d’avoir des enfants, c’est très bien (tant que c’est une volonté commune et personnelle et pas juste pour répondre aux diktats de notre société). Et si ça fait rêver d’imaginer qu’un beau milliardaire de 25 ans qui a bâti son empire tout seul va offrir des tours en hélico pourquoi pas (bon, c’est pas du tout écologique, mais c’est encore un autre débat).

Mais de plus en plus, on constate que ce n’est pas la seule fin possible, que certains personnages ne définissent pas leur bonheur (que) par le mariage et le bébé. Si c’est aller ouvrir un refuge pour animaux dans le Cantal avec l’autre personnage principal de l’histoire, c’est tout à fait ok. Chacun fait ce qu’il veut et définit son bonheur comme il veut.

On rencontre de plus en plus de femmes fortes et indépendantes, qui font les choses comme elles l’entendent sans avoir besoin de leur caution masculine. ET IL ETAIT TEMPS.

Le problème (s’il n’y en avait qu’un ! L’un des problèmes), c’est que je n’ai pas d’exemple à citer qui me viennent à l’esprit. J’en ai beaucoup en Fantasy, en Romantasy, mais pas en NR… Du coup, le darwinisme a encore de belles journées devant lui et nous, on a une marge de progression importante.

Si vous avez des titres et des auteurs de NR qui ont fait évoluer le genre, je suis preneuse.

Afficher en entier
Or

Un coup de gueule rafraichissant !

J'en ai soupé de ces romances formatées, au point que je suis capable de les lire en anglais et de les comprendre parfaitement alors que je suis loin d'être bilingue. A force, on en voit les structures, les normes et tout le carcan agaçant qui les accompagnent. Passer du côté de l'auteur avec les commentaires de Camille Emmanuelle fut tout à la fois hilarant et un peu déprimant. Hilarant parce que oui il faut le dire toutes les absurdités qu'elle relève sont parfaitement vraies. Déprimant parce qu'on se rappelle que cette malbouffe littéraire est une véritable industrie et qu'il n'est pas simple de trouver sur le marché les écrits dont on rêverait.

Afficher en entier
Or

Une excellente critique du monde de l'édition, en particulier des éditeurs de romances érotiques. J'ai appris beaucoup de choses sur la construction de ces livres et leur marketing.

Par ailleurs, avant de lire ce livre, je classais dans un même panier tous les livres dits érotiques. Pour moi, ce n'était que des histoires sans intrigues, hétéro-normée et concentré autour du mâle viril que devait adorer une femme-objet. Bref, je n'avais clairement pas une bonne opinion. Grâce à ce livre, j'ai appris qu'il y avait des bons livres érotiques.

Afficher en entier
Argent

Peu friande de romances "new adult", j'ai découvert le formatage incroyable du genre - de la personnalité des héros au contenu de leurs ébats intimes et en passant par leurs revenus, tout est calibré, immuable - avec un mélange de surprise et de fascination. Les anecdotes sont nombreuses et racontées avec humour et dérision.

L'auteure est très renseignée sur le genre de l'érotisme, de la pornographie et du féminisme pro-sexe, et propose plusieurs références tout au long de son livre pour creuser le sujet, loin des stéréotypes qui ne font qu'enfermer la lectrice dans une énième version d'une romance fade et irréelle.

Afficher en entier
Argent

Ce court livre propose une réflexion sur notre société et son addiction à la consommation qui se retrouve jusque dans le milieu littéraire.

Camille Emmanuelle dénonce ainsi les romances érotiques écrites et publiées à foison sur demande selon des schémas récurrents à ne surtout pas modifier puisqu'ils sont appréciés d'un large public féminin à qui il ne faut surtout pas montrer autre chose.

La critique de l'auteure est assez violente mais faite de manière plutôt douce afin d'essayer d'éveiller les consciences autour d'elle.

C'est un livre à lire à mon avis ne serait-ce que pour réfléchir selon son point de vue le temps de la lecture.

Afficher en entier
Argent

Bien fait pour vous les Français, on baise bien mieux en Amérique ! Haha ! Du haut de nos tours à appartements vertigineuses avec vue sur le Dow Jones, on jouit pour de vrai, en Amérique ! Ici où tout est plus gros, plus grand, même... !

Bon, plus sérieusement...

Je n'ai aucune idée de qui puisse être Camille Emmanuelle mais je suis assez certain de jamais avoir lu ses romances érotiques, tout simplement parce que je ne lis pas de romances érotiques."Chick lit", "mommy porn", "young adult" ou n'importe quel autre tag qui sous-entend "histoire d'amour/sexe destinée à faire rêver le public féminin", je fuis ça. Pas dans mes intérêts, ça me fâche plus que ça me fait rêver. Par contre, j'ai adoré cette "Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite". Parce que ça a mis le doigt sur ce qui me fâchait de ces histoires-là.

Si la sexualité dans toute sa diversité est un sujet qui vous passionne, je recommande chaudement de lire ça (plutôt que des romances érotiques...). C'est une bonne critique sociale, assez drôle, réaliste et, ma foi, inspirante.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode