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- Quel âge as-tu au fait?
Le Primum me jeta à peine un coup d’œil.
- La réponse augmentera-t-elle ton respect à mon égard?
J'eus la fugace pensée que son respect, il pouvait bien se le carrer où je le pensais. Mais j'eus l'amabilité de prendre le temps d'y réfléchir. Lui donnerais-je plus de considération si j'apprenais que c'était un grand-père?
- Non, avouai-je finalement avec une moue semi-contrite.
Il afficha un sourire en coin face à mon honnêteté.
Bien sûr que je l'amusais. J'étais une femme pleine d'humour.
Afficher en entierLe regard de la panthère blanche s’ouvrit dans l’obscurité. — Ça suffit, Bastet. Je me retournai. De l’autre côté du tournoiement scintillant se tenait Rhys, parfaitement nu. Sa voix retentissait, venant de partout et de nulle part à la fois. Peut-être même l’avais-je entendue dans ma tête. — Arrête ce que tu fais. — Mais… — Ça suffit. Tu ne peux pas me lier à toi. Nous sommes trop faibles. Tu mourrais avec moi à coup sûr. Je m’y refuse. Bien sûr ! Le lien de vie ! Je me relevai et me mis à courir vers lui
Afficher en entier« Encore une journée à rajouter à la longue liste des incroyables aventures de Bastet De Soto. »
Afficher en entier« Et moi, qui étais-je? Bastet, une femme capable de se transformer en jaguar noir.
Pour la première fois de ma vie, j’assumais entièrement qui j’étais en secret. Comme le répétaient toujours ma mère et ma sœur, nous étions les seules à savoir la vérité. »
Afficher en entierBass… Ce n’était pas même un murmure. Je passai ma main dans ses cheveux comme il l’avait fait un nombre incalculable de fois pour moi. Une chevelure soyeuse comme une fourrure. J’aurais souhaité pouvoir la toucher dans d’autres circonstances. Ses yeux étaient ouverts sur le néant. Il ne parvenait pas à me voir. Il inspira pourtant mon odeur avec difficulté. — Pardon… J’appliquai fébrilement mes mains sur sa plaie béante au niveau de son cœur, en lui répétant de se taire. — Ça va aller, mon tout beau. Tu es un super-garou, tu vas vite guérir, chuchotai-je désespérément. Je savais que c’était un mensonge. Même si la première balle ne contenait pas d’argent, la seconde, en revanche, en était indéniablement pourvue. Mon flair le percevait. Attendez une seconde. Je sentais l’argent ?
Afficher en entierJe connaissais ce regard. Ou plutôt, je le reconnaissais. J’avais le même lorsque ma bête faisait sur-face. Je devais avoir rêvé. La luminosité de la discothèque avait dû éclairer des yeux très, très clairs…
Afficher en entierJe ronronne si puissamment que le son résonne étrangement à mes oreilles, comme s’il ne m’appartient pas totalement. La grande paume du fauve glisse sur notre front, caresse avec douceur notre fourrure soyeuse et sombre comme la nuit, puis descend sur notre encolure. Délicatement. C’est tellement agréable que le simple fait d’envisager de m’éloigner m’apparaît horrible. Rien que penser s’avère compliqué.
Afficher en entierEn parlant de stars, je réalisai subitement que le tigre-garou représentait un subtil mélange de Steve Peacocke et de Kellan Lutz. En version bestiale et couturée de cicatrices. Follement plus sauvage.
Concentre-toi, bon sang ! râlai-je en mon for intérieur.
— Honneur aux dames, en ce cas.
— Pas folle la guêpe, je sens l’entourloupe.
Il leva les bras en signe de reddition.
Afficher en entierJe plantai mes griffes dans le parquet poli où de nombreuses marques figuraient déjà.
— Je m’oppose à ton verdict. Tu n’es ni dieu ni avocat, que je sache ! Qui t’autorise à prendre une telle décision ?!
Il parut sincèrement surpris par ma question. Le quart de sourire qu’il esquissa ensuite me fit froid dans le dos. Malgré tout, je le mettais au défi de m’approcher. S’il osait, il tâterait de mes crocs.
Afficher en entierLes bois bourdonnaient de vie et je m'amusai à courser chaque oiseau qui s'envolait devant ma course, à croquer des papillons que je croisai sur le chemin et à effrayer des écureuils. Le bonheur procuré par le simple fait de courir gonfla mes poumons d'un air vivifiant qui me consola. Lorsqu'une bourrasque s'engouffra entre les pins gigantesques, je m’arrêtai pour la savourer sur ma langue, fermant les yeux.
Mon jaguar et moi formions presque un seul être, ses pensées se mêlant aux miennes juste assez pour que nous puissions profiter pleinement de ce moment sans que mon instinct me dicte de dévorer l'adorable lapin qui détalait sous un bosquet. Je poussai un rugissement typiquement félin qui résonna agréablement à mes tympans et circula dans la futaie comme si je venais de me l'approprier.
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