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Extrait ajouté par Dan-1 2021-02-06T20:22:26+01:00

Jamais à cent pour cent, mais ce nouveau logiciel est bien plus performant que les précédents. Il va nous fournir une analyse biométrique du locuteur : la forme de son larynx, du palais, du nez et même du crâne qui est la caisse de résonnance des sons que l'o produit. Il nous donnera aussi la fréquence de vibration des cordes vocales. Même si le suspect parle dans une langue différente de celle avec laquelle on la compare, on peut établir la correspondance.

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Extrait ajouté par damodeo 2021-01-09T19:11:04+01:00

La culpabilité qu'elle éprouvait depuis toute petite était bien celle que son père lui avait transmise malgré lui. Elle n'avait jamais été coupable de rien, si ce n'est d'être la fille d'un homme hanté par la honte. Mais ce traumatisme n'était pas le sien et elle n'avait pas à en porter le fardeau. Elle était libre. Et cette fois, elle le ressentait plus fort que jamais.

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Extrait ajouté par damodeo 2021-01-09T19:06:48+01:00

Je veux te parler de Timshel. Ce mot de la Bible se traduit par: ''tu peux''. C'est un mot à la fois grisant et terrifiant parce qu'il dit une chose fondamentale sur l'homme: contrairement aux animaux qui fonctionnent à l'instinct, l'homme est libre de choisir ses actions. Il est libre de faire le bien ou le mal. Il peut contrôler ses instincts. Il peut influencer sa nature. Or faire le bien demande un effort. Et c'est lorsque l'homme fait cet effort qu'il devient pleinement humain. Un effort d'autant plus important que la vie nous tente sans cesse pour nous pousser à choisir la facilité du mal. Et toi, malgré tes doutes, tes angoisses, tes peurs, tu as été grande et tu as toujours choisi le bien. Je voudrais que, quoi qu'il arrive, tu n'oublies jamais que tu as eu cette force. Si un jour tu perds confiance en toi, si tu ne t'estimes plus, souviens-toi de ce mot: Timshel, ''tu peux''.

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Extrait ajouté par Paraffine 2020-11-05T17:27:57+01:00

Et c’est là qu’elle la vit, juchée sur une butte, l’ombre de sa carcasse massive s’avançant vers eux : sa maison d’enfance, celle sur laquelle jamais elle n’aurait imaginé que les phares de la police viendraient un jour projeter leur funeste danse.

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Extrait ajouté par Alias-Rosiel 2020-04-02T13:10:42+02:00

Il ne jouait pas à être une autre personne, il était cette autre personne.

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Extrait ajouté par Alias-Rosiel 2020-04-01T20:00:20+02:00

À l'époque, j'ai cru que je pourrais l'aider et le changer. Ma vie de couple n'aura été qu'une lutte.

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Extrait ajouté par Alias-Rosiel 2020-04-01T18:52:57+02:00

Comme il eût été facile de s'abandonner au bonheur. Mais comme il était malhonnête de faire croire que tout allait mieux.

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Extrait ajouté par magaliB 2019-10-29T23:24:40+01:00

Sarah ouvrit les yeux et fixa le plafond de sa cellule. D’où provenait ce bruit qui l’avait tirée de son sommeil ? Le cerveau engourdi par les molécules d’anxiolytiques, elle se redressa maladroitement sur sa couchette et regarda autour d’elle.

Une lueur morne irradiait du néon du couloir jusque sous la porte blindée et, avec la même luminosité blafarde, son réveil indiquait 5 h 53 du matin. Au loin, le vrombissement fatigué de la ventilation, une toux précédant le grincement d’un sommier usé et, dehors, la complainte étouffée du vent qui frottait entre les barbelés des remparts. Tout semblait normal.

La journée qui s’annonçait était certes particulière pour elle. Aucune raison que la prison et les trois cents autres détenues changent leurs habitudes.

Sarah suspendit sa respiration. Son ouïe à l’affût venait de saisir l’onde singulière qui différait de la familière litanie pénitentiaire. Diffuse, à peine perceptible, elle n’en était pas moins flagrante, maintenant qu’elle en devinait l’origine : le quartier des gardiennes. Des voix, bourdonnantes, nerveuses.

Elle repoussa ses couvertures et déroula la plante de ses pieds sur le sol glacé. Elle contourna le cabinet de toilette d’où s’échappait une âcre odeur d’urine, suivit le coin du lavabo de sa main et se posta devant la lourde porte verte, les yeux à hauteur du judas. La rumeur mouvementée était désormais plus distincte.

Sarah colla son oreille sur le métal froid de la porte et, cette fois, elle en fut certaine, quelqu’un approchait. Au cliquetis rythmé du trousseau de clés qui frappait contre sa ceinture, la démarche de l’individu était hâtive. Précipitée même.

Et soudain, les deux coups réglementaires résonnèrent dans la cellule. Suivirent les claquements des clés dans la serrure et le grincement des gonds. La porte s’ouvrit sur la découpe massive de la gardienne en chef.

— Sarah Geringën, habille-toi.

La lumière blanchâtre du couloir avait surgi dans la cellule avec autant d’agressivité que l’ordre qu’on venait de lui jeter à la figure.

— Pourquoi ? rétorqua Sarah en fixant la femme dans les yeux. Ma sortie est programmée à 8 heures du matin. Il n’est même pas 6 heures.

La gardienne, boudinée dans son uniforme, frotta son double menton comme si elle venait d’être piquée par un insecte.

— Il y a quelqu’un qui veut te voir.

— Qui ?

— Je ne sais pas et j’ai mieux à faire que de répondre à tes questions.

Sarah avait scruté son interlocutrice comme elle l’aurait fait jadis en interrogeant un suspect. Son empressement, son autorité zélée et ses gestes nerveux trahissaient l’inconfort.

Cette femme était mal à l’aise. Soit parce qu’elle n’était pas d’accord avec l’ordre qu’on lui avait demandé d’exécuter. Soit parce qu’elle avait peur de révéler à Sarah l’identité de son visiteur.

Les deux femmes dépassèrent les portes blindées derrière lesquelles sommeillaient les âmes noires des autres détenues. De leurs cellules émanaient des effluves de Javel qui étouffaient avec peine les odeurs de transpiration.

— Plus vite !

Cette entorse à l’emploi du temps perturbait la préparation mentale à laquelle Sarah s’était soumise en vue de ce jour exceptionnel, celui de sa libération. Dès qu’elle aurait mis un pied en dehors du centre pénitentiaire d’Oslo, elle serait assaillie par les journalistes. « Êtes-vous soulagée d’avoir été acquittée dans l’affaire du Vatican ou en colère après un an derrière les barreaux ? » « Qu’envisagez-vous de faire maintenant ? » Elle garderait le silence, incapable de répondre. Parmi la foule des curieux, elle apercevrait peut-être Christopher, mais ne céderait pas à la tentation de le rejoindre. Sa mère et sa sœur voudraient la serrer dans les bras, et son père se tiendrait comme toujours à l’écart. Arrivée à la maison parentale, elle leur servirait ce qu’ils voulaient entendre : le bonheur d’être enfin libre.

— On va où exactement ? demanda Sarah.

— Dans le bureau du directeur.

— C’est lui qui a demandé à me voir ?

— Il te le dira lui-même.

La surveillante frappait déjà à la porte de la direction.

— Entrez ! répondit une voix crispée.

Sarah gonfla ses poumons, vérifia l’ancrage de ses pieds dans le sol. Elle reconnut immédiatement le directeur des services pénitentiaires qui se levait de son bureau pour lui tendre la main, mais elle s’immobilisa. Une seconde personne se trouvait dans la pièce.

— Je n’ai pas besoin de vous présenter Stefen Karlstrom, dit le petit homme à lunettes.

Épaules carrées, entre quarante-cinq et cinquante ans, le crâne rasé, le directeur de la police d’Oslo avait fait un pas vers Sarah.

— Je… suis heureux de te voir, commença Stefen.

En l’espace d’une année, Sarah avait perdu dix kilos et ce qui était naguère de la minceur avait pris la dérangeante apparence de la maigreur. Elle n’arborait plus sa queue-de-cheval, mais une coupe courte et désordonnée qui faisait ressortir ses yeux d’un bleu glacial. Que restait-il de sa redoutable camarade de combat qu’il avait côtoyée dans les forces spéciales ? Qu’était devenue l’inspectrice solide qu’il avait dirigée pendant près de dix ans ?

— Pourquoi es-tu là ? lui demanda Sarah.

— Assieds-toi, je t’en prie, suggéra-t-il.

Sarah n’aimait pas ce cérémonial. Tout était trop lent, trop solennel. Elle obtempéra pour en finir.

Stefen parla comme s’il récitait une leçon trop fraîchement apprise.

— Je n’ai malheureusement pas une bonne nouvelle à t’annoncer.

Sarah ne cilla pas.

Le directeur fit grincer le cuir de son fauteuil en changeant de position.

— C’est à propos de ton père, lâcha Stefen. Il nous a quittés…

La voix de Stefen se délita dans un silence aussi épais que les murs de la prison.

Sarah refusa l’information. Cette nouvelle n’avait rien à faire dans le programme qu’elle s’était fixé pour la journée.

— On a appris sa mort cette nuit…, reprit Stefen.

Cette fois, le mot « mort » la frappa, mais la peine ne fut pas immédiate. Elle avait grandi à côté de ce père, sans jamais vraiment le connaître. Quand il travaillait encore et que sa sœur et elle étaient des petites filles, ses reportages de guerre le menaient au bout du monde. Lorsqu’il rentrait, il ne parlait que très peu et ne participait pas à la vie de famille. Depuis sa retraite, il était une présence calme et toujours distante. Un être déjà absent de son vivant. Intellectuellement, sa mort était presque un non-événement. Mais au fond de son cœur, Sarah sentit une fissure et, malgré elle, sa gorge se serra.

— Et pourquoi c’est toi qui viens me l’annoncer ?

Stefen rassembla ses mains et laissa échapper un profond soupir.

— Parce qu’il a été assassiné.

Le cerveau de Sarah s’électrisa, libérant l’adrénaline qui se propagea dans tout son corps. Il lui sembla soudain qu’elle émergeait d’un long sommeil.

— Assassiné ? Mon père ?

Stefen hocha la tête.

— Sarah, je suis tellement désolé, je…

— Ça n’a aucun sens. Aucun !

Le directeur de la police caressa son crâne dégarni.

— Je sais que c’est difficile à croire.

— Et ma mère ? demanda Sarah soudain tremblante.

— Elle va bien. Elle n’était pas chez elle lorsque c’est arrivé : elle a passé la nuit chez ta sœur, elles devaient venir ensemble à ta sortie de prison.

— Mais ce n’est pas possible… Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

— Une voisine était sortie promener son chien, il s’est mis à aboyer devant le portail de tes parents et elle n’a pu l’empêcher de monter jusqu’à la maison. Elle a couru et l’a rattrapé au pied de l’escalier. La porte avait été fracturée. Personne ne répondait à ses appels. Elle a immédiatement alerté la police. Il était 22 h 30. La patrouille dépêchée sur les lieux a découvert le cadavre de ton père dans son bureau à l’étage.

Sarah réprima un haut-le-cœur.

Stefen approcha une main vers son épaule, mais elle l’écarta.

— De quoi est-il mort ?

— On ne sait pas encore… Les équipes scientifiques sont sur place. La porte d’entrée a été forcée, c’est tout ce que l’on sait.

— Un cambriolage qui a mal tourné, murmura Sarah.

Stefen avait l’air de chercher ses mots. Sarah guettait ses lèvres, prête à saisir le premier son qui en sortirait. Il la regarda droit dans les yeux.

— Sarah, l’état dans lequel on a retrouvé ton père ne peut pas être le résultat d’une bavure de cambrioleur. Pas avec cette mise en scène.

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Extrait ajouté par Whale 2019-09-19T12:57:48+02:00

Stefen parla comme s'il récitait une leçon trop fraîchement apprise.

- Je n'ai malheureusement pas une bonne nouvelle à t'annoncer.

Sarah ne cilla pas.

Le directeur fit grincer le cuir de son fauteuil en changeant de position.

- C'est à propos de ton père, lâcha Stefen. Il nous a quittés…

La voix de Stefen se délita dans un silence aussi épais que les murs de la prison.

Sarah refusa l'information. Cette nouvelle n'avait rien à faire dans le programme qu'elle s'était fixé pour la journée.

- On a appris sa mort… cette nuit, reprit Stefen.

[…]

- Et pourquoi c'est toi qui vient me l'annoncer ?

Stefen rassembla ses mains et laissa échapper un profond soupir.

- Parce qu'il a été assassiné.

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