L'Héritier de l'ombre

Philippe Bazard, l’auteur de “L’Héritier de l’Ombre”, m’a proposé de découvrir son roman en service de presse. Au début, je me suis interrogée sur la direction qu’il souhaitait prendre dans son univers, mais sans m’en apercevoir, je me suis retrouvée immergée dans une intrigue fascinante et pleine de surprises jusqu’à la dernière page, en plein cœur du Maroc.

Pour débuter, l’auteur possède une écriture fluide, claire et facile à lire. Cependant, il emploie un vocabulaire et des termes qui m'étaient inconnus. Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une erreur ou d'une mauvaise formulation pour certains mots. J'ai donc décidé de faire mes propres recherches pour en comprendre les définitions et m'assurer que je saisissais bien le sens de ce que je lisais.

Il emploie également des termes spécifiques liés à la police ou à la langue arabe, qui sont regroupés dans un glossaire à la fin du livre. Cela permet de comprendre la signification des abréviations et d’accéder aux traductions. Il est également important de s’attendre à plusieurs éléments dans certaines scènes, tels qu’un langage légèrement vulgaire selon le contexte, ainsi que des descriptions de rapports intimes, bien que cela reste modéré. De plus, il y a des passages qui pourraient choquer les sensibilités des lectrices et lecteurs qui ne sont pas à l’aise avec la représentation du sang.

Le roman se divise en plusieurs parties, et la majorité des chapitres s’étend sur une dizaine de pages, offrant ainsi un équilibre. On y trouve de nombreux dialogues, qui restent simples à suivre, permettant d’identifier facilement le personnage qui parle. La narration prédomine clairement, et certains chapitres sont même dépourvus de dialogues.

Tout au long des pages, une chose se démarque rapidement et constitue l’un des atouts majeurs du roman et de l’auteur : sa capacité à incorporer des détails riches. Que ce soit pour décrire les lieux, les objets, les vêtements ou l’apparence des personnages, cette attention aux détails nous permet de mieux visualiser et d’imaginer la scène qui se déroule devant nous.

Au départ, nous nous lançons à la recherche du grand-père de Lucas pour finir au coeur du Maroc et d’une histoire de trafic de drogue. On se demande où l’auteur souhaite nous mener. On a l’impression d’avoir complètement changer de cap, pourtant, c’est ici que se niche tout l’enjeu et que l’intrigue ainsi que le suspense prennent le dessus sans que l’on s’en aperçoive.

L’action se manifeste régulièrement, mais ce sont surtout les rebondissements qui se succèdent. Cela rend les derniers chapitres tellement captivants qu’on ne peut s’empêcher de dévorer le roman pour découvrir le dénouement final, nous laissant avec un livre surprenant jusqu’à la conclusion, témoignant d’un récit habilement orchestré par l’auteur.

Parmi la vingtaine de personnages, il est facile de différencier les principaux des secondaires. Les relations entre eux sont clairement définies et bien séparées. Cependant, ce qui me semble être un grand atout du roman, c'est incontestablement la richesse des personnalités et la profondeur de la psychologie des personnages.

Il est clair que certains d’entre eux peuvent afficher un double visage. L’un d’eux peut sembler bienveillant avant de révéler une facette malveillante, et l’inverse est tout aussi possible. Entre secrets, trahisons et manipulations, ces personnages nous tiennent en haleine, laissant planer le doute sur qui l’on peut vraiment croire. Lucas en fera l’expérience lui-même.

Aussi, je n’ai pas ressenti d’attachement particulier pour l’un des personnages, mais j’ai tout de même beaucoup apprécié Sahar, qui à mes yeux apportait une touche de douceur et de tendresse. En revanche, j’ai vraiment détesté le personnage de Manon pour plusieurs raisons. Quant à Lucas, je le considère comme un personnage intéressant à bien des égards, tout dépend du point de vue que l’on adopte.

Bien qu’il apparaisse au début comme quelqu’un de naïf et réalise qu’on profite de lui, il pourrait bien vous surprendre. Pour en comprendre les raisons, il est essentiel de lire le roman jusqu’à la fin, et cela en vaut vraiment la peine.

En plus des recherches du grand-père de Lucas, et d’une enquête de police, plusieurs thèmes sont mis en avant. Tout d’abord, il y a le Maroc. L’auteur nous permet de découvrir ce pays à travers la culture, la religion, la politique, le tourisme, la nourriture et les vêtements.

Ayant côtoyé des marocaines, je connaissais déjà certaines choses pour ma part. L’auteur démontre aussi quelques problèmes de société actuels et qui sont encore tabous pour les pays arabes, notamment par rapport aux femmes et certaines privations de libertés qu’elles rencontrent. Notamment au niveau des couples et de la sexualité, du mariage, ou encore des personnes homosexuels et travesties.

Le thème des drogues et des trafics, notamment autour du cannabis, occupe une place centrale dans le roman. La voyance est également mise en lumière sous diverses formes. Enfin, la romance apparaît, bien que de manière discrète, et bien qu’elle joue un rôle dans certains éléments de l’intrigue. Cependant, dans ce type de roman, ce n’est pas un aspect que je recherche ou auquel je m’attends nécessairement.

Si vous êtes en quête d'un roman qui met en lumière la psychologie des personnages, tout en offrant une intrigue captivante, explorant des thèmes liés aux problèmes sociétaux et au trafic de drogue, avec de nombreux rebondissements, alors ce livre est indéniablement fait pour vous !

Un grand merci à Philippe Bazard pour la découverte de « L’héritier de l’ombre »

Tout commence par le décès du père de Lucas, Lucas jeune professeur de comptabilité pas vraiment heureux ni dans sa vie personnelle ni professionnelle. A cet enterrement il va apprendre que son grand-père qu’il croyait disparu est encore en vie, aidé de Virginie, une jeune femme rencontrée lors des obsèques, il part à sa recherche.

Tout le mène au Maroc de rebondissements en surprises il va plonger dans le monde trouble des trafiquants de drogue. Lucas va vivre des aventures très étranges et dangereuses, il va faire la connaissance de Rachid, d’Omar et de bien d’autres dont deux jeunes filles pas trop présentes mais dont j’ai bien aimé les personnalités : Leila et Sophia.

Au fil des pages, des secrets vont être révélés mais des mystères persistent et Lucas ne sait plus où il en est, ni qui croire ou qui suivre. On a la sensation qu’il est manipulé un peu malgré lui ou à cause de lui.

J’ai trouvé le début un peu poussif, je ne voyais pas trop où l’auteur voulait m’emmener mais dès que certaines choses se mettent en place je suis devenue curieuse et l’issue de cette histoire m’intriguait.

Les personnages sont bien travaillés et les descriptions de ce Maroc méconnu suffisamment claires pour s’en faire une bonne idée.

L’intrigue est bien ficelée et franchement la chute personne ne peut s’y attendre, j’avais moi-même un tout autre scénario en tête.

Ce roman est à la fois un thriller et un voyage initiatique. Lucas va se dévoiler, grandir, murir et découvrir une tout autre vérité que celle qu’il envisageait. Sa famille dysfonctionnelle cache de lourds secrets et les révélations auxquelles nous assistons vont avoir d’écrasantes répercussions. Tout se construit autour de la trahison et de la manipulation, est pris celui qui croyait prendre, car si Lucas a servi d’appât au départ il va réussir à redistribuer les cartes et tirer son épingle du jeu.

La plume est fluide, les mots simples. Les dialogues donnent du rythme et le suspense est palpitant.

Je ne peux que vous enjoindre à le lire !

Découvrir de nouvelles plumes et de nouveaux thrillers sont deux arguments auxquels je ne peux pas résister pour élargir mes horizons. Je suis donc ravie d’avoir pu découvrir ce thriller psychologique qui fait autant réfléchir que voyager et je remercie donc chaleureusement l’auteur pour l’envoi de ce service presse.

Dans ce roman on va suivre Lucas qui ne se sent pas très bien dans sa vie, son boulot d’enseignant ne le fait plus rêver confronté aux railleries des étudiants, sa famille le déteste, sa dernière relation s’est soldée par un échec et ses finances sont aussi basses que son moral. Bref, un concentré de malchance. Et pourtant, le sort semble encore s’acharner un peu plus sur lui car son père vient de mourir.

Pourtant, cet évènement va tout changer car non seulement il va rencontrer une jeune femme qui lui plaît à l’enterrement de son père, mais il apprend également que son grand-père, qu’il pensait décédé, serait peut-être toujours en vie et qu’il habiterait au Maroc.

Après une autre nouvelle qui va venir le soulager de beaucoup de soucis (mais que je vous laisserais découvrir), il décide de résoudre le mystère qui entoure son grand-père et prend la direction de Chefchaouen où le dépaysement sera total mais peut se révéler également dangereux car la ville est une plaque tournante de la culture du cannabis.

Lucas va alors plonger dans un monde périlleux et inconnu qui va l’emmener au-delà de bon nombres de rebondissements, de questionnements et de problèmes épineux.

N’ayant jamais mis les pieds au Maroc, je me suis laissée guider par la plume de l’auteur et j’avoue que si le décor m’a l’air enchanteur, les rencontres que Lucas y fait sont beaucoup moins sympathiques et peu engageantes.

Puis les paysages pittoresques se muent en quelque chose de plus sombre qui nous fait plonger dans un lieu propice à la drogue et à l’insécurité où notre héros tout comme le lecteur va se mettre à se méfier et à douter de tout le monde car un ami peut vite devenir un ennemi ou retourner sa veste en un rien de temps.

Lucas va certes continuer sa quête pour retrouver son grand-père, mais son envie de renouer les liens va vite se transformer en quelque chose de bien plus dangereux qu’une simple rencontre. Entre drogue, faux semblants et machination, notre protagoniste principal va devoir faire des choix pour sa survie et apprendre à qui accorder sa confiance à ses risques et périls.

Toutes ces actions ainsi que ces rebondissements entrainent le lecteur dans un roman dynamique, plein de surprises qui vont l’emmener sur de fausses pistes dans un milieu où le jeu de la concurrence se règle dans le sang.

Une belle découverte qui tiendra en haleine et surprendra le lecteur jusqu’à la fin.

📖 Angers. Lucas apprend la mort de son père trois jours après son décès. Ils n’étaient certainement pas en très bons termes. Le jeune garçon de vingt-huit ans est professeur de comptabilité par désarroi, n’ayant jamais ressenti ce lien familial avec ses sœurs ou son père. Lors de la veillée, en fouillant le bureau du défunt, il découvre une lettre qui est adressée à Eric, son père, signé de son grand-père, Jacques et datant de cette année, alors que tout le monde croyait qu’il était décédé. Choqué, Lucas décide de se rendre au Maroc, à Chefchaouen, où il pense le retrouver. Mais tout ne se passera pas comme prévu et Lucas pourrait bien apprendre une vérité dont il ne se remettra pas…

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✒️𝑨𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊, 𝒔𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕 𝒔𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒏𝒕𝒂𝒍𝒐𝒏 𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒄𝒓𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒅'𝒖𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒄𝒆𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔. 𝑰𝒍 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒂 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒓𝒆. 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒔𝒊 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒖𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒔𝒖𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆.

🇲🇦 Se sentir rejeté. Rejeté par sa famille, par son propre père, par ses propres sœurs. Rejeté par ses élèves. Passer ses jours et ses nuits sans grande envie, sans grand espoir en l’avenir. Puis découvrir une porte de sortie, un espoir qui pourrait remettre en question toute cette vie à attendre la tendresse et l’amour d’un parent…

📜 Philippe Bazard nous emmène dans les rues marocaines, aux odeurs de jasmin et de thé vert. Entre les montagnes de Chefchaouen, dans les champs de cannabis, au milieu d’une population qui oscille entre traditions et culture occidentale.

La plume de l’auteur est simple et amène à la découverte de cette région marocaine. Ce qui amène un vrai plus à la lecture.

Néanmoins, le personnage de Lucas m’a semblé trop naïf, trop simpliste au début des pages et j’ai voulu le secouer à plusieurs reprises. Mais l’envie de connaître les mystères qui entourent son grand-père et ses péripéties ont pris le dessus.

J’ai passé malgré tout un très bon moment de lecture puisque je l’ai littéralement dévoré en deux jours 🖤