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Nous arrivons devant la maison. Nous voici devant la porte. Nous tendons l'oreille.

Autrefois nous entendions déjà sa queue taper contre les meubles.

J'ai sorti ma clé. Dans un même élan, Paulo et Claudio m'ont chacun tendu la leur.

- Tiens maman, tu veux notre clé ?

Comme s'il voulait retarder ce moment.

Je n'ai pas répondu. Moi aussi j'ai peur d'ouvrir cette porte. D'ouvrir sur le noir.

Moi aussi je veux croire encore une fois que nous rentrerons comme depuis onze ans dans la lumière, dans le bonheur des griffes, des léchouilles et des sauts. En un mot, dans le bonheur de nos retrouvailles avec Yroko.

Nous avons poussé la porte. Ce noir était encore plus noir. Nous avons vite allumé, et juste appelé :

- Yroko, Yroko...

Silence.

Alors j'ai dit aux enfants :

- Oui, vous pouvez laisser, tout laisser ouvert, tout laisser traîner.

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Je te regarde respirer. Il est quatre heures du matin, il ne dort toujours pas, respire lentement, paraît plus apaisé.

Alors je prends la morphine rouge sur mes doigts que je lèche pour que cela colle.

- Lèche, Yroko. Voilà c'est bien.

Il a repris ses esprits chez le vétérinaire, il a redressé sa tête comme avant, il nous a lancé un regard reconnaissant.

Et après ?

Il n'y a pas eu d'après.

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Paris, avril 2007

J'ai choisi cet appartement pour toi, mon Yroko, parce qu'il avait un jardin.

C'était ton jardin. Je me suis régalée chaque matin de te voir te promener depuis ma fenêtre. C'était beau quand il neigeait de voir l'empreinte de tes pattes, toi qui aimais tant la neige.

Paris, juillet 2010

Tu es mort depuis un mois. Je ne suis pas retournée dans le jardin. L'herbe a poussé. Je tondais parce que j'avais peur pour toi des orties, des tiques, des serpents, des rats. Pourquoi tondre désormais ?

Quelquefois le matin, je crois voir ton ombre se promener.

Paulo et Claudio t'ont lancé tant de bâtons !

On n'a pas refermé les trous que tu faisais. On n'a pas ramassé toutes nos affaires que tu déménageais consciencieusement.

Yroko, ta mort a entraîné celle du jardin.

Même les arbres se sont mis à mourir.

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Tes poils, Yroko, sont partout. Tu es mort mais ces filaments blonds sont les restes de ta vie.

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La première fois que nous sommes retournés dans notre maison du bassin d'Arcachon après la mort de Werner, Yroko est parti comme une fusée dans la chambre où votre père a vécu ses derniers jours. Yroko ne le trouve pas, il sort, il monte, il descend. Il est comme fou.

Arrête Yroko, arrête, ton maître est mort. Mais Yroko ne comprend pas.

C'est insupportable de voir Yroko chercher Werner.

Si tu n'arrête pas, Yroko, on vend la maison.

Un jour, Yroko a cessé de chercher.

Pourtant, si quelqu'un fumait un cigarillo, il humait en levant la tête. Il était comme nous. Il avait ses petites madeleines.

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Il y a des moments de désespoirs exagéré, des moments d'espoir infondé et ce moment irrationnel où, alors qu'il n'y a plus aucun espoir, on se met à croire au miracle.

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