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- On a parlé de moi au JT !
- Oui, je sais. C'est chouette, hein ?
- Pas du tout ! C'est l'horreur. On m'a décrit comme un drogué !
-C'est normal, tout le monde s'imagine que tu en es un...
- On pense que je vous ai enlevée !
- Mais non. C'est juste une erreur d'interprétation. Un malentendu.
- Mes parents me croient coupable !
- Oui, alors ça, c'est vraiment moche.
Afficher en entier- Donc, en gros, si nous nous faisons agresser par un psychopathe voleur de lingettes, nous nous défendrons à coups de tire-bouchon et de plumeau, nous lui lancerons peut-être la paire de chaussettes en plus et l'aspergerons de gel hydroalcoolique. S'il n'en a pas eu assez avec ça, nous le matraquerons à grands coups de parapluie pliable et l'étoufferons avec le paquet de mouchoirs. S'il insiste, parce que les lingettes, c'est vrai que ça motive, on pourra toujours l'assommer avec votre énorme trousse à médicaments.
Maxine avait levé le menton avec un air de défi.
- Tu vois. Tout a son utilité.
Afficher en entier- Le secret du bonheur c'est de se contenter de ce qu'on a.
- Qui a dit ça ? le Dalaï-Lama ?
- Kung-Fu panda
[Max et Alex]
Afficher en entierElle le tire à nouveau par la manche mais il résiste.
Pourquoi voulez-vous connaître votre avenir puisque vous allez y mettre fin ?
La formule lui parut trop abrupte mais la vieille dame ne sembla pas s'en offusquer.
Ce n'est pas mon avenir qui m'intéresse, idiot. C'est le tien !
Afficher en entier—Eh oui, c'est peut-être un scoop pour toi mais on meurt beaucoup en maison de retraite. C'est notre principale activité. Et, quand on ne meurt pas, on parle de la mort des autres.
Afficher en entier— Des fous... C'est bien ce que nous sommes.
— Nous sommes loin d'être fous, nous sommes surtout vivants.
— Les gens normaux ne fuient pas la police et ne sont pas en cavale pour aller se faire euthanasier.
— Laisse les gens normaux où ils sont. Ils sont ennuyeux ! Arrête de penser que les autres ont une meilleure vie que toi, tu n'en sais rien.
Afficher en entierMaxine jeta un regard inquiet au tableau sur lequel étaient inscrites les recettes. Elle haussa les épaules et se dirigea vers le comptoir où l'attendait un serveur ou, comme on disait plutôt, un barista.
— Bonjour, je suis Kevin, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?
— Bonjour, je suis Maxine, répondit la vieille dame, surprise qu'il faille ainsi décliner son identité pour avoir une boisson. Je voudrais un café.
Le serveur étonné attendait la suite. Voyant qu'elle ne venait pas, il fut obligé de lui demander :
— Quelle sorte de café ? Un latte ? Un mocaccino ? Un cappuccino ? Un frappuccino ? Un macchiato ? Avec du caramel ? De la vanille ? De lait de soja ?
Maxine se tourna vers Alex :
— Depuis quand est-ce devenu si compliqué de commander un café ? C'est quoi ce charabia ?
Afficher en entier— Le tire-bouchon ?
— C'est toujours pratique, un tire-bouchon. Si on se fait agresser.
Alex ouvrit de grands yeux.
— Donc, en gros, si nous nous faisons agresser par un psychopathe voleur de lingettes, nous nous défendrons à coups de tire-bouchon et de plumeau, nous lui lancerons peut-être la paire de chaussettes en plus et l'aspergerons de gel hydroalcoolique. S'il n'en a pas eu assez avec ça, nous le matraquerons à grands coups de parapluie pliable et l'étoufferons avec le paquet de mouchoirs. S'il insiste, parce que les lingettes, c'est vrai que ça motive, on pourra toujours l'assommer avec votre énorme trousse à médicaments.
Maxine avait levé le menton avec un air de défi.
— Tu vois. Tout a son utilité.
Afficher en entierIl ne pouvait décemment pas la laisser aller à Bruxelles se faire euthanasier. C'était de la non-assistance à personne en danger.
Afficher en entierEtre vieux, c'est comme être un bébé qu'on prendrait pour un débile.
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