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Le lieutenant produisait toujours cet effet-là sur les flics de base, nota Peabody. Ce n’était pas seulement son allure qui impressionnait, sa silhouette longiligne, ses courtes boucles brunes si souvent ébouriffées, où brillaient des reflets cuivrés. Non, c’était son visage qui attirait immanquablement l’attention. Ses yeux ambrés, dont la couleur évoquait celle d’un bon whisky irlandais ; la fossette qui creusait son menton volontaire, juste au-dessous d’une bouche sensuelle.
Afficher en entierOn combat mieux les fantômes quand on est en mesure de les reconnaître.
Afficher en entierLa vérité n'est jamais offensante.
Afficher en entierL'homme sera toujours un prédateur pour l'homme.
Afficher en entierLes êtres humains, pour la plupart, ont tendance à se complaire dans leurs habitudes.
Afficher en entier- Dallas, je déteste être dérangé quand j'ai les mains dans une cervelle.
Afficher en entierCependant, même l'imperfection a un but.
Afficher en entierElle s’accroupit pour examiner le corps. Le Brochet n’était plus qu’un sac d’os aux cheveux clairsemés. Il avait les yeux et la bouche grands ouverts, il ne lui restait que quelques dents. Les gens comme lui profitaient rarement des soins médicaux et dentaires gratuits auxquels ils avaient droit.
Il devait être né à la fin du siècle dernier, estima Eve. Mais vu l’état de malnutrition dans lequel il se trouvait, même s’il n’avait pas été assassiné, il n’aurait pas vécu beaucoup plus longtemps.
Afficher en entierLa femme avait un teint rouge brique qui contrastait de façon saisissante avec le bleu très pâle de ses yeux. De courtes mèches noires s’échappaient du képi réglementaire. Il manquait un bouton au manteau de son uniforme, ses chaussures étaient éraflées et crottées. Eve faillit la réprimander vertement pour sa tenue débraillée, cependant elle s’abstint. Elle comprenait que, quand on faisait un travail aussi peu ragoûtant, on n’eût pas envie de se mettre sur son trente et un.
Afficher en entierL’univers d’Eve, depuis qu’elle avait rencontré Connors, était à des années-lumière de ce monde-là. Elle évoluait désormais dans un décor somptueux, où les sols étaient en bois ciré, où l’air embaumait les fleurs fraîches disposées dans des vases en cristal et le parfum enivrant de la richesse.
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