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Lettres à Joséphine



Description ajoutée par hina21 2015-08-11T15:39:22+02:00

Résumé

C’est parmi les batailles de la première campagne d’Italie que Napoléon écrivit ces lettres ardentes, qui respirent l’enthousiasme de ses vingt-sept ans et l’élan de ses premières victoires, les frénésies de son premier amour. En même temps, Napoléon rédigeait rapports, proclamations et ordres du jour. Si certains ont stigmatisé Joséphine, si on lui a reproché la légèreté de ses mœurs avant et pendant son mariage, l’indifférence avec laquelle elle accueillait ces lettres mêmes. Comme si cela eût pu empêcher Napoléon de l’aimer!

[Description éditeur ; Haerès Publishing]

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mimi78 2014-08-02T20:59:10+02:00

I. L'AMANT

Paris, le 6 brumaire an IV

Je ne conçois pas ce qui a pu donner lieu à votre lettre. Je vous prie de me faire le plaisir de croire que personne ne désire autant votre amitié que moi, et n'est plus prêt que moi à faire quelque chose qui puisse le prouver. Si mes occupations me l'avaient permis, je serais venu moi-même porter ma lettre.

7 heures du matin

Je me réveille plein de toi. Ton portrais et le souvenir de l'énivrante soirée d'hiers n'ont point laissé de repos à mes sens. Douce et incomparable Joséphine, quelle effet bizzare faite vous sur mon coeur ! Vous fâchez-vous ? Vous vois-je triste ? Êtes-vous inquiète ? mon âme est brisé de douleur, et il n'est point de repos pour votre ami... Mais en est-il donc davantage pour moi, lorsque, me livrant au sentiment profond qui me maîtrise, je puise sur vos lèvres, sur votre coeur, une flame qui me brûle. Ah ! c'est cette nuit que je me suis bien aperçu que votre portrait n'est pas vous ! Tu pars à midi, je te verai dans 3 heures. En attendant, mio dolce amor, reçois un millier de baisé ; mais ne m'en donne pas, car il brûle mon sang.

Chanceaux, le 24 ventôse, en route pour l'armée d'Italie

Je t'ai écrit de Châtillon, et je t'ai envoyé une procuration pour que tu touches différentes sommes qui me reviennent... Chaque instant m'éloigne de toi, adorable amie, et à chaque instant je trouve moins de force pour supporter d'être éloigné de toi.

Tu es l'objet perpétuel de ma pensée ; mon imagination s'épuise à chercher ce que tu fais. Si je te vois triste, mon coeur se déchire et ma douleur s'accroît ; si tu es gaie, folâtre avec tes amis, je te reproche d'avoir bientôt oublié la douloureuse séparation de trois jours ; tu es alors légère et, dès lors, tu n'es affectée par aucun sentiment profond.

Comme tu vois, je ne suis pas facile à me contenter ; mais, ma bonne amie, c'est bien autre chose si je crains que ta santé soit altérée ou que tu aies des raisons d'être chagrine que je ne puis deviner ; alors je regrette la vitesse avec laquelle on m'éloigne de mon coeur. Je sens vraiment que ta bonté naturelle n'existe plus pour moi, et que ce n'est que tout assuré qu'il ne t'arrive rien de fâcheux que je puis être content. Si l'on me fait la question si j'ai bien dormi, je sens qu'avant de répondre j'aurais besoin de recevoir un courrier qui m'assurât que tu as bien reposé. Les maladies, la fureur des hommes ne m'affectent que par l'idée qu'elles peuvent te frapper, ma bonne amie.

Que mon génie, qui m'a toujours garanti au milieu des plus grands dangers, t'environne, te couvre, et je me livre découvert. Ah ! ne sois pas gaie, mais un peu mélancolique, et surtout que ton âme soit exempte de chagrin, comme ton beau corps de maladie : tu sais ce que dit là-dessus notre bon Ossian.

Écris-moi, ma tendre amie, et bien longuement, et reçois les mille et un baisers de l'amour le plus tendre et le plus vrai.

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