Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 476
Membres
1 012 370

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Ajouter un commentaire


Liste des commentaires

Commentaire ajouté par PausecafeBD 2022-01-14T09:20:41+01:00
Or

Une super livre qui permet de faire le point sur nous même afin de limiter notre consommation et notre lien à l'argent qui ne mène à rien. Merci pour cette lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par yggy89 2022-02-08T21:16:50+01:00
Argent

Défi : Vivre pendant 1 an minimum sans argent.

Pour cela, l'auteur se dote d'une préparation plus ou moins minutieuse avec la mise en place de règles de vie à s'imposer, et également une réflexion sur la cohérence de la recherche du "no money" et la pénibilité entre temps et achat. Un exemple concret de ce rapport de pénibilité : Comment manger du pain sans argent ? le faire soi-même, donc trouver les matières premières, les outils de fabrication, ou alors système de troc ou sinon récolter des graines germées de seigle pour le remplacer. Voici un exemple des réflexions que peut avoir l'auteur avant de passer 1 an sans argent.

De même, l'idée de dépenser de l'argent pour vivre sans argent a le mérite d'être posée dans ce livre. Effectivement, pour l'auteur, il n'est pas question de révolution à vivre sans argent. Son point de vue consiste à penser que nous pouvons changer notre système avec les outils qui l'ont créé : l'argent et le pétrole. Il suffirait donc juste de les rediriger vers la création de biens/services non destructeurs pour faire la transition avant un système sans argent/pétrole.

Ce point de vue, aujourd'hui très démocratisé, via les différents mouvements liés à la transition (Villes en transition, la transition énergétique, …), peut être plus ou moins décrié. Il est clair que la transition peut également être une supercherie permettant aux grandes multinationales (et tous d'ailleurs) de ce monde de recouvrir leur paillasson de vert et de se greenwashiser en pensant que cela "suffit" à se redonner une conscience tout en saccageant de plus en plus la planète et les rapports sociaux...

D'autre part, l'auteur nous présente, dans son livre, un tas de références pratico-pratiques permettant d'entrer dans le monde du gratuit et du partage.

La récup' peut aller loin, et sans choquer l'auteur, mais plutôt en y trouvant un quelque chose d'inventif où l'on pourrait également y trouver du provocant et du profit,...Plus besoin d'élevage, mais construisons toujours plus de routes et de bolides, et peut-être parviendront nous à faire la même chose avec les humains...! Je caricature évidemment, mais ces débordements sont présentés dans le livre de manière non critiquée, ce que je trouve dérangeant. Pourquoi ? Pour ne pas fâcher ?

Par contre, d'un autre côté, un livre qui a l'air très intéressant m'a mis l'eau à la bouche, sur les conseils de l'auteur dans le livre. Aujourd'hui, nous avons clairement tout perdu de ces gestes si naturels il y a de ça quelques décennies. Et ce n'est pas être rétrograde que de le dire!

"Mentalement, physiquement, émotionnellement, spirituellement, notre santé s'améliore dès que l'on commence à vivre de la manière que l'on considère comme adéquate, quel que soit notre choix" (Mark Boyle). C'est tellement vrai dans nos sociétés occidentales, où nous avons LE CHOIX mais dans lesquelles nous nous bornons à nous mettre des barrières dès que la société de consommation nous le demande... Pensons un temps soit peu, à l'autre côté de l'hémisphère, où "la nécessité est mère des inventions", au risque réel de mourir si il n'y a pas de solutions ou d'aide extérieure.

Autre réflexion intéressante sur les pièces de la maison, qui, avec la mondialisation, se sont vus agrémentées d'accessoires coupant littéralement les échanges, discussions pour rendre amorphes et spectateurs ses habitants... Vous voyez de quoi je veux parler : la TV. Où est-elle généralement installée ? Dans le living-room, autrement appelé salon, et traduit en français, "la pièce à vivre".

Mark Boyle, en réalisant cette expérience de vivre sans argent et penseur de "la nécessité, mère des inventions" se définit comme un idéaliste réaliste. Ce sont deux termes intéressants à mettre ensemble pour déstructurer les clivages que l'on peut trouver entre les bobos, hippys et ceux qui vivent sans argent par manque de moyens... On arrive vite sur une pente glissante où l'immense majorité des détracteurs va pouvoir s'engouffrer et critiquer sans vergogne toute tentative d'explication!

Le contraste entre le tout numérique et la simplicité volontaire est intéressant à souligner. Pour Mark Boyle, il est aujourd'hui plus facile de vivre sans argent grâce au net et ces nombreux projets de plateformes collaboratives. Cela peut être évidemment un sujet à débattre. La décroissance est-elle un concept prenant en compte les technologies créées par ce système qu'elle veut exécrer ? Ou s'agit-il simplement d'une transition, d'une amorce vers la réelle décroissance ? le sujet a le mérite d'être posé dans le bouquin.

Mark Boyle fait place à plusieurs références comme Gandhi, Rob Hopkins, Easterlin,...avec des réflexions sur le bonheur, le consumérisme, la propriété des objets qui élèvent la pensée et font prendre de la hauteur par rapport à l'autre côté pratico-pratique de son mode de vie (qui est indispensable dans le livre, bien sûr).

Son système de SEL "Freeconomy", dont les mérites y sont vantés et rendu comme indispensable pour son année de "sans argent" abonde dans ce sens du numérique essentiel aujourd'hui.

Des réflexions peuvent également prêter à sourire car c'est grâce à sa médiatisation qu'il parvient à établir ses bases et même réussit à voyager sans frais et donc sans argent. Cependant, et c'est grand bien de l'annoncer, l'auteur a le mérite de souligner cet avantage pouvant être considéré comme incohérent. C'est tout à l'honneur de Mark Boyle de le remarquer. Il ne se considère par hors système mais profite de sa notoriété plus ou moins grande pour faciliter grandement ses relations sociales.

C'est un témoignage qui montre qu'il est possible et réalisable de vivre sans argent, à condition de bien préparer ce changement lorsqu'on a de l'argent...

Cela ne remet bien sûr pas du tout en cause son courage, sa persévérance, pour affronter une vie complètement différente et nouvelle que la majorité des gens ne pourraient réaliser, qui plus est, dans un pays au climat froid et humide qu'est l'Angleterre.

Un vrai journal de bord amélioré dans lequel on plonge dans la vie quotidienne de Mark Boyle, montrant aussi bien les étapes pour chier dans un trou que pour tenter de conserver sa relation amoureuse.

Ce livre a de l'intérêt mais montre clairement des limites, justement quand l'auteur déclare ne pas vouloir revenir à "sa vie d'avant". Même s'il ne s'agissait alors plus du même bouquin, comment pourrait-il concilier son mode de vie avec une vie de famille, la vieillesse ? Je ne veux pas chercher des poux là où le défi sportif est également trop présent à mon goût mais ce sont des idées que j'aurais bien aimé voir abordées dans ce livre. Au final, bien que très entouré, c'est tout seul qu'il s'endort dans sa caravane...Attention, nous pouvons être 2 à nous endormir dans le même lit et nous sentir incroyablement seuls également, il est vrai.

L'autosuffisance n'est pas un but pour Mark Boyle, il faudrait plus réfléchir à la "suffisance collective" et chercher à relier les gens de manière interdépendante et simple, selon une étude de R. Dunbar privilégiant des communautés de maximum 150 personnes.

"Il est bien plus facile d'apprendre à quelqu'un à semer une graine que de le convaincre de le faire". L'auteur nous montre cette idée qu'instiller ces valeurs de gratuité, de solidarité à des personnes non-initiées et assouvies à cette société de consommation n'est pas chose aisée. L'argent conditionne dans notre société actuelle, les relations humaines et leur sécurité. Sécurité dans le sens noble, pas celui de la répression.

L'argent nous fait sentir en sécurité mais également incroyablement seuls si l'on ne se rend pas compte de la superficialité de nos relations avec l'argent. Or, la vie sans argent oblige à tisser des liens, de l'horizontalité entre les gens et donc de l'interdépendance, gage de solidarité et de vie.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode