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Extrait ajouté par x-Ipso-Facto 2016-10-29T13:51:12+02:00

«Mazarine, J'écris pour la première fois ce nom»

Mazarine chérie,

J'écris pour la première fois ce nom. Je suis intimidé devant ce nouveau personnage sur la terre qui est toi. Tu dors. Tu rêves. Tu vis entre Anne, le veilleur, et ce joli animal qu'on appelle le dormeur. Plus tard tu me connaîtras. Grandis, mais pas trop vite. Bientôt tu ouvriras les yeux. Quelle surprise, le monde! Tu t'interrogeras jusqu'à la fin sur lui.

Anne est ta maman. Tu verras qu'on ne pouvait pas choisir mieux, toi et moi.

Je t'embrasse

(7 janvier 1975)

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Extrait ajouté par Alahelo 2019-08-26T19:58:12+02:00

23 décembre 1963

Il me semble qu'enfin vous me croirez si je dis qu'en moi le miracle demeure - que depuis la première minute d'Hossegor jusqu'à cette minute où je trace ces mots, seul et loin de vous, pas un moment

(même à contresens) je n'ai désiré créer avec vous autre chose que lumière et beauté.

Anne, votre vitrail veillera pour toujours là où vivant, heureux, triste, tourmenté, pacifié, mort je dormirai.

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Extrait ajouté par Noemiegarnier 2017-02-16T18:03:58+01:00

Avril 1964

Que j'aie appris à ne faire aucun signe, à ne pas tendre la main ne m'a pas appris l'indifférence! Chaque fois une émotion s'empare de moi, m'étreint. Rien n'est plus comme avant.

Ensemble, les problèmes extérieurs s'effacent.

Une vie intérieure, fleuve irrépressible, m'emporte, vous emporte aussi, je crois.

L'intimité qui nous unit est comme une pierre de diamant taillée selon des symboles que nous apprenons jour après jour à déchiffrer.

Je crois que je serais capable d'inventer une prière pour vous remercier, quoi qu'il advienne, et pour toujours de m'avoir tant donné!

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Extrait ajouté par Noemiegarnier 2017-01-15T21:06:41+01:00

Jeudi soir, 9 janvier

"Je suis victime d'une maladie mortelle: l'espoir"

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Extrait ajouté par Noemiegarnier 2016-12-28T19:47:31+01:00

Mercredi 8 janvier

"La pierre qu'on lance dans le gouffre n'est que silence tant qu'elle s'identifie au chemin et le gouffre se tait. Mais écoutez-la frapper la paroi, toucher le fond. Plus longue est sa course plus sonore est l'onde de choc qui monte vers vous.

Ainsi nos paroles, nos lettres n'ont certainement par elles-mêmes rien qui soit extraordinaire. L'extraordinaire apparaît dès que les mots tombent en nous, abîmes l'un pour l'autre. Au sens des mots s'ajoute alors leur résonance qui frappe, émeut, ébranle.

Et les gestes, de même. D'expérience je croyais les connaître, tous, et leur degré de force, d'intensité, de durée, de délicatesse, de retenue, de volupté. Depuis le trait du visage qui, imperceptiblement, s'éclaire, le regard voilé par son propre éclat, l'offrande de la main, la houle qui unit le corps et l'âme dans le don de soi et la paix violente d'aimer. Et souvent aussi la banalité, le mécanisme des habitudes.

Ô Anne le moindre geste accordé par vous à notre entente a été la pierre qui frappe et tombe au fond de moi."

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Extrait ajouté par lou02 2016-11-05T14:58:49+01:00

« C'est une vague de fond, mon amour, elle nous emporte, elle nous sépare, je crie, tu m'entends au travers du fracas, tu m'aimes, je suis désespérément à toi, mais déjà tu ne me vois plus, je ne sais plus où tu es, tout le malheur du monde est en moi, il faudrait mourir mais la mer fait de nous ce qu'elle veut. [...] Ô mon amour de vie profonde j'ai pu mesurer un certain ordre des souffrances. Ce sera peut-être le seul mot tranquille de cette lettre : je t'aimerai jusqu'à la fin de moi, et si tu as raison de croire en Dieu, jusqu'à la fin des temps. » (Lettre du 3 juillet 1970)

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Extrait ajouté par x-Ipso-Facto 2016-10-29T13:50:51+02:00

«Ô mon amour de vie profonde»

C'est une vague de fond, mon amour, elle nous emporte, elle nous sépare, je crie, je crie, tu m'entends au travers du fracas, tu m'aimes, je suis désespérément à toi, mais déjà tu ne me vois plus, je ne sais plus où tu es, tout le malheur du monde est en moi, il faudrait mourir mais la mer fait de nous ce qu'elle veut. Oui, je suis désespéré. Le temps de reprendre souffle et pied? Ô mon amour de vie profonde j'ai pu mesurer un certain ordre des souffrances. Ce sera peut-être le seul mot tranquille de cette lettre: je t'aimerai jusqu'à la fin de moi, et si tu as raison de croire en Dieu, jusqu'à la fin des temps. (…)

(3 juillet 1970)

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Extrait ajouté par x-Ipso-Facto 2016-10-29T13:50:37+02:00

«Je t'aime.»

Anne, mon amour,

Voilà, c'est fait, après de longues méditations, de longues hésitations et maintenant la certitude d'une lourde charge: j'ai fait connaître ce soir, à 6 heures, à l'issue de la conférence de presse du général de Gaulle, que j'étais candidat à la présidence de la République. Les moments d'hier soir et de ce matin ont été intenses, parfois dramatiques. Defferre, Maurice Faure, Mollet, beaucoup d'autres… le Parti socialiste a fait bloc pour me demander de mener ce combat… Bref j'en suis là. (…)

Sais-tu que je pense à toi et que c'est merveilleusement utile qu'il y ait l'amour Anne-François? Je t'adore Anne et je porte en moi la hâte de tes bras, de tes lèvres, de ta tendresse, de ta paix. Anne, mon Anne, à demain.

Je t'aime.

(Jeudi 9 septembre 1965, 17h30)

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Extrait ajouté par x-Ipso-Facto 2016-10-29T13:50:24+02:00

«J'ai, moi, dépassé le point du non-retour.»

(…) Mais je veux que tu saches aussi ceci: j'ai, moi, dépassé le point du non-retour. Merci ô mon Anne d'être celle par qui j'atteins le sommet de ma course: jamais plus je ne reviendrai en arrière. Je suis à toi, comme hier, aussi intensément mais par mon âme et non mon corps quand je t'écris ceci: depuis toi je ne puis qu'aller et regarder devant moi.

(Nevers, samedi 25 juillet 1964)

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Extrait ajouté par x-Ipso-Facto 2016-10-29T13:49:44+02:00

«Anne, la plus secrète»

Il est près de minuit. Assis à ma table de travail je vous écris tandis que s'éteignent les dernières notes de notre «Alléluia». Souvent j'écoute ce chant. Il me parle de vous, Anne. Je pense qu'il vous ressemble, ou du moins, à une certaine Anne, la plus secrète, la plus vraie, la plus exigeante (et d'abord pour elle-même).

J'aime que cette Anne-là existe. Pour l'atteindre il faut du silence et de la force, la force de chercher et de comprendre. Ce n'est pas commode. Mais passionnant.

(13 décembre 1963)

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