Commentaires de livres faits par lilitth
Extraits de livres par lilitth
Commentaires de livres appréciés par lilitth
Extraits de livres appréciés par lilitth
Jackson se mordilla les lèvres, puis fit entendre un toussotement gêné.
— Elle était… euh… elle était sous la douche quand je suis entré. Nue, évidemment. Tu vois…
Il hocha la tête, comme s’il prenait le temps de revoir la scène.
— Toute nue et toute mouillée.
Le cœur de Trace s’arrêta de battre.
— Tu l’as vue nue ?
— Nue comme un ver. Oui.
Jackson était un ami et un compagnon de combat, aussi Trace tâcha-t-il de se maîtriser.
— Et tu as regardé? demanda-t-il entre ses dents.
— C’est que… c’était difficile de ne pas le faire….
Il s’approcha du véhicule. Une main sur la portière, l’autre sur la carrosserie, il jeta un regard à l’intérieur. Ah ! Elle était réveillée. Ses grands yeux tuméfiés lui mangeaient le visage.
Il se pencha un peu plus, pour lui parler. Il ne vit son pied qu’un dixième de seconde avant qu’il ne s’écrase sur son visage.
Il fit un bond en arrière.
– Putain de m…
L’attaque l’avait pris par surprise. Merde, ça faisait mal. Son nez pissait le sang.
Il avait déjà compris et cherchait comment se tirer au mieux de cette situation délicate.
— Jackson ?
Il poussa un gémissement sourd. Cette interruption était vraiment malvenue…
— Qu’est-ce qui se passe ? murmura-t-elle avec une voix altérée de désir.
Elle effleura son menton de ses lèvres et les parois de son vagin se refermèrent autour de ses deux doigts.
— Désolé, chérie, dit-il.
— Désolé de quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Ce n’était pas facile à dire…
— Ton frère…
— Mon frère ? Quoi mon frère ?
Puis soudain elle comprit, et jeta des regards affolés autour d’elle, tout en essayant de lui échapper.
— Où est-il ? demanda-t-elle.
— Jackson ? appela au même moment la voix de Trace, quelque part entre le lac et la maison.
— Seigneur, gémit-elle en devenant écarlate. Ça ne va pas recommencer…
La voix de Reid résonna étrangement dans son petit salon habituellement silencieux, où nul homme n’avait jamais pénétré. Elle le regarda venir vers elle, seulement vêtu d’un short de sport, que ses hanches retenaient à peine. Elle remarqua après coup qu’il s’était assis à côté d’elle, tant elle avait été distraite par la vision de son torse nu.
— Tu vas gober les mouches si tu gardes la bouche ouverte comme ça, Lu.
Elle s’empressa de la refermer et reporta les yeux sur son livre, qui aurait aussi bien pu être écrit en hébreu pour ce qu’elle en avait compris.
— Tu devrais passer une chemise quand on ne fait pas de rééducation, dit-elle.
— Pourquoi ? Moins je porte de vêtements, mieux je me sens. Je n’ai enfilé un short que par égard pour ta pudeur.
Il laissa passer trois secondes, observa sa réaction et éclata de rire. Vexée, Lucie lui lança son livre à la tête mais il le rattrapa d’une main. Reid se révélait décidément très irritant.
— Détends-toi, Lu, il n’y a rien de mal à contempler la plastique d’un homme quand elle est effectivement admirable. En fait, il s’agit même de ta première leçon.
— « Comment mater correctement quelqu’un ? », ricana-t-elle.
— Non. « Comment faire pour se faire mater. »