Loin, très loin
Auteur
- Maurice Sendak (Écrivain)
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Classement en biblio - 3 lecteurs
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Martin pose une question à sa mère qui, occupée à laver Bébé, ne l'entend même pas. Alors, le petit garçon agacé décide de partir loin, très loin. Il imagine que là-bas aucune de ses questions ne sera jamais laissée sans réponse. C'est également là qu'aimeraient se rendre un cheval, un moineau et un chat. Mais quand nos quatre personnages seront loin, très loin, ils se rendront vite compte que la réalité est loin d'être comme dans leurs rêves.
Ce texte un peu onirique, un peu poétique est illustré par des dessins aux traits fins et légers. Les couleurs plutôt grisâtres (mais pas tristounettes) se détachent bien du fond blanc.
J'aime les caractères forts des personnages mais c'est justement cela qui va briser leur rêve. Comme ils ont des personnalités très distinctes, chacun a une définition différente de "loin, très loin". Ils ne parviennent évidemment pas à s'accorder. Le jeune Martin me fait penser au héros de "Max et les Maximonstres" : comme lui, il a besoin de s'éloigner du monde des adultes mais finit par y revenir...
Comme toujours, le travail de Maurice Sendak nous pousse à nous questionner, au-delà des images et des mots.
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Le livre en lui même est un très bel objet.
Les illustrations sont magnifiques, et l'histoire, très touchante.
Martin a des questions mais sa maman est occupée. Puisque personne ne s'occupe de lui, il décide de partir loin, très loin, dans un endroit où l'on va l'écouter. Sur son chemin, il rencontre des animaux qui eux aussi veulent partir dans cet endroit loin très loin qui exaucera leur différent vœu. Ils partent donc ensemble et tentent d'accorder leurs désirs.
C'est vraiment très mignon et forcément, du coup, je recommande fortement.
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Date de sortie
Loin, très loin
- France : 2016-09-15 (Français)
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Editeurs
Résumé
Présentation de l'éditeur (Mémo) :
Dans Loin, très loin, Maurice Sendak donne la parole à Martin, un petit garçon en rupture de ban.
Bien avant Max des Maximonstres, il entre en conflit avec ses parents, pose une question à sa mère qui est trop occupée pour lui répondre.
Elle fait la toilette du bébé, et on devine bien que cette activité est doublement agaçante pour Martin.
Alors il décide de partir loin, très loin.
On retrouve là, très exactement, la trame narrative de plusieurs livres de Sendak, le départ, lié à l’incompréhension des adultes, la vie aventureuse, qui se révèle aussi conflictuelle que la maison, et le retour, empreint d’une patience nouvelle et de l’apport de ce voyage imaginaire.
Traduction de Françoise Morvan
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