Extraits

J’aimerais être quelqu’un d’autre en ce moment, mais je ne suis que moi : Lola Morell, petite, grosse et pas courageuse pour deux sous. Comme quoi la génétique, ça ne fait pas tout ! Si ça avait été un de mes frères qui avait été kidnappé, il aurait déjà tout fait péter : sauvé Safia, une armée de bébés phoques en détresse (accessoirement sauté un groupe de pom-pom girls), et bien sûr, il aurait reçu une médaille qui n’aurait que conforté son ego surdimensionné. Mais moi, ben, je sais pas faire tout ça. Je ne sais que chouiner et attendre que l’on vienne nous sauver. Tout ça en croisant les doigts pour que l’autre cinglé ne nous tue pas avant.

Enfant, je n’ai pas eu droit aux vacances « Faisons des tresses au poney et chantons autour du feu ». Non, moi, j’ai eu droit à « Que faire quand on se fait enlever par un terroriste ? » ! Tout un programme, avec toujours la même issue… Je finissais saucissonnée dans les fils barbelés et le vilain terroriste gagnait toujours.

Il me semble, de mémoire, avoir vu un cupcake survivant dans le frigo. Je ne peux décemment pas le laisser passer une journée tout seul dans le froid et le noir… Pauvre cupcake… Je lui réserve une tout autre destinée !

Je ne mange déjà pas de lapin parce que ça me fait penser à Panpan dans Bambi. Alors tirer sur quelqu’un, je ne le sens pas vraiment !

Euh, pourquoi j'ai les jambes écartées, moi ? Mon corps est un sale traître, voilà pourquoi !

je suis au bout du rouleau. Je dirais même : au bout du bout du rouleau ! Et y a rien de pire que de se retrouver aux chiottes avec la fin du rouleau de PQ, car quoi que vous fassiez, vous êtes dans la merde !

Note pour moi-même: ne plus jamais me faire héberger par Paul et Will, pour cause d’incompatibilité d’humeur matinale. Je plaque l’oreiller sur ma tête pour ne pas les entendre, mais maintenant que je suis réveillée, c’est plutôt difficile.

J’ai beau me demander comment agirait l’un de mes frères ou même mon père ou encore ma mère, rien ne me vient. Mon esprit est embrouillé par la peur, l’angoisse, le stress ...

On m’a vendu du rêve, du sexy, du mec viril tout droit sorti d’un calendrier… pas du Jerry. À qui dois-je faire réclamation ? Ses parents devaient le détester dès la naissance !

Je vais devoir faire plus d’exercices pour galber mon fessier. Finalement, hormis avoir des fesses super canon, ça peut être aussi utile.

C’est vrai que mon popotin n’est pas le plus fin de la Terre, mais j’en suis assez fière. Il a un joli volume (non, ce n’est pas une expression pour dire qu’il est gros !). Ce que je veux dire, c’est qu’il n’est pas gras et flasque, mais rebondi avec un joli volume, résultat de plusieurs années de danse. Mais bon, je ne serais pas contre l’avoir moins gros…