Lookism

J’ai commencé le we ton après avoir vu la série sur les conseils d’un ami.

Le début ressemblait beaucoup, donc je savais plus ou moins à quoi m’attendre. Mais la suite m’a vraiment touché. L’auteur aborde des sujets très importants, parfois taboo, toujours en y mettant un conseil à la fin. Je trouve que c’est vraiment très bien pensé et amené.

Cependant, j’ai eu énormément de mal avec les designs, parfois. Je trouve que la bagarre est trop présente et joue parfois sur la facilité de certains événements.

Il y a aussi une longue période où l’histoire principale n’avance pas alors qu’on veut désespérément des réponses. J’avoue que cela m’a un peu frustrée.

Le hasard fait parfois merveilleusement les choses. Je trouve toujours des perles rares de cette manière.

Lookism a commencé en me faisant un peu méprisé Daniel, par son comportement lâche, culpabilisateur et ingrat envers sa mère, j'avais envie de lui crier dessus souvent. Mais c'était nécessaire. Il le fallait pour qu'au fil du temps, on suive son évolution, on voit le type de personne qu'il devienne et qu'on se dise "ouais, l'auteur a bien gérer sa barque".

J'ai tellement, mais tellement ri au cours de ma lecture de ce webtoon. J'ai ri à en avoir mal au ventre, j'ai ri à en pleurer.

Je ne m'estime pas particulièrement difficile à faire rire, mais très souvent, je ne ris hélas pas dans les trucs "classés comédie/humour". Certaines choses bizarres me font rires et mon Dieu, l'auteur en a mis un condensé dans son histoire.

Je souhaite de toutes mes forces que ce manga paraisse en édition reliée en France. Vraiment. Parce qu'au delà du rire, des actions et des combats d'une fluidité hors pair, beaucoup de thèmes sociaux importants dans la société coréenne et facilement transposable à la nôtre s'y retrouve.

Ceux qui ne connaissent pas, sincèrement, lisez Lookism.

J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai eu le coeur brisé, j'ai aimé, j'ai adoré. J'ai lu les 300 chapitres de Lookism en trois jours et je ne regrette pas. J'ai éclaté en sanglot à un moment quand je me suis rendue compte que les personnages étaient devenues ma famille. Au même moment où Daniel Park s'en est rendu compte.

Chaque personnage est complet, palpable, touchant et porteur d'un message, d'un rêve, d'un espoir qui nous frappe de par sa sincérité.

Les lycéens de J-High avec Daniel, Jay qui l'aime, Zack Lee qui s'élève toujours plus haut, Mira qui calme le jeu, Zoe et sa candeur... Et puis les Burns Knuckle. Vasco et Jace. Le département de musique avec Duke au talent inné, le mystère entourant Vince et Mary la badass.

Eli et Hostel. Dieu sait que j'ai pleuré en lisant l'histoire d'Eli, de Warren, Sally, Max et Darren. Heather. Seigneur, l'histoire de Heather et Hostel m'a anéantie. Olly Wang. J'ai pleuré en jurant de le détester à jamais. L'auteur m'a piégée. J'ai des sentiments contradictoires au sujet d'Olly Wang.

ET TOUS LES AUTRES PERSONNAGES. TOUS ATTACHANTS. On les aime, même quand ils sont des antagonistes. Johan le solitaire, les Workers qui ont la classe, Jake Kim fédérateur et même ce connard de Logan Lee;

En dessin, c'est plus que parfait. L'évolution est folle et on a droit à des bishonens qui nous font screener plus vite qu'ils ne nous font rire. Les combats sont addictifs, ingénieux et impressionnants. Les personnages évoluent tant physiquement que psychologiquement et on ne peut que les aimer ou les craindre (coucou Jiho).

Bref, ultime coup de coeur.

Les per