Lettres à Madame la Marquise*** sur la Princesse de Clèves
Auteur
- Jean-Baptiste-Henri De Valincour (Écrivain)
Classement en biblio - 3 lecteurs
extrait
[...] Les uns et les autres, à mon avis, sont injustes. Les défauts d'un livre ne doivent pas empêcher qu'on ne remarque et que l'on n'admire ce qu'il y a de beau. Mais aussi l'on ne doit pas se laisser éblouir par ce que l'on y admire, jusques à être incapable d'y reconnaître les fautes que la négligence d'un auteur, ou la faiblesse humaine, que l'on trouve partout, y auront pu laisser échapper. Il y a longtemps qu'un grand maître nous a appris que ces sortes de taches n'ôtaient point le mérite d'un ouvrage qui était excellent d'ailleurs.
Afficher en entierCommentaires récents
N'étant pas une très grande fan de La Princesse de Clèves, je n'étais pas sûre d'apprécier ce livre. J'ai pourtant bien aimé cette lecture et l'ai même préférée au roman.
Les lettres de Valincour apporte un regard critique détaillé qui nous manque peut-être un peu aujourd'hui à propos des classiques et nous permet de nous rendre compte qu'un livre n'est ni entièrement bon ni entièrement mauvais et que le point de vue des lecteurs de l'époque n'est pas nécessairement le même que celui qu'on peut avoir maintenant. Le scénario, les personnages et l'écriture sont tour à tour analysés et ce que j'ai trouvé le plus intéressant est le fait que Valincour note des fautes d'écriture qui peuvent gêner notre lecture et que le lecteur d'aujourd'hui aurait tendance à mettre sur le compte de sa mauvaise maîtrise de la langue (de l'époque ou non). Or, déjà à l'époque, ces fautes avaient été pointées du doigt. Ce livre permet donc de faire réfléchir différemment sur les classiques qui sont assez "intouchables" aujourd'hui mais pas parfaits pour autant.
Afficher en entierDate de sortie
Lettres à Madame la Marquise*** sur la Princesse de Clèves
- France : 2001-05-17 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
A travers la fiction ténue d'une sorte de mini roman épistolaire, où il adresse son discours à une marquise insensible à l'amour, le lettré Valincour déploie, quelques mois après la sortie du roman (1678), une critique en trois lettres de La Princesse de Clèves.
Proposant pour chaque séquence d'autres versions plus vraisemblables ou plus économiques, il fait scintiller à l'horizon du roman de Madame de Lafayette le faisceau de ses possibles.
Quatrième de couverture
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