Extraits

« – Voici ta chambre et ta salle de bain. En bas, il y a la cuisine et le salon. La porte d’entrée et le placard d’entrée sont à toi. L’allée. Le garage. Les arbres. L’herbe sous la neige. Tout est à toi.

Ses lèvres et sa langue taquinent mon cou.

– Je suis à toi.

Oui. J’ai tant d’amour pour cette vie. »

Ceux qui vous aiment le plus chériront ceux que vous chérissez. Ils chériront ce qui fait que vous êtes, vous.

Parfois, le monde se termine et oublie de t’emporter avec lui.

Les mots ‘je t’aime’ ne blessent que ceux qui refusent de les libérer. Alors, quand tu le sens, dis-le.

Les sentiments sont notre meilleure boussole. Ils te conduisent toujours à la vérité.

FLINT

— Pas de sexe.

Je vais aller en enfer de toute façon. Qu’est-ce qu’un petit mensonge en plus de tout le reste ?

— Tu vas l’embrasser ?

Je desserre ma cravate et me gratte le cou. Je suis en train de développer une allergie à Harrison aussi.

— Peut-être.

— Alors non.

Il secoue la tête une demi-douzaine de fois.

— Le baiser mène au sexe. Ils nous ont appris ça à l’école l’année dernière.

— Je ne pense pas que c’était le but de la leçon.

— Je ne mens pas. Appelle mon professeur et demande-lui.

— Pas de baiser. Pas de sexe. Un dîner et un film.

— Je peux venir ?

— Non.

— Pourquoi pas ?

— Parce que les enfants ne sortent pas avec les adultes.

— Eh bien, si vous ne faites pas l’amour, alors où est le problème ?

« Oui. Les hommes m’aiment quand c’est pratique. Quand la vie est belle. Quand ils ont deux bonnes mains. »

« – Et toi, tu es la première bouffée d’oxygène qui a touché mes poumons en dix ans, murmure-t-il à mon oreille. »

« – Lave tes mains, Harrison.

– Ils ne m’ont pas fait pipi dessus.

– J’en suis ravi. Lave-toi les mains. »

« Les femmes. Si je pouvais convaincre mon sexe que je n’en ai pas besoin, ma vie serait beaucoup plus facile. »