L'Heure des femmes

Emportée par la plume d’Adèle Bréau, j’ai découvert avec beaucoup d’intérêt et de plaisir l’histoire de Menie Gregoire, sa grand-mère, à travers L’heure des femmes. Ce récit, qui entremêle réel et fictionnel, nous emmène en 1967 faire la connaissance de Menie, une femme épatante et inspirante qui a donné la voix aux femmes grâce à son émission de radio. J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman très instructif qui aborde avec beaucoup de justesse la condition des femmes et son avancée sur plusieurs décennies. Tout au long de ce roman, j’ai éprouvé beaucoup d’admiration pour Menie qui n’a pas hésité à ouvrir le dialogue sur des sujets importants de la société dont on ne parlait pas publiquement à l’époque. L’heure des femmes est un roman inspirant et enrichissant qui m’a passionnée.

Un roman addictif et bouleversant.

Le chemin parcouru pour les femmes a beaucoup évolué depuis cette époque et pourtant, encore aujourd'hui, ce n'est pas terminé.

J'aime beaucoup Adèle Breau, je trouve sa plume sensible et juste. Elle sait trouver les mots pour décrire les personnages, les situations, les lieux

Je connaissais Menie Grégoire de nom je savais que c'était une grande voix de la radio, qu'elle avait fait beaucoup pour les femmes

Mais j'ai aimé plonger dans cette ambiance, dans les années 60/70, comprendre l'évolution de la vie des femmes, leur émancipation

Merci d'avoir partager votre grand-mère, merci pour toutes ces femmes qu'elle a aidé

Certains romans nous touchent, d’autres résonnent profondément. L’Heure des femmes est de ceux-là. Ce livre m’a bouleversé, en particulier le personnage d’une femme qui prend le temps d’écouter chacun, d’être présente. Elle incarne la bienveillance et l’attention dont on a tous besoin mais que l’on prend rarement le temps de cultiver. À travers elle, Adèle Bréau nous rappelle l’importance de ces petits moments partagés, ces conversations simples mais essentielles.

Ce roman, c’est un hommage aux liens qui unissent les générations, aux forces et fragilités qui nous habitent, surtout dans notre quête pour être nous-mêmes. Un récit de résilience et de tendresse qui nous fait réfléchir à ce qu’on laisse derrière nous et à ce qu’on offre aux autres.

J’ai adoré ce roman. Je recommande vivement.

Une lecture bouleversante mettant en avant Menie Grégoire, une femme ayant beaucoup fait pour l'émancipation des femmes grâce à son émission de radio permettant à celles-ci de livrer leurs difficultés et leurs douleurs afin de les aider.

La "dame de coeur" a subi énormément de moqueries alors qu'elle a su être à l'écoute et permettre de grandes avancées.

Une lecture importante pour en apprendre plus sur cette personne incroyable mais également pour garder en tête que rien n'est acquis.

J'aime énormément la plume d'adèle Breau. J'avais adoré "l'odeur de la colle en pot", et "Frangines" avait été une super lecture. Malheureusement ici, on est un peu en dessous...

J'ai beaucoup aimé les diverses temporalités. On va suivre ici des femmes "lambda", représentatives de leur époque, à différents moment de l'Histoire. Et si en apparence tout va bien, elles bouent toutes intérieurement.

L'autrice raconte l'histoire de sa grand mère, et comment elle a libéré la parole des femmes grâce à une émission de radio qui, au départ, ressemble fort à un "courrier du cœur" et qui finalement, sous couvert d'anonymat, va permettre à des dizaines de femmes de parler de leurs problemes.

Très vite, les femmes qui écoutent se rendent compte que les problèmes "personnels" des femmes qui parlent sont en fait ce qu'il y a de plus universel. Et à sa hauteur, Ménie va faire avancer les choses.

Malheureusement, j'ai trouvé qu'on s'enfonçait quand même pas mal de portes ouvertes et qu'il n'y avait pas grand chose de novateur dans ce roman. Qu'elle est la part de vérité, la part romancée ? Je ne sais pas. Et ça m'embête. Parce que je ne peux pas juger une histoire sans savoir si elle est vraie ou non.

Le fait est que j'ai passé un agréable moment, certaines histoires m'ont plus touchées que d'autres, et j'aime toujours la plume de l'autrice, mais je regrette tout de même certains clichés un peu "faciles".

Une découverte intéressante que cette figure radiophonique qui a su parler aux femmes à une époque encore fermée à leurs besoins, envies et problèmes.

J'ai appris pas mal de choses sur cette période, sur les "débuts" de ces libertés à conquérir, de ces générations de femmes en souffrance et de Ménie Grégoire qui a su les écouter.

Mais, malheureusement il y a tout ce qui est autour et qui parasite, selon moi, le développement de la vie de cette femme. C'était intéressant de voir son entourage, sa famille, les gens qui ont travaillé avec elle, comme de voir la journaliste s'intéresser à ce passé qui est encore loin d'avoir réalisé toutes les ambitions de son époque mais ça empêche d'en savoir encore plus sur ce temps précis, ces quotidiens, ces témoignages qui se limitent à quelques lettres alors que j'aurai aimé voir tous les défis qu'elle a dû surmonter, les luttes à mener, les joies et les peines, les doutes et les moments durs... Tout cela transparaît dans le roman mais c'est si vite passé que je ne peux pas mesurer tout ce que ça a pu coûter à Ménie Grégoire de faire ses émissions.

Le roman permet de découvrir cette femme déjà oubliée de la société actuelle, de cette "révolution" radiophonique, de cette prise de parole des femmes mais il m'a manqué le focus sur cette époque et surtout sur cette femme qui donna la parole aux autres, dommage.

Menie Grégoire, une grande voix de la radio pendant 15 ans, je ne connaissais pas cette femme journaliste mais en fermant ce roman, je sais que je n'oublierais pas cette grande dame.

Elle a donné la parole aux femmes, elle a levé certains tabous comme la pilule, l'avortement, le plaisir, les violences conjugales dans une société très patriarcale à travers la radio .

« L’heure des femmes », c’était à 15h sur RTL. À ce moment où les hommes étaient encore au travail, Ménie Grégoire a donné la parole à celles qu’on écoutait pas ou peu jusque là. À une époque où les mentalités changeaient tout doucement, son émission de radio a fait grand bruit et sera un des catalyseurs de la libération féminine en France.

J’avais hâte de me plonger dans les combats de l’époque et dans les destins des auditrices de Ménie. Il est toujours bon de se rappeler le chemin parcouru et la fragilité des acquis! J’ai trouvé les histoires de Mireille, Suzanne et Catherine captivantes. J’ai eu du mal, par contre, à me passionner pour les longues descriptions de la dolce vita bourgeoise: les tenues, le maquillage, les repas chez Lipp… Adèle Breau a sans doute voulu rendre hommage à sa grand-mère adorée mais je n’ai pas trouvée Ménie très attachante.

Un roman qui a plu et plaira encore à un très grand nombre mais dont j’attendais qu’il soit davantage ancré dans le quotidien des femmes et moins dans celui de la haute bourgeoisie parisienne.