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Nous avons l'impression de lire deux romans qui se réfléchissent. Le premier serait ainsi le récit par Jésus de sa vie, de l'homme qui devient le messie contesté, considéré comme un gourou guérisseur qui trompe les foules. Le second serait le récit par Pilate, préfet de Judée, qui laisse condamner Jésus par les dignitaires de la religion officielle. Or, le corps du Christ disparaît...
J'avais dit cela comme on hausse les épaules, pour me débarrasser d'un visiteur importun. Qu'est-ce que la vérité ? Il y a la tienne, et celle des autres. En bon Romain formé au scepticisme grec, je relativisais. Toute vérité n'est que la vérité de celui qui la dit. Il y a autant de vérités que d'individus. Seule la force impose une vérité avec ses armes ; par le glaive, par le combat, par le meurtre, par la torture, par le chantage, par la peur, par le calcul des intérêts, elle oblige les esprits à s'entendre provisoirement sur une doctrine. La vérité au singulier, c'est une victoire, c'est la défaite des autres, au mieux un armistice. Mais la vérité n'est jamais une ; c'est pour cela qu'elle n'existe pas.
Un roman à la hauteur du talent d’EES, qui relate les événements ayant lieu autour de la Crucifixion selon deux points de vue différents (celui de Jésus, ici appelé par son nom hébreu Yéchoua) et Ponce Pilate, le préfet romain ayant ordonné son exécution.
La première partie, celle de Yéchoua, se concentre sur plusieurs épisodes célèbres de la Bible ayant eu lieu juste avant son arrestation (tendre l’autre joue, « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre », son dernier repas avec les apôtres et le pressentiment de trahison…). On ressent surtout, à la lecture de ces passages, tout l’Amour que Jésus ressent, pas seulement pour ses fidèles, mais envers le monde entier. C’est assez émouvant, et enrichissant si on ne connaît pas bien les textes religieux.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de lire la Bible telle quelle. C’est purement descriptif et somme toute assez fade (cet avis n’engage que moi). La plume très soignée et imagée d’EES m’a mille fois plus impliquée dans la vie de Jésus que toutes les fois où j’ai tenté de lire les versets bibliques.
La deuxième partie donne un tout autre son de cloche puisqu’elle est racontée par Ponce Pilate, le préfet de Judée qui ordonna le crucifiement de Jésus à l’issue de son procès et se retrouvant de plus en plus désemparé devant les rumeurs de résurrection de son condamné. Il enquête alors sur la disparition du corps, et l’ambiance se rapproche de celle d’un roman policier épistolaire (Pilate raconte les événements à son frère Titus). J’ai été totalement embarquée dans cette enquête. Les interactions entre Pilate et les autres personnages sont très naturelles et crédibles, et témoignent du talent d’EES pour écrire des dialogues percutants - c’est avant tout un dramaturge et cela se ressent.
De nombreux passages bénéficient aussi de son penchant naturel pour les réflexions philosophiques, en particulier la dernière partie du livre dans laquelle, comme à son habitude, il nous livre une sorte de making-of du livre et nous en apprend plus sur sa vie personnelle.
Un roman passionnant, qui enrichit sans aucune forme de prosélytisme.
J'ai vraiment aimé voir ces événements de la bible revisités, d'abord du point de vue de Yechoua, un homme simple qui pense la vie différemment des autres et qui se laisse dépasser par les événements, puis de Pilate, qui se retrouve à devoir enquêter sur la mystérieuse disparition du cadavre d'un homme.
C'est une lecture que j'ai apprécié et qui m'a bien fait rire, de par son originalité, et grâce aux pointes d'humour régulièrement présentes dans le roman, mais j'ai tout de même ressenti quelques longueurs de temps en temps.
Voici un récit présenté sous un angle très intéressant.
Tout d'abord dans la première partie du livre, Jésus en tant que narrateur, nous apparait comme surpris et dans l'incompréhension de la perception surnaturelle que les gens ont de lui. Puis, petit à petit, sa conviction se construit ; il est amené progressivement à accepter et suivre le chemin qui lui est désigné.
Dans la seconde partie, c'est Pilate, devenu le narrateur, qui ayant fait ordonner l'exécution de Jésus en tant que gouverneur de Judée, nous relate son enquête au fur et à mesure qu'elle évolue. Au début, plutôt pragmatique et impassible, des doutes commencent à s'insinuer dans son résonnement l'amenant à s'interroger sur la réalité des faits pesant sur l'accusé. D'autant que le cadavre ayant disparu, les doutes le poursuivent avec insistance.
Sa foi et ses convictions sont ébranlées, d'autant que sa femme Claudia fait partie des personnes que Jésus a soignées avant sa condamnation. Durant toute l'enquête, il est à noter que Pilate n'a pas d'avis négatif sur Jésus et que son jugement et neutre. Il recherche la vérité avant tout.
Une lecture attrayante et captivante comme toujours avec la fabuleuse plume de Eric Emmanuel Schmitt qui sait joindre le concret à la poésie, sans oublier les touches d'humour !
Étant athée et peu intéressée par le religieux, je me suis lancée dans ce livre par curiosité mais sans grande attente. Ma culture chrétienne étant limitée, j’ai probablement loupé beaucoup de choses, et l’aspect spirituel du livre me passe au-dessus. Néanmoins j’ai trouvé ce livre très bon. Réécriture de la mort et la résurrection du Christ mais aussi questionnement autour de la naissance de la foi chrétienne, on sent le respect de l’auteur de la religion sans la prétendre comme étant la vérité. Agréable et bien écrit, malgré son sujet à l’opposé de ce qui m’intéresse, j’ai beaucoup apprécié.
Lu avant 2015. EE. Schmidt revisite le Nouveau Testament d'une plume spirituelle et humaniste, mais je n'ai pas été franchement conquise, dérangée par la structure de cette fiction.
Et si Jésus était vraiment un homme "ordinaire" qui, un jour, a seulement eu LA révélation intérieure (sans songe ni prophétie) qu'il était Fils de Dieu ?... "Ce" Jésus se raconte dans la première partie du roman.
Ponce Pilate n'a-t-il pas été rongé de scrupules à condamner à mort un homme, qu'il croyait innocent, hué par la foule ? Tellement marqué par la disparition du corps de Jésus, il va mener sa propre enquête, dans la seconde partie...
Moi qui suis croyante mais farouchement contre tous les types de dogme, j'ai été éblouie par cette approche philosophique de Jésus et de Ponce Pilate ! On oublie souvent que Jésus était un révolutionnaire et que sa parole d'amour a plus emmerdé ses contemporains que les avoir encouragé à la bonté. j'ai aussi beaucoup aimé la construction du personnage de Pilate, ce gros balourd, qui mène l'enquête sur la disparition du corps après la Crucifixion, avec son air bête et ses pieds plats, dont la grande rationalité va être drôlement ébranlée, sans pour autant qu'il se "mette" au christianisme.
Si Jésus était un grand subversif bienveillant, ce livre l'est tout autant et ses messages, qui soulèvent doutes, questionnements et espoirs, peuvent être pris d'autant de façons qu'il y a de lecteurs.
Résumé
Nous avons l'impression de lire deux romans qui se réfléchissent. Le premier serait ainsi le récit par Jésus de sa vie, de l'homme qui devient le messie contesté, considéré comme un gourou guérisseur qui trompe les foules. Le second serait le récit par Pilate, préfet de Judée, qui laisse condamner Jésus par les dignitaires de la religion officielle. Or, le corps du Christ disparaît...
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