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Commentaires de livres faits par lianne80

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Commentaires de livres appréciés par lianne80

Extraits de livres appréciés par lianne80

date : 04-10-2015 par Spika
Je n’aime pas le silence, il appelle les mauvaises pensées.
Je laisse souvent entrer les bruits. Le ronflement des moteurs et les mots roturiers des piétons. Ils pénètrent par la fenêtre et me rassurent. Les chuintements, les claquements, les cris, les rires, les raclements. Le bruit du frigo, le sifflement des moustiques.
Les vibrations de mon téléphone contre le bureau laqué, comme les palpitations d’un cœur à l’étroit.
Et chaque fois, le même phrasé trivial au bout du fil, les mêmes gorges calcinées, gavées de fumée jusqu’aux lèvres. Et cette question qui revient sans cesse :

Tu es disponible, Iris ?

Je suis toujours disponible.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 30-04-2015 par Amaranth
Je n'aime pas l'été. Il est l'excuse qui dénude vos corps et le leurre qui les rapproche.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Je n'ai jamais aimé la mer.
Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n'ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c'est plus gras, c'est plus trouble et plus limoneux que le pot d'aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c'est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l'ivresse.
Avez vous apprécié cet extrait ? +14
— Bon, je veux que tout le monde forme un cercle, dit-elle sans se formaliser des froncements de sourcils des bâtards quand elle les invita à se rassembler au centre du vestibule. Maintenant, tenez-vous tous par la main.

— Si vous vous imaginez que je vais chanter Kumbaya, vous avez perdu la tête, marmonna le blond.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
La trouille, pour moi, c'est une vieille maîtresse. Une longue sangsue visqueuse, nichée dans les replis de mon ventre et dans le canal de mes vertèbres, furtive comme un ver solitaire, mais toujours prompte à mordre quand la situation patine, quand les couteaux sont tirés, quand l'ennemi charge. Elle s'y connaît alors pour m'entortiller l'intestin, pour me sucer l'échine, pour me coller une gentille chair grenue. Mais à force de la fréquenter, j'ai fini par m'y habituer ; c'est un peu comme la face rongée d'un lépreux, le premier regard est éprouvant, mais à la longue, on finit par se blinder. La trouille, j'avais donc cru l'apprivoiser, je lui avais rogné les crocs, je savais pavoiser pour la traiter avec mépris, pour garder le masque crâne du dur à cuire. N'empêche, ce coup-ci, j'accusai le choc. [...]
D'un seul coup, tout le Palais curial s'était tourné vers moi.
Épinglé. Pire que le pilori.
Soudain, Ciudalia s'avisait de l'existence très louche de Benvenuto Gesufal.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4


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