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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-31T14:32:28+02:00

Quand je perçois une chaise, il serait absurde de dire que la chaise est dans ma perception. Ma perception est, selon la terminologie que nous avons adoptée, une certaine conscience et la chaise est l'objet de cette conscience. A présent, je ferme les yeux et je produis l'image de la chaise que je viens de percevoir. La chaise, en se donnant maintenant en image, ne saurait pas plus qu'auparavant entrer dans la conscience. Une image de chaise n'est pas, ne peut pas être une chaise. En réalité, que je perçoive ou que j'imagine cette chaise de paille sur laquelle je suis assis, elle demeure toujours hors de la conscience.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-31T14:32:19+02:00

Ce qui peut surprendre, c'est qu'on n'ait jamais senti l'hétérogénéité radicale de la conscience et de l'image ainsi conçue. C'est sans doute que l'illusion d'immanence est toujours restée à l'état implicite. Autrement on aurait compris qu'il était impossible de glisser ces portraits matériels dans une structure synthétique consciente sans la détruire, couper les contacts, arrêter le courant, rompre la continuité. La conscience cesserait d'être transparente pour elle-même ; partout son unité serait brisée par les écrans opaques, inassimilables. En vain des travaux comme ceux de Spaier, de Bühler, de Flach ont-ils assoupli la notion même d'image, la montrant toute vivante, pénétrée d'affectivité et de savoir ; l'image, passant au rang d'organisme, n'en demeure pas moins un produit inassimilable pour la conscience. C'est pour cette raison que certains esprits logiques, comme F. Moutier4, ont cru devoir nier l'existence des images mentales pour sauver l'intégrité de la synthèse psychique.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-31T14:32:06+02:00

Au premier coup d'œil de la réflexion, nous allons nous apercevoir que nous commettions jusqu'ici une double erreur. Nous pensions, sans même nous en rendre compte, que l'image était dans la conscience et que l'objet de l'image était dans l'image. Nous nous figurions la conscience comme un lieu peuplé de petits simulacres et ces simulacres étaient les images. Sans aucun doute, l'origine de cette illusion doit être cherchée dans notre habitude de penser dans l'espace et en termes d'espace. Nous l'appellerons : illusion d'immanence. Elle trouve chez Hume son expression la plus claire.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-31T14:31:56+02:00

Mais nous verrons plus loin que ces affirmations reposent sur une erreur. En fait, la confusion est impossible : ce qu'on est convenu d'appeler « image » se donne immédiatement comme telle à la réflexion. Mais il ne s'agit pas ici d'une révélation métaphysique et ineffable. Si ces consciences se distinguent immédiatement de toutes les autres, c'est qu'elles se présentent à la réflexion avec certaines marques, certaines caractéristiques qui déterminent aussitôt le jugement « j'ai une image ». L'acte de réflexion a donc un contenu immédiatement certain que nous appellerons l'essence de l'image. Cette essence est la même pour tout homme ; la première tâche du psychologue est de l'expliciter, de la décrire, de la fixer.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-31T14:31:43+02:00

Malgré quelques préjugés sur lesquels nous aurons bientôt à revenir, il est certain que, lorsque je produis en moi l'image de Pierre, c'est Pierre qui est l'objet de ma conscience actuelle. Tant que cette conscience demeurera inaltérée, je pourrai bien donner une description de l'objet tel qu'il m'apparaît en image, mais non de l'image en tant que telle. Pour déterminer les caractères propres de l'image comme image, il faut recourir à un nouvel acte de conscience : il faut réfléchir. Ainsi l'image comme image n'est descriptible que par un acte du second degré par lequel le regard se détourne de l'objet pour se diriger sur la façon dont cet objet est donné. C'est cet acte réflexif qui permet le jugement « j'ai une image ».

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