L'Innocence des bourreaux

C'est un chouette livre assez distrayant qui se lit rapidement. J'ai apprécié le message que véhicule ce livre, à savoir le fait que le mal peut se retrouver à l'intérieur de chacun d'entre nous. Il n'y a pas de monstres, il n'y a que des êtres humains qui commettent des actions monstrueuses. J'ai par contre trouvé que le scénario était parfois un peu trop tiré par les cheveux.

Malgré un début prometteur, déçue de la tournure du roman.

J'ai bien aimé cette histoire. Chaque chapitre on suit l'un des personnages. Il y a certain rebondissement que je ne m'attendais absolument pas.

Un thriller qui se lit vite et bien, on est happé de la première à la dernière page ! On est plongé au cœur du braquage d'une supérette de quartier.

Par qui, pour quoi, comment ? Et quels sont les enjeux pour chacun des protagonistes en place ? Tout est décortiqué et analysé avec minutie et chaque détail compte.

Les émotions sont omniprésentes et bien décrites, cohérentes avec ce que vivent les protagonistes à la psychologie approfondie en peu de mots.

Qu'aurions-nous fait à leur place ? Dans quel "camp" aurions-nous été ? Ce livre pousse également à une introspection inattendue. Bluffant et haletant ! Je te le recommande vivement !

Bonjour,

De nouveau un thriller choral addictif et noir dés le début !

Une belle touche d'humour avec une Tatie Danielle bien trempée.

Personnages attachants.

Tentions, émotions, sensations terribles.

A vous ...

J'ai adoré voir la succession de petites décisions qui ont mené à la situation, le point de vue de chaque personnage, leur façon de faire face, et enfin leur histoire qui se dévoile peu à peu... un très bon roman !

C'est le quatrième roman que je lis de cette écrivaine, j'ai gardé un très bon souvenir de la duologie Derrière la haine et de Je ne sais pas.

Cette fois Barbara Abel nous emmène dans un huis clos où les rôles vont être complètement redistribués. Au début du roman on rencontre Jo, un junkie qui est en plein manque et qui est prêt à n'importe quoi pour pouvoir racheter sa dose de drogue. Complètement perdu par ce besoin viscéral, il va prendre la décision folle de faire un hold-up dans une supérette de quartier.

Les premiers chapitres nous présentent chacune des personnes présentes dans l'épicerie au moment de la prise d'otage. Des gens en apparence comme vous et moi, des gens tristement ordinaires.

Jo, le junkie semble complètement perdre des pédales avec pour seul objectif de récupérer un peu d'argent. Chacun des otages est pris dans un tourbillon d'angoisse, de remords. Mais lorsque le fils d'un des otages va réussir à rentrer dans la petite supérette, la vapeur va être complètement inversée, et si les innocents otages se transformaient en bourreaux...

C'est un thriller psychologique que nous propose Barbara Abel et cela a très bien fonctionné avec moi, j'ai été complètement happée par l'histoire, il m'était impossible de reposer le livre, je l'ai littéralement dévoré.

Je voulais en connaître l'issue, je voulais savoir comment les otages allaient s'en sortir mais également les ravisseurs.

Les chapitres courts et les alternances de point de vue à chaque chapitre m'ont vraiment tenu en haleine.

J'ai beaucoup aimé les questions que cela nous fait nous poser : jusqu'où serions-nous prêt à aller ? Quel risque pouvons-nous prendre par amour ?

J’aime bien cet auteur. Au début le livre est prenant, mais la fin montre un manque certain de suspense. Dommage.

Jo est mal. Jo est très mal. Eh oui, l'héro ne fait pas de cadeaux, surtout quand on n'en a plus.

En pleine crise de manque, Jo cherche désespérément, d'abord chez lui (on peut toujours rêver), puis dans son entourage (on peut toujours rêver bis) l'argent qui lui permettrait de s'en procurer.

Quand soudain la lumière fut : un braquage ! En voilà une idée qu'elle est bonne !

Rembobinage rapide pour nous propulser peu avant dans la journée, où la vie des protagonistes s'écoule plus ou moins tranquillement jusqu'à l'instant où chacun doit se rendre dans la supérette visée par Jo.

Barbara Abel croque ses personnages avec brio et force détails sur leur psychologie comme sur leurs actes présents et passés.

Aline et son fils Théo, 15 ans, en pleine rebellion contre sa mère qui n'en peut plus.

Germaine et Michèle, la première dans un fauteuil roulant, acariâtre et impitoyable avec la seconde, son auxiliaire de vie.

Léa, maman divorcée d'un enfant de 3 ans, en garde alternée.

Guillaume, caissier de la supérette théoriquement en congé.

Thomas et Sophie, en couple pour la pause déjeuner.

Tous ce petit monde va se trouver réuni et les destinées vont se croiser, vous l'aurez compris.

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J'admire la plume de Barbara Abel. Son talent fou m'embarque chaque fois et ce livre n'a pas fait exception.

Mais en plus de raconter une histoire, l'auteure loue la force des mères.

Cet amour inconditionnel et absolu qui les pousse à soulever des montagnes pour leurs enfants.

Cet amour qui parfois finit par les briser à force justement de trop aimer.

Mais trop aimer est parfois synonyme d'aveuglement et de prise de mauvaises décisions.

A contrario, aucun des hommes n'a le beau rôle dans ce roman.

Et à propos de mauvaises décisions, dans certaines circonstances particulières, l'humain montre son plus mauvais côté, du moins certains; comme le montre l'auteure.

J'ai passé un très bon moment, je me suis régalée, et bien entendu, je le conseille fortement.

Originale