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Extrait ajouté par neicna16 2019-05-11T09:05:03+02:00

Quand le van se gara devant la maison, je regardai par la fenêtre pour voir Bones derrière le volant. Il coupa le moteur, les yeux tournés vers les champs dorés et les collines. Ses épaules imposantes semblaient trop larges pour le van, et il se frotta la lèvre inférieure d’un air pensif, comme s’il réfléchissait.

Je le regardai, m’attendant à le voir manifester plus ouvertement sa joie.

Une minute passa avant qu’il ne sorte enfin du van et ne se dirige vers la porte d’entrée.

Je m’y précipitai et l’ouvris avant même que sa main n’ait eu le temps de toucher la poignée. Je scrutai son visage à la peau si pâle, ses yeux bleus brillants. Il avait une barbe naissante, parce qu’il ne s’était pas rasé ce matin. Comme la nuit de notre rencontre, il semblait brisé. Mais ce n’était pas de la colère que je voyais dans ses yeux – seulement de la défaite.

Je continuai de le dévisager, essayant de comprendre sa réaction. Mon père avait enfin accepté l’homme que j’aimais dans notre famille. Il n’y avait donc aucune raison d’être de mauvaise humeur. Bones était un homme au tempérament mélancolique, mais cette heureuse occasion aurait mérité un sourire.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

Sans me quitter des yeux, il referma la porte derrière lui, puis le silence de la maison nous enveloppa. On n’entendait plus que nos respirations – ainsi que le battement frénétique de nos cœurs. Bones me fixait d’un air maussade, comme s’il ne savait pas comment répondre à la question.

Cela n’avait pas de sens.

— Qu’est-ce qui s’est passé ?

Il poussa un bref soupir, ses narines dilatées. Il me contourna enfin en prenant soin de ne pas me toucher. Il se dirigea vers le canapé dans le salon et s’y laissa tomber, les bras sur les genoux.

Je n’avais même pas eu un baiser.

— Allez, tu me fais peur.

Il joignit les mains et les frotta l’une contre l’autre en les fixant du regard, comme s’il était plus intéressé par ces signes de nervosité que par moi.

Je m’assis à côté de lui, sentant la chaleur qui rayonnait de son corps.

— Mon père m’a dit qu’il t’accepterait. Mais on dirait que tu es revenu avec des mauvaises nouvelles.

Il parla enfin :

— Parce que c’est le cas.

J’avais peur depuis que je l’avais vu rester assis une minute entière dans son van. J’avais peur depuis qu’il ne m’avait pas embrassée en rentrant. Mais ce n’était rien comparé à ce que je ressentais maintenant.

— Griffin ?

Il tourna la tête vers moi, croisant mon regard avec ses yeux brillants.

— Il a changé d’avis, bébé.

J’écarquillai les yeux et pris une grande inspiration qui bomba ma poitrine. Mon père et moi avions eu une longue conversation, et il avait pris sa décision. Je lui avais dit que j’aimais tant cet homme que je n’attendrais plus d’avoir sa bénédiction. Cette conversation s’était bien passée, et ma famille avait enfin passé le cap.

— Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce que tu lui as dit ?

Il lui aurait suffi de se taire et d’écouter mon père parler. Qu’avait-il fait pour s’attirer ses foudres ?

— La vérité, répondit-il en se tournant à nouveau vers moi. Il m’a dit qu’il était prêt à me donner sa bénédiction, mais que je devais répondre à une dernière question…

— Quelle question ?

Il soupira, comme s’il ne voulait pas répondre.

— Il voulait savoir comment nous étions tombés amoureux. Il dit que tu es têtue et agressive, et que tu n’aurais jamais accepté de sortir avec moi dans ces conditions. Il voulait que je lui explique comment ça s’était passé. Il m’a posé la question alors qu’il connaissait déjà la réponse. Mais il voulait l’entendre de ma bouche.

En temps normal, j’aurais été mortifiée que mon père sache quelque chose d’aussi intime sur ma vie personnelle, mais j’étais bien trop bouleversée par sa décision pour y penser.

— Et tu lui as dit… ?

Il hocha la tête.

— J’ai envisagé de mentir. Mais si j’en suis arrivé là avec ton père, c’est grâce à mon honnêteté. Mon intégrité est la seule chose qu’il respecte chez moi. Je n’allais pas tout gâcher.

J’enfouis mon visage entre mes mains, me coupant de l’homme à mes côtés et de tout ce qui m’entourait. Juste au moment où je pensais avoir ce que je voulais, je perdais tout.

— Je lui ai dit que j’avais promis d’épargner ta famille tant que tu te donnerais à moi.

Je fermai les yeux, même si mon visage était déjà dissimulé derrière mes mains.

— Putain…

— Il a pété les plombs. Il m’a menacé avec son flingue. Il m’a collé son canon entre les deux yeux et m’a demandé de disparaître. S’il me revoit, il me tuera. Et je le crois. S’il ne m’a pas tué dans son bureau, c’est uniquement pour toi.

— Ce n’est pas possible…

Je baissai lentement les mains et balayai le salon du regard. Mon cœur battait la chamade, mais je me sentais vide à l’intérieur, d’humeur sombre, comme si j’avais perdu tout ce que j’étais.

Il se pencha en avant, les avant-bras sur les genoux, la tête inclinée vers le sol.

Je restai assise en silence, avec l’impression de sentir tous mes os se briser. Ma tête me faisait souffrir comme jamais. C’était un genre de tristesse que je n’avais encore jamais ressenti. Bones m’avait dit qu’il m’aimait, et je l’avais rejeté. Mais cette peine n’était rien comparée à ce que je ressentais maintenant. J’avais tout fait pour que notre relation aille de l’avant, j’avais tout donné pour garder l’homme que je n’aurais pas dû aimer. Mais nous étions dans une impasse.

Nous ne pouvions plus avancer.

Bones tourna la tête vers moi, son regard pragmatique empli de la même tristesse. Ses pommettes saillantes et sa mâchoire ciselée étaient celles d’un homme qui ne ressentait rien. Sans afficher d’émotion, comme si nos vies ne venaient pas de se briser devant nous, il me regarda comme si tout cela ne l’affectait pas autant que moi.

— Je suis désolé, bébé.

— Tu es désolé ? murmurai-je.

Je ravalai la boule dans ma gorge, mais ne pourrais retenir les larmes qui étaient sur le point de couler. Je m’étais réveillée plus heureuse ce matin-là que je ne l’avais été depuis longtemps. Dès que Bones était parti, j’avais imaginé son retour à la maison. Je nous avais imaginés commençant notre vie commune. J’avais imaginé sa demande en mariage : il n’aurait pas mis un genou à terre ou fait quoi que ce soit de romantique, mais j’aurais quand même adoré.

Il posa la main sur ma joue, puis son front contre le mien.

— J’ai tout fait pour te garder. J’ai fait mes preuves. J’ai joué le jeu. J’ai fait tous les sacrifices qu’ils m’ont demandés. Ton père n’allait jamais m’accepter. Il cherchait toujours une raison… et maintenant il en a une.

— Mais il a dit…

— Peu importe ce qu’il a dit. Il a changé d’avis.

Je fermai les yeux, sentant les larmes perler entre mes cils.

— Je n’arrive pas à y croire.

Il prit ma main sur ma cuisse et la serra.

— Je ne peux pas…

— Je sais, bébé.

Il avait raison depuis le début. Il savait que nous étions voués à l’échec. Il n’y avait jamais eu aucun espoir. Ma famille ne pourrait jamais oublier les crimes commis par le père de Bones. Nous serions toujours séparés par un champ de bataille.

— La manière dont notre histoire a commencé ne devrait pas avoir d’importance. Ce qui devrait compter, c’est ce qu’elle est devenue.

— Il ne voit pas les choses de cette manière. Il ne les verra jamais de cette manière.

— C’est ma vie…

Il secoua légèrement la tête.

— Il ne voit pas non plus les choses comme ça. Il a dit que tu lui en voudrais pendant quelque temps, mais qu’un jour, tu le remercierais. Tu épouseras un homme bien qui te traitera correctement… et tu m’oublieras.

— Je ne t’oublierai jamais. Je ne veux personne d’autre.

Il ferma les yeux.

Je lui serrai plus fort la main. Bien qu’il soit juste à côté de moi, je le sentais s’éloigner de plus en plus. Je sentais mon cœur se déchirer en deux de façon irréparable. Je voyais toute ma vie changer, toute raison de vivre m’échapper. Je ne pouvais m’imaginer avec un autre homme – avec qui que ce soit d’autre que Bones. J’avais déjà planifié notre vie entière. Ma famille était ce que j’avais de plus important, mais ils ne devraient pas avoir autant de pouvoir sur mon avenir. Je n’étais plus une gamine de seize ans. J’étais une femme adulte qui savait exactement ce qu’elle voulait.

— J’ai essayé de faire les choses bien. J’ai essayé de montrer à ma famille l’homme que tu es vraiment. J’ai essayé de vous rapprocher, de faire en sorte que vous vous acceptiez. Mais s’ils ne peuvent pas nous accepter… alors tant pis pour eux.

Bones ouvrit les yeux et se dégagea de mon étreinte pour soutenir mon regard. Il eut d’abord l’air de ne pas comprendre, puis son regard s’attendrit.

— Tu es l’homme que je veux… C’est comme ça.

Si je devais partager mon temps entre Bones et ma famille, qu’il en soit ainsi. Si je devais affronter la déception et la désapprobation de mon père, qu’il en soit ainsi. Si je devais voir ma famille moins souvent parce qu’ils ne supportaient pas l’homme que j’aimais, j’étais prête à faire ce sacrifice.

— Bébé, dit-il en me soulevant le menton. Ça compte beaucoup pour moi.

— Je t’aime…

Quand je battis des paupières, des larmes coulèrent.

— Je t’aime plus que je n’ai jamais aimé un autre homme. Je ne peux pas vivre sans toi… Et je ne le souhaite pas. Je ne veux de personne d’autre comme mari. Ce que nous avons est réel, intense, beau. Je sais que notre relation n’a pas commencé de la meilleure manière… Mais je ne changerais rien.

Ses doigts glissèrent sur mon cou, juste au-dessus de mon pouls, puis le long de mon épaule. Son regard fouilla le mien, puis il glissa la main sous ma robe pour sentir mon cœur battre. Il resta immobile un long moment, comme s’il comptait le nombre de battements par minute.

— Tu es la seule femme que j’ai jamais aimée. Et tu seras la seule que j’aimerai jamais. Il n’y a rien que je ne ferais pas pour toi, aucun sacrifice. Et c’est pour cette raison que je ne te laisserai pas faire ça.

Je fouillai son regard. Mon cœur accéléra douloureusement l’allure quand je surpris la défaite dans sa voix.

— Je sais que ce n’est pas ce que tu veux. Peut-être pas maintenant, parce que tu es bouleversée et émue mais, avec le temps, ta famille te manquera. Tu regretteras la proximité que tu as avec tes parents et ton frère. Si tu restes avec moi, ça ne fera que t’éloigner d’eux. N’oublie pas pourquoi nous avons fait tout ça… parce que tu as besoin de ta famille. Je ne te ferais jamais ça. Je ne te prendrais jamais les gens qui comptent le plus à tes yeux.

Il releva les yeux vers moi.

— Je sais ce que c’est de perdre sa famille. C’est déprimant. On se sent seul, vide. J’aimerais que ma mère soit encore en vie. J’aimerais avoir un frère ou une sœur. J’aimerais avoir quelqu’un… Mais je n’ai plus personne. Même si je t’aime, même si je te désire…, dit-il en secouant la tête. Je ne veux pas que tu sois seule… pas même si c’est pour être avec moi.

— Ils seraient toujours ma famille…

— Ce ne serait pas la même chose. Tu peux toujours trouver un autre homme pour me remplacer, mais tu ne remplaceras jamais ta famille.

— Je ne veux pas te remplacer…

— Moi non plus.

Il parlait d’un ton ferme, même si je pleurais.

— Nous n’avons pas le choix. C’est comme ça.

Il retira la main posée sur mon cœur et me prit par la nuque. Il me fixa d’un regard dur teinté de tristesse.

— Non…, geignis-je.

Il posa les lèvres sur mon front et m’attira contre son torse. Ses bras puissants se refermèrent autour de moi, et il me serra fort contre son corps chaud et dur. Son menton se posa sur mon crâne, et il respira avec moi.

Je pleurai contre son torse, incapable de m’arrêter. J’étais sortie avec d’autres hommes beaux et intéressants – des hommes qui avaient réussi dans la vie. Mais aucun n’arrivait à la cheville de Bones. Je l’aimais de tout mon cœur, même si je savais que je n’aurais pas dû. C’était un amour que je ne pouvais expliquer à personne. Je pouvais me disputer avec mon père jusqu’à la fin des temps, il ne comprendrait jamais ce que je ressentais pour cet homme. Pourtant, il prétendait qu’il aimait ma mère d’une manière qu’on ne pouvait décrire avec des mots, ce qui n’était pas très différent de ce que j’éprouvais pour Bones.

— Je ne peux pas faire ça.

Chaque fois qu’il inspirait, sa poitrine se bombait contre la mienne. Je sentais les frissons qui parcouraient son corps, les infimes signes de son émoi. Je sentais les tremblements de ses mains, son cœur brisé sous sa puissante poitrine. Il ne dit pas un mot, mais il n’en avait pas besoin. Je savais qu’il était aussi brisé que moi. Peut-être encore plus.

— Moi non plus.

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Cela faisait un mois qu’il était parti et, même si j’avais cessé de pleurer tout le temps, j’étais toujours bouleversée. C’était comme s’il était parti la veille, me donnant un dernier baiser. Son tableau me tenait compagnie autant qu’il me brisait le cœur.

Mais je ne pourrais jamais l’enlever.

Je sentais sa présence partout, surtout dans mon cœur. Je rêvais de ses baisers, de son large corps au-dessus du mien. Parfois, je rêvais que nous nous regardions l’un l’autre, ses yeux d’un bleu intense plongés dans les miens d’un air possessif. Cet homme était imprimé si profondément dans mon cœur que la trace y resterait pour toujours.

Personne ne l’effacerait jamais de mon souvenir. Il y aurait toujours quelque chose – une cicatrice.

Je me demandai si la douleur cesserait un jour. Je ne pouvais même pas regarder un autre homme sans en être malade. Quelqu’un m’avait draguée à la boulangerie, l’autre jour. Il était grand et beau, mais je lui avais à peine accordé un regard.

Il n’était pas Bones.

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J'étais un homme mauvais - un tueur et un criminel. J'avais fait couler le sang. Je bandais quand je tirais sur mes ennemis. J'étais un homme de l'ombre. J'aimais la gnôle, les femmes. et les armes. J'aimais payer pour baiser, parce que j'étais sûr d'avoir ce qui me plaisait. J'aimais ne rien ressentir, à part une rage meurtrière.

Elle était une fleur qui n'appartenait qu'au soleil. Elle avait besoin d'être protégée, d'onduler dans le vent sous le ciel bleu. Elle était innocente, pure et belle. Elle voulait un mari, un père pour ses enfants. Elle voulait dîner avec sa famille tous les dimanches sous les oliviers. Elle voulait tout ce que la vie pouvait lui offrir - toute la beauté, l'espoir et la sérénité.

Je n'étais pas assez bien pour elle.

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— Je veux bien être ton ami en attendant que tu sois prête à vivre autre chose.

— Je ne sais pas combien de temps ça prendra, Antonio. Tu ne devrais pas perdre ton temps avec moi. Tu pourrais trouver une fille tellement mieux.

— J’en doute, murmura-t-il. Il y a beaucoup de belles femmes dans le monde, toutes spéciales à leur façon : beauté, intelligence, sens de l’humour… Elles ont tout. Mais je n’ai jamais ressenti une chose pareille pour une autre femme. Je n’ai jamais recherché une relation sérieuse. Je n’ai jamais cherché à me caser. Et tout a changé quand je t’ai parlé. Tu vois exactement de quoi je parle… Je le sens. Mais tu n’es pas prête à l’accepter. C’est bon. Je préfère attendre que tu sois prête… Parce que je veux tout de toi, pas seulement un morceau.

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Extrait ajouté par hunter57 2019-05-12T09:12:50+02:00

Puis je vis quelque chose qui m’arracha le cœur, qui me fit encore plus mal que de lui dire au revoir, encore plus que les larmes que j’avais versées ce cruel après-midi où tout avait changé. Toutes mes craintes étaient devenues réalité. L’air quitta mes poumons. Il l’attrapa par la main et glissa ses doigts entre les siens. Une douleur insupportable. Un sentiment de trahison. Une rage incontrôlable. Je fus assailli par une tempête d’émotions, de la colère à la jalousie au vide absolu. Puis elle posa la tête sur son épaule. L’affection était évidente entre eux.

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