Commentaires de livres faits par Lilysatis
Extraits de livres par Lilysatis
Commentaires de livres appréciés par Lilysatis
Extraits de livres appréciés par Lilysatis
« Louve » est le premier album jeunesse de Fanny Ducassé, jeune artiste française. Avec des illustrations aux couleurs de l'automne, des pages remplies de feuilles d'arbre rouges, oranges, et jaunes, nous suivons l'histoire d'une jeune femme aux cheveux roux, Louve, qui vit au fond des bois avec ses renards. Nous découvrons sa vie quotidienne, entre dégustation de crêpes et chocolat chaud, et danse au coin du feu dans la forêt.
Mais Louve porte aussi une étrange malédiction, qui fait s'enflammer ses cheveux roux dès qu'elle éprouve une émotion trop vive. Dur dur d'apprécier les plaisirs quotidiens !
Un jour, alors qu'elle se promène dans les bois, elle fait la connaissance d'un homme-loup. Dès lors, s'engage une douce danse pour s'apprivoiser l'un l'autre.
Fanny Ducassé nous offre ici un conte où la tendresse se mêle aux jeux, à la connaissance et à l'acceptation de soi, puis à l'amour véritable, celui qui brise toutes les malédictions.
Les dessins sont particuliers, délicats, chauds et vivants, et nous font voyager dans la forêt de Louve. Les textes sont empreints de la même magie et de la même poésie, et racontent une histoire d'amour et d'amitié qui plaira aux enfants, comme aux plus grands.
Gemma Malley a créé un univers vraiment crédible, avec une humanité capable des pires atrocités pour survivre. Les ressources naturelles sont officiellement au cœur des préoccupations, alors que derrière le manteau, les Légaux se croisent au marché noir pour acheter le dernier sérum conçu. Les Surplus sont traqués et parqués, pour en faire de dociles animaux domestiques, sans droit à la parole ou à la pensée. Le récit alterne entre les points de vue des différents protagonistes, donnant une dynamique intéressante à l'intrigue, et permettant de comprendre ce que chacun fait et pourquoi. Les pensées d'Anna dans son journal nous montrent la façon dont elle évolue au fil des pages, de manière assez intime pour que le lecteur se prenne d'affection pour elle. Si Anna est la seule à bénéficier de ce traitement de faveur, Peter ou encore Sheila ne laisseront personne indifférent, tout comme Mrs Pincent (dans un autre registre).
« La Déclaration » est un roman dystopique, dans une société proche de la nôtre, et soulevant des questions très actuelles, comme le problème de ressources naturelles ou encore la peur de mourir. Les thèmes y sont traités de manière très juste, si juste que la lecture en est oppressante.
Il manque peut-être un peu d'action pour garder le jeune lecteur en haleine, mais l'émotion et la poésie sont là. Un premier tome entre douceur et douleur, à lire pour les amoureux des loups et des plaines enneigées.
Cécile Guillot a le don de manier les mots avec douceur et délicatesse, tout en faisant passer des émotions puissantes. Maëlys a grandi, elle a mûri, et elle affronte désormais les épreuves de sa vie avec bravoure. J'ai aimé la suivre dans ses derniers pas sur son chemin spirituel, dans ces Ardennes que décrit si bien Cécile.
La Magie est très présente, dans l'histoire et dans la façon dont elle est narrée. Les points historiques comme spirituels ou mythiques sont très intéressants à lire, sans jamais alourdir le récit. J'ai appris pas mal de petites choses, et j'ai très envie d'aller me promener dans ces forêts.
Ce fut un bonheur d'accompagner Maëlys dans ces trois tomes, j'attends maintenant avec impatience le recueil de nouvelles qui est prévu. :p
Et c'est bien de cela dont il est question dans ce roman. Face aux « Errants », Marion et ses amis n'ont qu'une seule solution : compter les uns sur les autres, et fuir.
Bien ancré dans les paysages réalistes des Vosges, l'univers du roman est terrifiant et à la fois, très humain. Écrit du point de vue des adolescents, on assiste à la dure bataille qu'ils mènent pour survivre, entre les zombies qui les prennent en chasse et les émotions exacerbées face à la menace.
Un très bon roman de zombie, dont j'ai hâte de lire la suite !
J'ai particulièrement aimé l'univers victorien nimbé de steampunk, et il me tarde d'en découvrir davantage dans la suite.
(J'avais été folle d'Henri dans "Les Larmes Rouges", mais Thadeus parvient à se mettre au niveau sans problème ! ^^)
Vanessa Terral maîtrise la nouvelle, un format difficile à gérer. Elle ne s'embarrasse pas de détails superflus pour aller directement à l'essentiel, et donne à ses personnages une envergure cohérente et humaine, et une relation charmante.
Un premier pas dans la romance réussi pour Vanessa !
J'admets ne pas avoir été très emballée par Ellie et son histoire, mais la façon dont est racontée la vie de Jennifer m'a véritablement pris aux tripes. Le mélange des époques, des événements, donne à l'histoire une dynamique intéressante. Il m'a été impossible d'arrêter de tourner les pages, je voulais absolument savoir pourquoi, comment, et qui !
Le roman est une très belle histoire d'amour marquée par des instants manqués, comme il en arrive tous les jours...
Le rythme est soutenu et enlevé par les nombreuses scènes d'action, et le style de l'auteure fait mouche à chaque phrase.
En bref, c'est une histoire d'anges et de démons, mais avec plus, beaucoup plus...
Dès les premières pages, nous sommes happés dans un monde sombre et pourtant délicat. Les mots s'enchaînent avec poésie jusqu'à atteindre leur paroxysme avec une fin que l'on n'attend pas toujours.
Le format nouvelle est parfois trop court pour s'imprégner d'un texte, mais ici, Cécile parvient à nous immerger totalement dans ses histoires.
Toutes les nouvelles sont magnifiques, mais ma préférence va à "Dans la chambre d'enfant", qui est poignant dans la souffrance de l'héroïne. "La fille aux barbelés" est également un superbe texte décrivant la cruauté de la société.
On retrouve ici tout le charme de la chick-lit bien écrite, avec ce petit plus dû à l'originalité de la situation, justement.
Les héros sont insolites mais très réalistes, les évènements aussi, et l'écriture du point de vue de Chloé donne une note rocambolesque à l'histoire. J'ai beaucoup ri pendant ma lecture, tout en me passionnant pour le monde de la chaussure. ;)
Le franc-parler et le caractère original de l'héroïne, le charisme de Sytry (oui, oui, un pur bonbon ce garçon), la maîtrise du scénario, les rebondissements, et surtout, la plume de Cécilia, font qu'on voyage en pleine tension des années 40 en France.
L'un des points forts du roman (autre que Sytry :P) est justement cette immersion dans l'Histoire de cette époque, avec un réalisme époustouflant.
En bref, un second tome encore meilleur que le premier, et un troisième qu'on attend avec une très grande impatience.
Le monde imaginé par Andréa est incroyable de réalisme. Les noms des villes, des personnages, les différents titres dans l'armée, tout était cohérent. Je pouvais même visualiser les décors, les petits villages, palper l'ambiance tendue des camps de soldats. J'entendais l'écho des canons, les lames qui s'entrechoquaient, j'étais complètement sur le champ de bataille. Ce roman est une immersion totale dans un autre univers pourtant pas si éloigné du nôtre.
La fin m'a pris aux tripes, on s'attend à tellement de choses, et quand ça arrive, on se dit qu'on était à mille lieues d'imaginer ça. Andréa a réussi à me scotcher du début à la fin, avec des rebondissements, des pensées et des dialogues, des situations heureuses et difficiles, sans jamais une fausse note. Un gros coup de cœur pour moi.
Que serait l'Angleterre de Victoria si l'équipe de Van Helsing n'avait pas éliminé la menace vampire ? Vous le découvrirez en lisant ce chef d’œuvre.
Beaucoup de sensualité dans ces nouvelles, de l'humour aussi, de la passion, le tout cuisiné avec ardeur et une bonne dose de désir. Christy sait décrire l'érotisme avec talent, et raconter l'amour avec goût.
J'ai apprécié le style d'écriture, les tournures de phrases et le vocabulaire recherché. Un réel plaisir à lire !
J'ai beaucoup aimé le style de Nathy, une écriture adulte et maîtrisée, sans fioriture. Tantôt chantants, tantôt tranchants, les mots dansent jusqu'à la dernière ligne. En refermant le livre, on n'en sort pas vraiment. Il reste dans la tête, il fait réfléchir, Dante et Camille sont toujours présents, bien après la lecture. Un roman que je relirai avec plaisir.
L'auteur glisse des traits d'humour qui font mouche à chaque fois, sa plume, tour à tour pleine d'émotion et vive dans l'action, nous plonge dans le monde incroyable de Nod, "le pays où les vampires bronzent toute l'année"...
Nous retrouvons donc R et Julie quelques semaines seulement après les événements de la fin de « Vivants », et pour ceux qui n'auraient plus en mémoire leurs péripéties, un discret rappel des faits permet de ne pas être perdu.
« Vivants » était une jolie histoire pleine de poésie et de questionnements. « The Burning World » pousse la réflexion plus loin, jusqu'à délaisser le couple étonnant formé par R et Julie. Alors qu'ils œuvraient pour répandre le remède de la guérison pour les zombies, ils se retrouvent face à un groupuscule mystérieux qui veut prendre le contrôle de ce qu'il reste du monde.
R apprend à refonctionner comme un être humain et se pose toujours autant de questions. Sa vie précédente, qu'il essaie d'enfouir, ressurgit et laisse apparaître un homme à mille lieux de celui qu'il voudrait être. Julie se bat contre ses démons et montre un côté sombre qui laissera des traces.
« The Burning World » est une sorte de road-trip dans un monde ravagé, des quêtes personnelles qui deviennent celles de la survie de l'humanité, des choix qui marqueront chacun des personnages.
Dès les premiers mots, on retrouve l'univers de « Vivants ». L'écriture est chargée, comme si elle voulait nous offrir toute la palette possible des émotions, mais elle happe. Le roman est beaucoup plus lourd que le précédent, et détonne par son caractère extraordinaire : jamais je n'aurais pensé avoir droit à une telle épopée après la fin pleine d'espoir de « Vivants ».
Isaac Marion a un don pour les mots et les personnages, il décrit les situations sans prendre de gants et nous jette dans son histoire sans filet, en amenant une tension sur les derniers chapitres qui empêche de fermer le livre avant la fin. C'est bien mené, bien écrit, et ça surprend.
Je ne suis pas déçue par ce roman que j'attendais depuis des années !