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Un avocat comme moi est contraint de travailler dans l'ombre. Mes adversaires ont des insignes et des uniformes qui les protègent, ainsi qu'une administration qui a plus d'un tour dans son sac. Ils ont prêté serment de servir la loi, mais puisqu'ils trichent et mentent à la moindre occasion, je suis contraint de faire comme eux.
Afficher en entierQuand on tue un juge les autres juges le prennent très mal
Afficher en entierLes yeux brillants, elle m'a dit qu'elle n'aimerait jamais autant un autre homme.
Ça tombe bien. Je ne cherche pas vraiment l'amour.
Afficher en entierNotre couloir de la mort est unique en son genre : il autorise le condamné à s'habiller comme bon lui semble pour son passage à trépas.
Afficher en entierQuand on tue un juge, les autres juges le prennent très mal.
Afficher en entier- Il vous faut des hommes dans votre boîte.
- On a assez de problèmes comme ça !
Afficher en entierChez moi, la haine, c'est une seconde nature.
Afficher en entierEt la justice, c'est une notion fluctuante, adaptable au cas par cas.
Afficher en entierAller de l'avant ? Pour aller où au juste ?
Afficher en entierLe juge Ponder explique aux jurés que selon la procédure, ils vont se retirer pour aller délibérer. Mais personne ne bouge. Ce qui suit restera dans les annales:
Willie Grant, le juré numéro six, se lève et déclare:
_J'ai été choisi comme porte-parole de ce jury et j'ai une question à poser.
Le juge, un magistrat pourtant d'expérience, est pris de court et nous regarde tour à tour, Finney et moi. Un grand silence s'abat dans la salle. De mon côté, je n'ose plus respirer.
_Je ne suis pas sûr que ce soit le moment, répond Son Honneur. Je viens d'ordonner au jury de se retirer et de commencer les délibérations
Les jurés ne bougent toujours pas.
Grant poursuit:
_Nous n'avons pas besoins de délibérer, monsieur le juge. Nous avons déjà pris notre décision.
_Je vous ai pourtant répété qu'il vous était interdit de parler de l'affaire, rétorque le juge avec sévérité.
Imperturbable, Grant réplique:
_Nous n'avons pas parlé de l'affaire, mais nous avons déjà un verdict. Il est inutile de discuter ou de délibérer. Ma question est: pourquoi est-ce M;Renfro qui est sur le banc des accusés et non les policiers qui ont tué sa femme?
Il y a des hoquets de stupeur dans la salle, et tout le monde se met à chuchoter. Le juge Ponder tente de reprendre les rênes. Il s'éclaircit la gorge et s'enquiert:
_Et le verdict est unanime?
_Bien sûr que oui.Nous déclarons que M.Renfro n'est pas coupable et que ce sont ces policiers qui devraient être poursuivis pour meurtre.
_Je demande aux jurés de lever la main si vous êtes d'accord avec le verdict?
Douze mains se lèvent ensemble.
Je passe le bras autour des épaules de Doug Renfro qui s'effondre en larmes.
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