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Extrait ajouté par anonyme 2019-09-18T16:35:58+02:00

Nous allions, pour emprunter les mots de Nabokov, expérimenter la façon dont les cailloux de la vie ordinaire se transforment en pierres précieuses par la magie de la fiction.

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Extrait ajouté par Iludhara 2023-01-19T16:07:33+01:00

Et Mme Rezvan avait déclaré : "Nous devrions maintenant être habituées à tout cela. Ces jeunes filles sont un peu trop gâtées, elles en attendent trop. Regardez ce qui se passe pour les Somaliennes et les Afghanes. Comparées à elles, nous vivons comme des reines."

"Je ne peux pas m'y habituer", avait dit Manna pendant une séance de notre séminaire. Et ce n'est pas moi qui aurais pu l'en blâmer. Nous étions malheureuses. Nous comparions notre situation à nos capacités, à ce que nous aurions pu avoir, et le fait que des millions d'autres gens étaient encore plus malheureux que nous ne constituait qu'une piètre consolation. Est-ce que le malheur des autres devait nous satisfaire, nous rendre plus heureux ?

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Extrait ajouté par Iludhara 2023-01-19T16:03:35+01:00

Je crois que, d'une certaine manière, le séminaire, ses lectures et ses discussions devinrent notre temps suspendu, le fil qui nous reliait à ce lieu de "tendresse, de lumière et de beauté". A cette différence près que nous étions obligées d'en revenir.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-09-18T16:34:30+02:00

C'était ce manque, la faim qu'elles ressentaient pour ce qui faisait une vie normale, ordinaire, qui donnait à leurs textes la transparence lumineuse de la poésie.

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Extrait ajouté par Runya 2016-09-30T11:30:16+02:00

Elle a dit : « Je m’en vais. » Elle a dit qu’elle avait maintenant vingt-sept ans et ne savait toujours pas ce que c’était que vivre. Elle avait toujours pensé que la prison serait le pire mais cela n’avait pas été vrai. Elle a repoussé quelques mèches de cheveux qui retombaient sur son visage. Elle a dit, là-bas, en prison, je pensais, et tous les autres le pensaient aussi, que nous allions être tués et que ce serait la fin, ou bien que nous allions vivre, vivre et sortir un jour, et tout recommencer. Elle a dit : « Là-bas, en prison, nous rêvions juste d’être dehors, libres, mais quand je suis sortie, j’ai découvert combien me manquait la solidarité qui nous soudait les uns aux autres à l’intérieur, cette impression de servir à quelque chose, la façon dont nous partagions nos souvenirs comme la nourriture. Plus que tout, c’est l’espoir qui me manque. En prison, nous espérions pouvoir sortir un jour, nous voulions faire des études, nous amuser, aller au cinéma. J’ai vingt-sept ans, je ne sais pas ce qu’aimer veut dire. Je ne veux pas qu’on me garde au secret, je ne veux pas vivre cachée toute ma vie. Je veux savoir. Je veux savoir qui est cette Nassrin. C’est sûrement ce que vous appelleriez le prix de la liberté », a-t-elle conclu en souriant.

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Extrait ajouté par Runya 2016-09-30T11:25:09+02:00

Donner une image exacte de ce qui se passa ensuite sur scène n'est pas si facile. Quatre jeunes musiciens amateurs tentèrent d'interpréter les Gipsy Kings à leur manière. Ils n'avaient le droit ni de chanter ni de montrer le moindre enthousiasme pour ce qu'ils faisaient, car extérioriser une émotion n'était pas islamique.

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Extrait ajouté par Runya 2016-09-30T11:21:10+02:00

Je déclarai que mon intégrité de femme et de professeur serait sérieusement comprise si, pour toucher quelques milliers de rials par mois, je me voyais obligée de porter le voile contre ma volonté. La question n'était pas tant celle du voile lui-même que de la liberté de choix. Ma grand-mère avait refusé de sortir de chez elle pendant trois mois quand on l'avait forcée à se dévoiler. J'étais prête à prendre une position aussi extrême. J'étais loin de me douter qu'il me faudrait bientôt choisir entre le voile et la prison, la flagellation et peut-être la mort.

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Extrait ajouté par Runya 2016-09-30T11:16:08+02:00

NOM : Omid Gharib

[...]

LIEU DE DETENTION : Téhéran, prison de Qasr

CHARGES : se montre occidentalisé. A été élevé dans une famille occidentalisée. Est resté trop longtemps en Europe pour ses études. Fume des cigarettes de la marque Winston. Tendances politiques gauchistes.

SENTENCE : trois ans d'emprisonnement. Exécuté.

Informations concernant le procès : le procès s'est déroulé à huis clos. L'accusé a été arrêté après que les autorités avaient intercepté une lettre qu'il avait envoyée à un ami en France. Il a été condamné à trois ans d'emprisonnement en 1980. Le 2 février 1982, alors qu'Omid Gharib purgeait sa peine, ses parents ont appris qu'il avait été exécuté. On ne sait rien des circonstances dans lesquelles cette exécution a eu lieu.

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Extrait ajouté par Runya 2016-09-30T11:12:34+02:00

Mahshid s'est tournée vers Azin et, avec un calme méprisant, elle a dit : "Personne ne parle de ça, la question n'est pas d'avoir à choisir entre l'adultère et l'hypocrisie. Non, ce que nous nous demandons, c'est si nous avons ou non la moindre morale. Est-ce que nous considérons que tout est acceptable, que nous n'avons aucune responsabilité envers les autres, que seule compte la satisfaction de nos besoins ?"

"Oui, c'est autour de cette question que tournent tous les grands romans, comme Madame Bovary ou Anna Karénine, a ajouté Manna. Ou ceux de James : devons-vous faire ce qui est bien ou ce que nous avons envie de faire ?"

"Et si on disait que ce qui est bien, c'est ce que nous avons envie de faire et non ce que la société ou ses représentants nous disent de faire ?" a continué Nassrin, cette fois sans quitter son dessin des yeux.

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Extrait ajouté par chantwal 2010-08-12T21:14:37+02:00

Se sent-elle humiliée par les nouveaux règlements, par le fait que, après la révolution, l'âge du mariage soit passé de dix-huit à neuf ans, et que la lapidation soit redevenue le châtiment promis à celles qui commettaient l'adultère ou se prostituaient ?

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