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- Lockwood... Si je suis partie...
[...]
- Eh bien quoi?
- C'était à cause de toi.
[...]
- Hein? Et pourquoi donc?
- [...] Parce que tu risque toujours ta vie pour moi. [...] J'ai compris que je te mettais en danger en restant avec vous. Et puis, il y a eu le fantôme du grand magasin Aickmere. Il m'a montré [...] un avenir dans lequel tu te sacrifiais pour moi. Je savais que tu finirais par te tuer, et je ne pouvais pas le supporter, Lockwood.
Afficher en entier- Non, non, dis-je, affolée, elles sont à mon voisin... Euh, à ma voisine. Je les lui donnerais plus tard.
Je lui arrachai le paquet de linge des mains et le lançai dans un coin, derrière la porte.
Lockwood balaya le palier du regard.
- Tu gardes les culottes de ta voisine? C'est quoi cet immeuble?
Afficher en entierLockwood.
Après quatre mois, cette apparition était un choc. [...] Quand mon regard croisa le sien, il sourit [...]. C'était un sourire que j'avais imaginé une centaine de fois, de manière flou; mais il était bien réel, concret, et rien que pour moi.
Afficher en entierLUCY CARLYLE
ENQUÊTRICE ET CONSULTANTE
15 Tooting Mews, Appartement 4, Londres
Expertise psychique et élimination de Visiteurs
Spécialité: manifestations acoustique
Afficher en entier— Vous menacez un homme désarmé, Sir Rupert ? lança George. La grande classe.
— Tu pourrais me passer le couteau à beurre, George, dit Lockwood. Ça me suffirait pour m’occuper de lui.
Afficher en entier— Oui, c’est par là, dit Kipps, et c’est là aussi que se trouve la clique de Rotwell. C’est du suicide ! On a fait tout ce qu’on pouvait. (Il nous regarda tous, l’un après l’autre.) Je suis vraiment le seul à penser ça ?
Personne ne répondit. Nous étions suffisamment loyaux envers Lockwood pour refuser de nous dresser contre lui. Toutefois, nul ne pouvait nier que l’argument de Kipps était d’une logique imparable.
— On peut se faciliter la tâche, reprit celui-ci en saisissant une des baguettes sur la table. Il suffit d’emporter un de ces joujoux. En guise de preuve. Quand on le mettra sous la moustache de Barnes, même lui ne pourra pas nier l’évidence. Et les fourgons du DERCOP vont quitter Londres en quatrième vitesse, croyez-moi.
Lockwood secoua la tête.
— Non. On ne peut pas passer à côté de cette occasion. L’enjeu est trop élevé. Ces baguettes, ce n’est rien comparé à ce qui se trouve à l’extrémité de ce passage. Tu le sais aussi bien que moi. On perd du temps…
— Ce que je sais, le coupa Kipps, c’est que tu fais passer ta curiosité avant la sécurité de ton équipe ! Libre à toi de risquer ta vie si ça te chante, mais celle de Holly, de Lucy ? Tu veux avoir un autre mort sur la conscience ?
Pendant un instant, on eut l’impression que Kipps était allé trop loin. Derrière le cirage servant de camouflage, le visage de Lockwood perdit toute expression. Il fit un pas en direction de Kipps, puis l’interrupteur de sécurité émotionnel se déclencha et il reprit le contrôle de ses émotions.
Afficher en entier[Chapitre 5, Lucy est avec Lockwood ]
"Il se retourna vers moi. Nous nous regardâmes.
– Tu veux du thé ? proposai-je. Moi, j’en boirais bien une tasse.
– Volontiers. Merci.
La préparation du thé est un rituel qui empêche le monde de vous tomber sur la tête. Tout s’arrête pendant que vous accomplissez des gestes familiers avec des robinets et des bouilloires ; cela vous permet de reprendre votre souffle et de retrouver votre calme."
Afficher en entier- "I think I see it. We're in line to get to you."
- "What, are you queuing now ? Just how British are you people ? Don't just stand in line ! Kill somebody !"
Afficher en entierCe n'est pas grave, Kipps, dit Lockwood. Tu peux travailler pour nous, si tu veux. On n'est pas respectables.
Afficher en entierSi par hasard tu as envie de revenir chez Lockwood & co, en tant que collègue à part entière, à temps plein, pas juste comme cliente, associée, groupie parasite ou je ne sais quoi, on aurait le plaisir de se voir pendant quelque temps au moins, avant mon décès prématuré...
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