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Pour Chris MacNeil et sa fille Regan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington. Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Regan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche. Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se disloque face aux médecins impuissants, la police est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras, prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours ?
« Glissant comme une araignée derrière Sharon, à quatre pattes, mais arquée en arrière, la tête réapparaissant entre les jambes, Reagan dardait frénétiquement sa langue et sifflait comme un serpent. »
J'avais peur que ce livre ne fut connu que pour son adaptation cinématographique, mais finalement, la qualité est au rendez vous. L'histoire est très prenante, le récit est très terre à terre ce qui donne une belle impression de réalisme, l'épouvante est là sans tomber dans le "too much". L'Exorciste m'aura procuré quelques agréables frissons, chose que je n'avais pas ressentis depuis assez longtemps malgré quelques bouquins pourtant bien corsés.
Je reste quand même un peu sur ma faim, car j'aurais bien vu la fin plus sombre, et un peu plus expliquée aussi...
Je le conseille vivement si vous n'avez pas l'âme trop sensible.
(et je note le 6.3 en humour qui me laisse rêveuse... Booknode est emplis de psychopathes, tous aux abris !)
💥J'ai beaucoup aimé ! J'avais déjà vu le film et quand j'ai vu le livre en librairie, je me suis jetée dessus ! Je dirais toutefois que le livre est encore plus terrifiant car là, c'est l'imagination qui fonctionne... Cet auteur, quand il écrit des descriptions, quand il écrit des conversations entre plusieurs personnages mais bon sang mais c'est difficile d'arrêter de lire. Il arrive à rendre ses scènes écrites comme si c'était le réel.
💥La profondeur des personnages et les questionnements qui les animent nous incluent dans l'analyse de la peur que la situation de Regan soulève. Particulièrement le père Karras, tour à tour sceptique, rongé par la culpabilité, pour devenir témoin, guerrier jusqu'au dénouement suprême.
💥Nous envisageons la possession dès les premières lignes – parce que c'est ce que l'on s'attend à y trouver – mais ce n'est évidemment pas ce à quoi pense Chris quand elle commence à percevoir un problème chez sa fille. Elle lui fait faire pleins de tests chez de nombreux médecins… et j'ai vraiment beaucoup aimé tout cet aspect. On n’assiste pas seulement au combat de Regan, mais aussi à celui de Karras contre le doute, le combat de la science face à la foi, de la raison face à l'horrible et diabolique évidence....
💥Ce roman est intemporel puisqu’il fait appel à notre psychologie. Cette gêne dès le départ de faire faire ou dire des choses d'adultes à une enfant et la différence avec le film, c'est qu'un livre demande du temps pour le parcourir.
💥Si ce livre s'est révélé si addictif, c'est aussi grâce à la plume de William Peter Blatty. Ne vous laissez pas démotiver par le prologue qui peut paraître un peu obscur, voire ennuyeux et qui ne revêt pas une importance immédiate quand vous le découvrez… poursuivez votre lecture ! Le style de l'auteur est poétique, poignant, les mots sont choisis avec une grande finesse ! Les personnages sont attachants, et l'intrigue ficelée avec une telle maîtrise qu'il est absolument impossible de lâcher le roman !
Chris, actrice, a peu de temps à consacrer à sa fille Regan. Quand celle-ci parle à son ami imaginaire, sa mère est juste intriguée. Quand elle joue avec une planche ouija et que son ami imaginaire commence à prendre trop de place, le comportement de Regan est déjà alarmant. C’est le début de la descente aux enfers pour la pauvre fillette que son entourage voit rapidement prendre le visage du mal.
Mon avis
Un vrai combat entre le bien qui doute et le mal tentateur.
Une intensité rare dans les personnages comme dans le déroulement de l’histoire.
Un chef d’oeuvre et une réputation qui n’est pas usurpée.
Meme si le scénario est très simple, tout tient dans la progression psychologique des personanges. Le malaise est accentué par le point de vue extérieur d’un inspecteur qui patauge dans son enquête sans comprendre le drame qui se joue.
Les cent dernières pages atteignent une tension rarement atteinte.
Mon personnage préféré est le père Merrin. Il dégage une telle force et un tel charisme qu'il impose le respect et l'apaisement par sa simple présence.
A lire même si vous avez vu le film plusieurs fois. Le livre est plus complet dans ses description. On peut difficilement faire plus marquant que les images du film, mais le livre est pourtant plus insistant sur certains aspects.
Certes, Blatty n'est pas l'écrivain du siècle, mais son histoire méritait mieux que de maladroites approximations , voire une ignorance totale de la langue US.
Au début, la maison où se situe l'action est décrite en francais comme " une construction solide et agréable " . Complètement faux : les termes utilisés sont " broody" et " tight" , qui évoquent plutôt une bâtisse à la façade maussade et étroite.....rien à voir donc . Et les boulettes de ce genre sont nombreuses . Un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire
Tout le monde ayant vu le film (sauf moi), voilà un livre que j'appréhendais de lire. Mais finalement il est beaucoup moins terrifiant que ce à quoi je m'attendais. Pourtant pas trop fan d'horreur, j'ai vraiment aimé ma lecture. Je regrette quelques longueurs, mais je suis scotchée par la fin, à laquelle je ne m'attendais pas. Peut-être qu'un jour j'arriverais à regarder le film, le livre m'a donné envie de le tenter !
On dit souvent que le livre est meilleur que son adaptation ciné.
Pas ici, et pas pour moi en tout cas.
Autant j'ai balisé à fond devant l'écran autant ici je n'ai pas ressenti grand-chose.
La cause ?
Un récit sans relief, une écriture banale, des personnages sans intérêts et peu travaillés.
Un style d'écriture plat et un peu particulier auquel je n'ai pas accroché avec tous ces mots en italique notamment et ses dialogues parfois sans intérêt et fades.
À la lecture je n'ai même pas réussi à visualiser certaines scènes assez spectaculaires du film.
Beaucoup de passages longs, des détails et des scènes inutiles.
Dommage je m'étais fait une grande joie de découvrir ce classique de l'horreur.
L'auteur place son intrigue au sein d'une famille totalement banale et parsème son récit d'explications médicales, qui trouvent toutes un sens, prises une par une et c'est tout cela réuni qui donne force au récit de William Blatty qui peu à peu nous plonge dans l'horreur. On ne peut lire ce roman, sans se voir défiler les images du film ! Comme quoi les images ont un réel pouvoir sur nos esprits ! Les scènes les plus marquantes, sont sans conteste celles qui se déroulent dans la chambre de Regan, avec ce froid glacial, tellement glacial que tu en arrive à mettre une petite laine, histoire de faire passer le tout ...Je me suis ennuyé... Ah oui ? Mais comment cela ?
L'intrigue met du temps à se mettre en place, je dirais qu'il faut vraiment arriver à plus de la moitié pour que ça démarre, ce qui fait que soit tu t'ennuie, soit tu saute des pages... Bon j'ai décidée de toute lire... Hein, autant aller jusqu'au bout... Et j'ai bien fais ! Les scènes les plus intéressantes, se révèlent peu à peu et les échanges entre le démon et le prêtre sont particulièrement bien construites. Pour une fois original moins bon que le film.
🚬 Beaucoup d'entre vous connaissent le film L'exorciste de 1973.
NB : le roman de Blatty était à la base un scénario et le film a été réalisé conjointement au livre. Ainsi, alors que le roman n'était pas encore sortis, la production du film avait déjà démarrée. Ce qui explique que l'"adaptation" (pour moi c'est + une double oeuvre qu'une adaptation) soit fidèle, jusqu'à la similitude des répliques.
🚬 L'intrigue est très simple. Chris MacNeil, célèbre actrice divorcée, a une adorable petite fille de 12 ans, Regan. L'absence du père de Regan perturbe cependant la petite fille. Au début de l'histoire, des évènements étranges vont surgir dans la maison de Chris et dans la personnalité même de Regan. Croyant d'abord à une maladie physique, puis psychique, l'actrice va finalement consulter un prêtre alors qu'elle même a toujours refusé la religion...
J'élude ici le synopsis pour laisser plus de place à ma critique.
🚬 L'écriture de ce roman est tout à fait particulière. Les dialogues sont prenants dans leur simplicité : très théâtraux, très scénaristiques. La stylistique est très précise, ni trop de détails ni pas assez, et la description de l'évolution des personnages et de leur psyché est de mon pdv géniale, notamment celle du prêtre-psychiatre-protagoniste, Damien Karras. La personnalité de Karras est fascinante. Sa foi tangible, sa bonté et sa bienveillance palpable, couplé avec le désir de ne plus vouloir porter le fardeau des autres alors que son empathie l'en empêche. Lorsqu'il est sollicité par Chris, il ne dort plus, ne mange plus, donne toute son énergie et sa vie dans la guérison de l'enfant.
Je reste cependant dubitative sur certains éléments : l'utilité des messes noires et des blasphèmes ? Quelle en est la finalité ? Le perso du flic me semble superflu et inutile ou bien pas assez poussé...
Enfin, pour moi le déroulement est lent, ce qui n'est pas gênant, mais la fin trop rapide. Dans le film au contraire, tout va trop vite pour moi...
Bref, petit coup de coeur pour ce roman, même si je garde un sentiment un peu "bof" sur le film.
✨Aujourd’hui, je vous parle d’un roman bien connu ! L’Exorciste ! Qui n’a jamais regardé le film ?
✨Bien entendu, j’ai bien apprécié le livre, même si j’ai trouvé qu’il a mis du temps pour se lancer tout de même et qu’il y avait quelques longueurs parfois.
✨J’ai aimé tout particulièrement le personnage du prêtre Karras. A l’inverse, le personnage du détective m’a beaucoup agacée !
✨J’ai passé un bon moment de lecture, fan de ce genre, je ne pouvais pas passer à côté ! Et comme souvent, il y a beaucoup plus de détail dans le roman que dans le film.
Un classique à lire au moins une fois. L'histoire est bien ficelée, les différents points de vue donnent du volume et de la profondeur. Je ne m'attendais pas à ce dénouement.
Prenez garde cependant à bien vous mettre dans le contexte de l'époque, du personnage d'une femme écrite par un homme. Homme qui nous présente une mère on ne peut plus inutile, qui ne sait que geindre, pleurer, crier et boire de l'alcool. Une femme qui ne sait rien faire seule si ce n'est être belle...
Résumé
Pour Chris MacNeil et sa fille Regan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington. Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Regan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche. Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se disloque face aux médecins impuissants, la police est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras, prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours ?
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