L'Homme de Lewis

La mémoire perdue. Les crimes du passé. Quand un cadavre ressurgit, bouleversement... Un deuxième tome sympa dans cette trilogie écossaise de Peter May.

Fin Macleod, L'homme de Lewis, m'a captivée dès sa première apparition dans la trilogie écossaise de Peter May. C'est grâce à lui que j'ai choisi la destination de mes vacances estivales cette année. C'est dans les Hébrides extérieures que j'ai découvert de mes propres yeux les émotions ressenties dans le roman L'île des chasseurs d'oiseaux.

L'homme de Lewis - deuxième tome de cette trilogie - c'est le livre que j'ai décidé d'emporter avec moi cet été pour vivre l'aventure de Lewis en cinq dimensions. En effet, quoi de mieux que d'écouter Peter May nous expliquer les tourbières, les plages de sable fin de Harris, les roches découpées, le brouillard tenace, la force des marées, l'esprit sauvage des côtes écossaises, la solitude des fermes, le ferry pour Ullapool, l'amabilité des insulaires, la poésie de la langue gaélique... tout en les découvrant en même temps de mes propres yeux.

J'avais aimé les Hébrides par procuration à travers les yeux de Peter May, il y quelques temps, je les ai aimées passionnément cet été, avec mon coeur, mes yeux, mes oreilles, mes émotions, mes frissons, ma bouche, mon être tout entier. Quelles merveilles !

Ce qui m'avait séduit chez Peter May, c'est sa capacité à décrire ce qui l'entoure de manière poétique avec un réalisme précis et détaillé en même temps. Son attachement à la terre, aux traditions, à son peuple, à son pays m'ont profondément émue.

La trame de l'histoire de L'homme de Lewis est intelligente et bien construite avec un joli suspense et une surprise au bout. Mais ce qui m'a bien plus touchée encore, c'est le décor de l'enquête, la complexité des personnages, la rencontre du passé et du présent, les ambiances de bout du monde...

Peter May veut nous divertir, certes, mais il veut nous transmettre des événements, des habitudes, des traditions afin qu’ils ne tombent pas dans l'oubli. J'ai appris avec effarement l'existence des homers, ces orphelins catholiques qu'on envoyait dans des fermes sur les îles et qui n'étaient parfois rien d'autre que des esclaves.

Chaque coin de terre a ses beautés, ses mystères, ses parts d’ombres et ses hontes.

L’homme de Lewis parle à mon âme. Et c’est avec cette même émotion que je m’empresse de plonger dans les bras du braconnier du lac perdu, dernier tome de cette trilogie écossaise du bout du monde.

Ingrédients : de beaux et sauvages paysages, une bonne intrigue, de la psychologie, du patrimoine, des faits historiques, des personnages attachants. Mélanger le tout. Voici un met savoureux mijoté par Peter May. La trame de l'histoire m'a souvent fait penser au ‘Train des orphelins' : placement d'enfants aux Etats-Unis vers 1920.

Livre et écriture captivants !

La trilogie écossaise de Peter May est un énorme coup de coeur.

Un vrai roman policier très bien écrit.

On part sur l'île de Lewis, au large de l'Ecosse on découvre ces paysages magnifiques !

On découvre les traditions, le poids de la religion, les lourds secrets.

On sent l’'odeur de la tourbe qui vient chauffer les maisons.

Le deuxième tome de la trilogie Écossaise, qui prolonge le plaisir ressenti à la lecture du premier. L'auteur mêle habilement le passé et le présent, alternant avec l'enquête de Fin et les souvenirs de jeunesse du vieux Tormod. Et comme décor, les paysages à couper le souffle de ces îles sauvages perdues au nord de l'Écosse. Un pays aussi rude que ses habitants, l'auteur nous fait partager le quotidien de ces hommes et femmes luttant contre ce milieu hostile pour subvenir péniblement à leurs besoins. Plus qu'à découvrir le troisième !

Suite de l'île des chasseurs d'oiseaux, on retrouve le personnage, Fin, et l'île de Lewis avec plaisir pour une enquête nous faisant remonter les méandres du passé. Du suspense, de bons personnages, une intrigue haletante, tout est réuni pour en faire un très bon moment de lecture.

Un deuxième tome très prenant. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. L'histoire reprend la même structure que le premier tome. On suit Fin qui essaye de reconstruire sa vie en retrouvant ses racines, en parallèle de l'histoire de Tormod, le père de Marsaili. Celui ci est atteint d'une démence sénile, et si il perd peu à peu pied avec sa vie actuelle il revit très clairement sa jeunesse à travers des flashbacks.

On pourrait reprocher à l'auteur d'avoir suivi exactement le même schéma que pour L'île des chasseurs d'oiseaux, mais j'ai trouvé ce tome tout aussi intéressant et bien construit. Même si on entrevoit assez vite la vérité, il y a un certain nombres de choses qui ne s'éclaircissent qu'à la toute fin. J'avais très envie de retrouver le personnage de Fin, j'ai donc été un peu déçue au début de ma lecture en voyant la place que prenait Tormod dans cette intrigue. Mais son histoire était tout aussi intéressante.

Comme dans le premier livre nous retrouvons des descriptions grandioses de l'Ecosse. J'ai pu aller visiter ce pays il y a quelques années et cette lecture a fait remonter beaucoup de souvenirs. Et rien que pour ça, c'est un vrai plaisir de lire cet auteur !

En bref, j'accroche vraiment avec ce qu'écrit Peter May ! Je vais m'empresser de terminer cette trilogie !

Une seconde histoire mêlant drame familial et enquête policière, un choix judicieux de la part de P. May. Cependant à l’inverse du premier tome de cette trilogie, l’histoire m’a semblé quelque peu moins bien ficelée. J’ai trouvé que l’histoire était porteuse de longueurs durant certains moments, lors de certaines descriptions de l’environnement. Mais bien évidemment, finalement, le dénouement l’emporte sur les petits détails désagréables.

J'ai lu le tome 2 avant le 1 mais rien ne m'a manqué. J'ai adoré ce policier original car on découvre l'enquête grâce à deux visions, l'une grâce à d'anciens souvenirs qui font surface dans la tête d'un des personnages et l'autre sous l’œil de l'enquêteur. Et aucun ne sait ce que l'autre sait sauf nous ! De plus, les descriptions du paysage nous font voyager. Les personnages sont très attachants ce qui contribue au succès de ce tome.