L'Ève future

Une histoire qui ressemble plus ou moins à celle de Frankenstein. Sauf qu'ici, c'est une femme qui est crée.

Ce livre traduit la vision (néfaste) des hommes sur les femmes, et à quel point elles leur apparaissent comme des objets.

Si ce n'était pas une lecture imposée, je ne l'aurais jamais lu de moi-même ça, c'est clair... C'est long inutilement, il y a des passages trop longs et ennuyeux par moments. Beaucoup trop de dialogues et pas assez d'action. C'est leeeeent pour rien en fait. Le début a été pour moi très difficile : j'ai eu du mal à m'accrocher tellement c'était looooong.

En dehors de la lenteur et de la longueur trop présente, il n'y a pratiquement que des interactions entre Edison et Ewald. Je sais que ce sont un peu les personnages principaux, mais en plus comme je ne les ai pas particulièrement aimé, je voulais juste qu'il se passe desespèrement quelque chose. Alors il y a des passages que j'ai trouvé intéressants, mais ce n'est pas suffisant pour en faire un bon livre. Enfin, il y a trop d'explications compliqués tout du long. Des trucs scientifiques que j'ai un peu survolé parce que bon ça soûle à un moment. Il y a aurait eu du mérite s'il y avait des passages raccourcis, mais non. Alors au moins à la fin du livre, on a pas de questions sans réponses laissées en suspens : tout est expliqué sur comment Hadyle a été créé, sur comment elle fonctionne, sur comment le scientifique s'y est pris... On n'est pas largués de ce côté-là. Mais justement, il y a beaucoup d'informations et c'est parfois difficile à suivre. Je sais néanmoins que des fois, c'est essentiel de passer par les dialogues et explications, mais là ça m'a un peu perdue. En plus, le style est un peu lourd.

Et puis la fin n'est pas du tout satisfaisante. On se dit "tout ça pour ça"?! En tout cas, c'est le sentiment que j'ai eu. 412 pages et ces longueurs à rallonge pour au final avoir une fin comme ça sont très frustrantes... J'avoue aussi avoir aimé plus d'interactions avec l'androïde et Ewald. À part un court passage d'eux deux, on n'a pas grand-chose.

En conclusion, tous ces éléments m'ont rebutée et je n'ai pas pu pleinement apprécier ma lecture à cause de ça. Malgré tout, je n'ai pas passé un trop mauvais moment. L'idée de base était bonne pas de doute, mais l'exécution est pauvre. Ah et comment passer à côté des propos sexistes dits par Ewald et Edison qui m'ont vraiment énervées ? ...

Je vais vous présenter L'Eve future de Villiers de L'Isle-Adam.

L'Eve future de Villiers de L'Isle-Adam (oeuvre datant de 1886). Je devais le lire pour les cours et après quelques recherches, j'ai découvert que ce livre français est un des précurseur de la SF et qui a énormément influencé le symbolisme (mouvement littéraire de la fin du XIXème siècle). J'avoue que la lecture en audio avec ce livre était chaud car j'avais du mal à comprendre facilement (tout est dans la subtilité quand tu l'analyses) et plus d'une fois j'en ai parlé avec des amis car ce livre est vraiment spécial je trouve. N'étant pas une adepte de la SF mais j'ai trouvé le résumé intéressant, je m'attendais à un truc ouf. En fait, si je suis honnête, c'est surtout beaucoup de blabla sur divers thèmes comme l'amour (faut-il que l'être aimé soit parfait sur tout ? Idéal ou réalité ? L'amour est-ce que c'est + physique, charnel qu'intellectuel ?), les sciences (grosse critique sur les sciences contemporaines de l'auteur genre les scientifiques donnent beaucoup de termes techniques pour se donner un genre, les sciences peuvent-elles surpasser, rivaliser avec la nature) et une question sur l'humanité (du genre est-ce que nous sommes humains juste parce que notre apparence l'est mais le sommes-nous réellement ?). Mesdames, si vous lisez ce livre (et messieurs) ne soyez pas étonnés par la misogynie qui règne car nous sommes les filles de Satan (cela s'explique par la frustration de l'auteur concernant une déception amoureuse avec son ex fiancée), ce sont des êtres totalement superficielles au point que nous sommes inférieures à l'homme (présenté comme les victimes des illusions, de l'artificialité de la femme).

Donc, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé car je n'ai pas aimé mais je n'ai pas détesté bref moyen quoi. Les thèmes exploités dans le livre sont très intéressants (et ne vous attendez pas à de l'action car il ne se passe pas grand chose [masquer] au point qu'il faut attendre 260 pages pour que l'andréide soit opérationnel. [/masquer] Concernant la fin, je n'ai eu aucune réelle surprise. En outre, si je dois parler des personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages sauf à l'andréide, Hadaly. Pour conclure, une lecture intéressante à lire de 300 et quelques pages donc si vous n'avez pas d'idée de lecture pour le Pumpkin Autumn Challenge, lisez-le ou si vous êtes fan de SF ou vous aimez la philosophie bref pour tout le monde.

Un livre dense sur le plan intellectuel, qui mêle anticipation scientifique et réflexion philosophique dans une écriture complexe et originale (pleine de mots rares et de néologismes). Bien que cet aspect soit contrebalancé par la brièveté des chapitres, il demande un investissement particulier et un intérêt de base pour les thèmes qu'il traite : le naturel, l'artificiel, l'apparence, la beauté, l'idéal, l'illusion, le réel ainsi que le thème faustien, très présent, mais il contient aussi une critique du scientisme et de la bourgeoisie. Tout cela donne au livre une indéniable profondeur, mais il ne s'agit pas d'une richesse d'action et de rebondissements : le déroulement narratif est extrêmement lent et pratiquement tout se joue dans le dénouement. La misogynie de l'oeuvre doit être soulignée. Elle est (comme chez Cohen), ambivalente, nourrie autant de préjugés infondés que de l'espoir excessif qu'ils soient contredits. "La" femme est adorée comme une idole et vilipendée aussitôt qu'elle ne correspond plus à l'idéal : aussitôt qu'elle ose vieillir, assumer sa vie sexuelle ou penser à son confort matériel. C'est profondément injuste, mais cela correspond à l'époque et à l'éducation de l'auteur : chrétienne, aristocratique et marquée par le romantisme.

En définitive, c'est un livre singulier et intéressant, mais il ne plaira pas à tout le monde (j'hésite moi-même à savoir s'il m'a plu ou non).

Un livre très intéressant concernant le côté fantastique et l'invention d'une créature par l'Homme, mais des passages très longs, compliqués à suivre. De plus, ce livre donne à la Femme une image décadente.

Un livre qui m'a été imposé pour ma licence et qui m'a demandé énormément de courage pour le finir : le scénario est très intéressant mais malheureusement, le texte est assez compliqué à lire et à suivre.

Un livre qui m'a beaucoup marqué, que j'ai trouvé presque empreint de poésie. Pour l'époque à laquelle il a été écrit, c'était très visionnaire.

Je trouve que le thème de ce livre et la manière dont il a été traité sont géniaux... sans parler de la fin de l'histoire, purement époustouflante à mes yeux

C'est vrai que les descriptions scientifiques sont particulièrement riches dans l'Eve future et que leur longueur peut parfois être un peu gênante pour les lecteurs, mais ce livre a été publié en 1886. Je pense qu'il faut tenir compte du contexte dans lequel il a été écrit : l'auteur était un visionnaire et bien que ses contemporains reconnaissaient son génie, ils restaient particulièrement sceptiques lorsqu'ils étaient confrontés à des références de science fiction telles que la conception d'un androïde. Ces longues descriptions devaient avoir pour but de les convaincre ne serait-ce que de faire preuve de davantage d'ouverture d'esprit sur le sujet.

J'ai beaucoup aimé "l'Eve Future" malgré quelques longueurs que j'aurais bien supprimées si j'avais été l'auteur de ce livre fantastique.

Un livre que j'ai eu beaucoup de mal à finir. Un thème génial, mais c'est écrit de manière beaucoup trop obscuer.