Commentaires de livres faits par Lilou
Extraits de livres par Lilou
Commentaires de livres appréciés par Lilou
Extraits de livres appréciés par Lilou
Ce livre m'a fait beaucoup rire, même si le fond est un peu dommage car toutes ces personnes (il ne faut pas nier qu'il y en a un certain nombre parmi nos fonctionnaires), coutent une fortune à l'état français et mettent à mal l'opinion concernant nos administrations.
Un de mes romans préférés.
Il est raconté avec tant de délicatesse et de tacts...
Un livre bouleversant et tellement vrai mes larmes ont coulé longuement avec ce récit...
Sans rentré dans le morbide vous vivré au fil des pages le drame de ce garçon, sa reconstruction qui sera longue car on ne guérit jamais de ce genre de maltraitance on vit avec ...
Une famille qui a ses blessures aussi mais qui seras là pour lui une femme formidable et des enfants remarquable de gentillesse et de courage...
Vous vivré le parcourt d'un enfant abîmé détruit dans ses chairs et son âme...
La question peu t'on se remettre d'un tel traumatisme .
Pour moi non connaissant trop bien se mal...
On survie avec ses maux et ses douleurs...
Un livre qui traite le sujet avec beaucoup de pudeur...
Je le recommande, pour que certaine personne puisse comprendre ce mal qui est ( l'inceste) le pire mot qui existe ...
Attention ce forum contient des spoilers ! Vous voilà avertis.
Concernant ce livre de Poe, j'ai honteusement jeté l'éponge... Malgré une très bonne écriture, un perfectionnisme dans ses histoires où rien est laissé au hasard et une traduction par Monsieur Baudelaire en personne, Poe ne m'a pas séduite.
J'espérais de l'émotion, du frémissement, du fantastique ! Des nouvelles vieilles (trop vieilles ?) qui ne trouvent plus écho dans le genre fantastique tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Pour résumer, je ne conseillerai pas ce livre à quelqu'un qui veut lire Poe c'est certain ! Mais plutôt Les contes macabres.
C'est un ouvrage passionnant, et passionné, bien étrange. Au premier chapitre, je me suis dit que je n'allais pas aimer. Puis, ne voulant pas m'arrêter là, j'ai poursuivi ma lecture et me suis prise au jeu des anecdotes et au style de l'auteur. Je n'avais jamais lu Jean teulé, et son écriture est plus une orature, on y retrouve toutes les caractéristiques de l'oralité. J'ai beaucoup aimé le principe des chapitres courts, racontant un événement précis, avant de passer à un autre, plus éloigné dans le temps, et pourtant extrêmement lié au chapitre précédent. Surtout, j'ai plaint Charles IX, jeune homme mal entouré, ayant régné trop tôt et donc impressionnable, qui n'a effectivement jamais eu de bol. Toutes ses décisions, toutes ses tentatives pour régner, être un bon roi, ont fini dans le sang, et pour la plupart du temps, bien malgré lui. On plonge dans sa folie, qui nous semble, au vue de son caractère, inévitable, et on comprend qu'il télescope la St Barthélémy sur ces pauvres lièvres, cerfs, chiens et autres. Les chapitres s'enchaînent bien, et on ne peut s'empêcher de rire parfois de la méchante ironie qui a frappé Charles IX tout au long de sa vie. Ce qui m'a vraiment gêné par contre, c'est la vision qui est donnée de Catherine de Médicis ! Certes, elle était superstitieuse, et c'était une époque de complot, mais les historiens la ré-habilitent peu à peu désormais. On est loin de la Catherine de Médicis décrite ici, empoisonneuse, méchante, voire cruelle. Il ne faut pas oublier que la majorité de nos reines de France ont une mauvaise réputation, pour la simple et bonne raison qu'elles étaient étrangères : Allemande, Espagnole, Italienne, Autrichienne...d'ailleurs Jean Teulé l'exprime bien en surnommant Elisabeth "la teutonne". C'est effectivement toujours par leurs nationalités étrangères qu'on désignait les reines de France, dont il fallait toujours se méfier et qui n'étaient que la matérialisation des alliances. Je pense donc que de ce côté là, il y a un problème, même s'il ne s'agit, peut-être, que d'enfoncer le clou pour stigmatiser le mauvais entourage de Charles IX, et renforcer cette impression de manque de chance et de mauvais entourage qui ont précipités tous ces malheurs.
On partage à travers ce livre la souffrance des femmes de ce temps avec les traditions propres à cette région, ces femmes qui on dû refouler leurs sentiments amoureux et maternels pour coller avec les souhaits des hommes et des moeurs de SEGOU grande cité à la croisée des routes qui relient l'Afrique à l'Occident.
C'est vraiment une belle et heureuse surprise d'avoir découvert ce roman, avec toute son émotion, sa simplicité et sa belle écriture.
Sublimement attachant :)
Dans ce troisième volet la lumière se lève sur les mystères de l'histoire.
Très ancrée sur le mythe, on ne peut que se délecter de l'art de conter de Madame Calmel.
Malgré tout, ce voile qui se lève prend le pas sur la passion et l'érotisme dont sait si bien nous abreuver l'auteur et j'ai trouvé ça dommage. Nos amis s'affadissent au prix des explications (parfaites d'ailleurs) en y sacrifiant la beauté de leur amour.
A mes yeux, les personnages secondaires ont pris une place plus intéressante que nos héros. Mounia, Marie de Dreux, Jane de Commiers, Aymar de Grolée et l'immonde Philippe de Montoison ont davantage ravi ma lecture qu'Algonde, Philippine, Sidonie et leurs moitiés.
J'allais me lasser de lire quand les 50 dernières pages ont eu un revirement bouleversant, happant mon attention jusqu'à oublier les minutes qui s'écoulent. La fin (qui en appelle une autre) m'a laissée seule avec mon roman, les yeux brillants de peine, un spleen au fond du coeur.
Beaucoup d'émotions, c'est vraiment un chef-d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent !! Le lecteur ne peut que se remettre en question après ça !!
Ce livre est un bijou !
Je me suis vraiment beaucoup attachée à Ayla , dans le tome un et le tome deux , continuant à suivre ses traces est aussi bien que le un quoi que pas pareil car elle n'a pas le même age , et les mêmes "personnes" avec lesquels elle vit.
On suit également Jondalar quelques temps avant d'enfin les deux se rencontrent...
Le style de cet auteur est spécial et me plait beaucoup!!J'attend d'avoir le troisième avec impatiente!
Un livre a lire!
Dans ce livre, il retrace toute la période de la Saint Barthélémy, vue par le roitelet. Manipulé par sa famille, il ne se rend pas compte des manipulations qui l’amèneront à prendre cet ordre. Dès les premières pages, on parle de 6 à 10 morts seulement, c’est tout dire ! De ces regrets, de son traumatisme, on verra toute sa descente aux enfers, un allez simple vers la folie avec des dialogues épurés, des personnages certes pas très profonds. Mais comme je vous le disais, nous avons là une lecture de voyage. Un fast food littéraire qui prend bien. On y a quelques petites anecdotes comme la blague du premier avril, l’imposition du début d’année au 1er Janvier, le muguet du premier Mai…
Mais c’est quoi cet évènement ?
Le massacre de la Saint Barthélémy est le massacre des protestants déclenché à Paris le 24 Août 1572 et étendu par la suite à une vingtaine de grandes villes dans les semaines suivantes. Au départ, Catherine de Médicis et Charles IX, aux vues du déficit financier du Royaume décident de remettre au Conseil certains protestants, dont Gaspard de Coligny et font marier Marguerite de Valois au prince Henry de Navarre, afin de sceller l’alliance entre catholiques et protestants et en finir avec cette guerre de religions. Le mariage est célébré le 18 Août 1572 (pour ceux qui veulent plus d’infos, un film qui date certes mais qui est encore efficace s’intitule la Reine Margot)
L’évènement déclencheur est la tentative d’assassinat de Coligny. Le roi va au chevet de celui-ci et lui promet justice afin de calmer les tensions dans le royaume. Les Guise font donc mine de se retirer de la capitale, laissant le roi et la reine mère seuls avec les Huguenots. Le roi réunit le soir même le Conseil étroit composé de la reine mère, le duc d'Anjou, le garde des sceaux René de Birague, le maréchal de Tavannes, le baron de Retz, et le duc de Nevers. On ne sait pas exactement les débats de ce conseil mais le massacre fut organisé. Les autorités municipales de Paris furent convoquées. Il fut décidé de fermer les portes de Paris. A minuit, les cloches des églises devaient sonner. A ce moment-là, tous les protestants de la capitale devaient être assassinés par la foule.
A partir de ce massacre, la question religieuse devait être totalement changée en France. Les protestants seront vivement encouragés à se convertir. La France devient alors véritablement la petite fille de l’Eglise catholique.
Conclusion
Il reste encore beaucoup de parts d’ombre sur cet évènement. On ne sait pas vraiment si le complot visant à la Saint Barthélémy venait des Guise ou de la famille royale. Le roi Charles IX était-il fou ou était-il manipulé par son conseil ? Le massacre aurait-il pu être évité ? Nous ne le saurons probablement jamais mais cet évènement a profondément marqué l’Europe et pour longtemps.