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Extrait du tome 8 Conspiration du crime

L'ordinateur continua à égrener des noms. Certains lui parurent vaguement familiers. Quand on arriva aux administrateurs du laboratoire de recherche, Eve sursauta.

-Connors, Carlotta Zemway...

-Stop! aboya-t-elle en serrant les poings. Nom d'un chien! il ne peut pas rester en dehors de mes affaires?

-Reformulez la question...

-Boucle-la, toi!

Elle ferma les yeux, soupira.

-Bon... imprime-moi cette fichue liste.

-Erreur système. Impossible répondre à demandes multiples et simultanées.

Eve mordit les lèvres pour ne pas hurler.

Au bout de vingt longues minutes, la machine daigna enfin cracher les documents. Eve s'en empara et quitta son bureau. Elle traversa à grands pas l'espace réservé aux inspecteurs pour gagner le secteur malodorant où assistant et adjudants trimaient, parqués dans des box grands comme des mouchoirs de poche.

-Peabody, je dois m'absenter. J'en ai pour deux heures au maximum. Quand vous aurez fini votre travail, je veux que vous me trouviez un marteau.

-Pardon?

-Vous avez bien compris. Un énorme marteau. Ensuite, vous irez dans mon bureau et vous me démolirez le nid à poussière qui me sert d'ordinateur.

-Ah...

Peabody, qui était une jeune femme avisée, se garda bien de ricaner.

-Je pourrais peut-être appeler la maintenance.

-Oui, et surtout prévenez-les que j'ai la ferme intention de les zigouiller tous, jusqu'au dernier. Quand je les aurais tués, j'en ferai des confettis que je disperserai aux quatre vents. Et comme on ne retrouvera jamais leur cadavre, je ne serai même pas condamnée.

-Je leur signalerai que vous n'êtes pas satisfaite de leur travail.

-Le mot est faible, Peabody.

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Extrait du tome 7 Les bijoux du crimes

-C'est malheureusement un fantasme que je n'ai pas les moyens de m'offrir. En revanche, ce soir, j'en ai réalisé un autre. Figurez-vous que Connors m'a vue en tenue d'Eve.

-Peabody, espèce de midinette!

Pleurant et riant à la fois, Eve l'entoura de ses bras. Cette fois, elle l'étreignit de toutes ses forces.

-Je vous retrouve enfin, murmura-t-elle.

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Extrait du tome 7 Les bijoux du crimes

-Si vous voulez bien patienter un instant, je préviens la direction.

-Parfait.

Eve et Peabody s'assirent dans les fauteuils les plus proches, près d'une fontaine.

-Hmm, ça sent bon, soupira Peabody, les reins confortablement calés par un coussin doré. Ils doivent mettre du parfum dans le système de climatisation. Ce qu'on est bien, ici. Voilà le genre d'endroit où j'aimerais vivre.

-Vous me semblez incroyablement frivole, ces temps-ci.

-C'est Noël qui me fait ça. Waouh! regardez ce canon, chuchota Peabody en fixant un regard admiratif sur un homme aux cheveux blonds décolorés qui passait dans le hall. Pourquoi un type aussi beau a-t-il besoin d'une agence de rendez-vous?

-Pourquoi les gens en général en ont-ils besoin? C'est nul.

-Je n'en suis pas si sûre, rétorqua Peabody qui se pencha pour ne pas perdre le beau blond de vue. On gagne du temps, on s'épargne de la fatigue et des larmes. Je devrais peut-être tenter ma chance.

-Ce type n'est pas pour vous, décréta Eve.

-Qu'est-ce que vous en savez? s'indigna Peabody. Il est tout à fait à mon goût.

-Essayer donc de discuter avec lui et vous déchanterez vite. Il est imbu de lui-même, ça crève les yeux. Au bout de dix minutes de conversation, vous bâilleriez à vous en décrochez la mâchoire.

-Eh bien, on ne parlerait pas. On se contenterait de se donner du plaisir.

-Là aussi, vous seriez déçue. Je vous garantis que c'est un amant déployable. Il est comme Narcisse, amoureux de sa jolie petite gueule. Que sa partenaire prenne du plaisir ou non, il s'en fiche éperdument.

A cette instant, l'adonis oxygéné sortit un miroir de sa poche et s'examina avec un bonheur si évident que Peabody soupira:

-Pourquoi faut-il que vous ayez toujours raison? Ça m'agace.

-Regardez ces deux-là, murmura soudain Eve. Ils sont tellement éblouissants qu'il faut des lunettes de soleil pour les contempler.

-Ken et Barbie.

Comme Eve la considérait d'un air ahuri, Peabody soupira de nouveau.

-Vous n'aviez pas de poupée Barbie quand vous étiez enfant?

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Extrait du tome 7 Les bijoux du crimes

-Salut, lieutenant.

-J'ignorai que tu étais déjà rentré.

Il reposa la chemise. Elle avait mal dormi, se dit-il. Il y avait dans son regard la lassitude et les ombres des mauvais jours.

-Je me suis dêpêché.

Elle s'élança vers lui, se blottit dans les bras qu'il ouvrit, et respira son parfum.

-Alors c'est vrai? murmura-t-il. Je t'ai manqué?

-Laisse-moi tranquille, tu veux?

-D'accord.

Elle était si bien contre lui, leurs corps étaient faits l'un pour l'autre, comme les deux moitiés d'un même fruit. Elle pensa à la bague que lui avait montrée Jeremy Vandoren, ce bijou qui était une promesse de bonheur.

-Je t'aime, souffla-t-elle d'une voix tremblante. Pardon de ne pas te le dire plus souvent.

Elle était au bord des larmes. Alarmé, il massa doucement sa nuque contractée.

-Qu'y a t-il, Eve?

-Pas maintenant.

Elle s'écarta, prit entre ses mains le visage de son mari.

-Je suis si contente que tu sois de retour, que tu sois à la maison.

Elle l'embrassa, et il sentit dans son baiser cette passion qui ne cessait de l'émerveiller. Il y perçut aussi le besoin éperdu de tout oublier.

-Tu étais en train de te changer?

-Oui. Hmm... encore, murmura-t-il en lui mordillant la lèvre inférieur.

-A mon avis, les vêtements sont superflus, dit-elle en lui dégrafant son pantalon.

-Tu as absolument raison.

Il la débarrassa adroitement de son holster.

-J'adore te désarmer, lieutenant.

Vive comme l'éclair, elle le plaqua contre la penderie.

-Je n'ai pas besoin d'une arme pour te soumettre à ma volonté.

-Prouve-le.

Quand elle referma les doigts sur son sexe, il réprima un tressaillement.

-Une fois de plus, tu as perdu tes gants. Tes mains sont glacées.

-Des récriminations?

-Pas le moindre.

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Extrait du tome 7 Les bijoux du crimes

Eve décocha un coup d’œil à Connors qui tendit sa tasse à Peabody.

-Eh bien, je vous laisse travailler, fit-il.

Il passa dans la pièce voisine et referma la porte.Dès qu'il eut disparu, Peabody chuchota:

-Il est toujours aussi beau, le matin?

-Le matin, l'après-midi, le soir. Et surtout la nuit.

Peabody poussa un soupir rêveur.

-Vous êtes sûre qu'il est humain?

-Je n'en suis pas convaincue, rétorqua Eve avec un petit rire.

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Extrait du tome 7 Les bijoux du crimes

-Voilà justement pourquoi tu es le meilleur flic que je connaisse.Pour toi,une victime n'est pas simplement un nom sur un dossier numéroté.C'est un être humain.

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Extrait ajouté par percabeth76 2017-06-26T12:26:11+02:00

1

Elle rêvait de mort.

La lumière rouge de l'enseigne au néon palpitait contre les vitres crasseuses tel un cœur furieux. Les flaques de sang qui luisaient sur le sol passaient tour à tour du noir au vermillon. Noir, vermillon. Ombre, lumière.

Elle était recroquevillée dans un coin de la sordide petite pièce. Une gamine maigre, aux cheveux bruns emmêlés, aux yeux mordorés, de la couleur du whisky que l'homme buvait quand il avait de l'argent pour s'en payer. La souffrance et l'horreur avaient éteint ces yeux immenses, répandu sur le visage le blanc cireux de l'agonie. Elle fixait, hypnotisée, la lumière rouge qui ricochait sur les murs, sur le sol. Sur lui.

Lui qui, étendu par terre, baignait dans son sang.

Un grondement sourd roulait dans la gorge de la fille.

Et dans sa main, le poignard était rouge de sang.

Il était mort. Elle le savait. Elle sentait l'odeur cuivrée de la mort qui empuantissait l'atmosphère. Elle n'était qu'une enfant, mais l'animal en elle reconnaissait cette odeur, la craignait et s'en repaissait.

Son bras l'élançait. Il le lui avait cassé. Le feu lui mordait le ventre. Il l'avait violée. Son propre sang et celui de l'homme se mêlaient sur son corps.

Mais il était mort. C'était fini. Elle ne risquait plus rien.

C'est alors qu'il tourna la tête, lentement, telle une marionnette dont on tire les ficelles. La terreur la suffoqua.

Gémissant, elle se rencogna dans l'angle où elle s'était traînée pour lui échapper. Il la regardait. Sa bouche morte s'étira dans un affreux rictus.

Tu ne te délivreras jamais de moi, ma petite. Je suis une part de toi. Pour toujours. Je suis en toi. Pour toujours. Et maintenant, papa va encore devoir te punir.

Il se hissa sur ses genoux. Le sang tombait en grosses gouttes de son visage, de son dos, dégoulinait des plaies qu'il avait aux bras. Quand il fut debout et s'approcha en titubant, elle hurla.

Ce hurlement la réveilla. Eve enfouit sa figure dans ses mains pour étouffer les cris hystériques qui lui cisaillaient la gorge, pareils à des éclats de verre. Son cœur cognait si fort dans sa poitrine que c'en était douloureux.

La peur l'étreignait, courait en frissons glacés le long de sa colonne vertébrale. Elle se raidit, tenta de se ressaisir. Elle n'était plus une enfant désemparée. Elle avait grandi, elle était désormais une femme adulte, un policier capable de protéger les autres... et elle-même.

Elle ne se trouvait plus seule dans une sinistre chambre d'hôtel. Elle habitait la demeure de Connors. Connors...

Penser à lui, répéter son nom la calmèrent.

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