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Toutes nos fautes, tous nos péchés , proviennent de trois grands maux: l'orgueil, l'ignorance et la peur.On a du te parler dans tes études théologiques de l'orgueil. Mais on oublie trop souvent les deux autres maux. L'ignorance, si bien dénoncée par le grand Socrate est le mal de l'intelligence. La peur est le mal qui afflige notre cœur. Comme la connaissance est le seul moyen de vaincre l'ignorance, le seul anti-dote à la peur... c'est l'amour. Car le cœur de l'homme n'aspire qu'à aimer et être aimé. Toutes les blessures de l'amour, qui commence dès notre enfance, engendrent des peurs qui finissent par paralyser notre cœur et nous faire commettre toutes sortes d'actions mauvaises, parfois même des crimes.
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Exister est un fait mais vivre est un art. Sans nous demander notre avis, Dieu nous a créés : il nous a donné l’Etre. Donc nous existons. C’est un fait et nous n’y pouvons rien. Maintenant, il nous faut vivre. Et là, nous sommes concernés car nous sommes appelés à devenir les auteurs de notre vie.
Telle une œuvre d’art, nous devons tout d’abord la vouloir ; puis l’imaginer, la penser ; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter, et cela à travers tous les évènements heureux ou malheureux, qui surviennent sans que nous y puissions rien. On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c’est la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en tirer…
"Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possibles… L’être humain a peur de la vie et il est en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre,.... c’est déjà mourir. Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient !
De même, est-il si difficile et effrayant d’accepter d’ être les créateurs de notre vie ! Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant nos meilleurs raisons de vivre.
Certes, tu existes, mais la question à te poser, c’est : suis-je vivant ?"
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"« Contemple, Giovanni, ton tragique et lumineux destin. L'acceptes-tu ? »
Afficher en entier"Giovanni retrouva ses esprits dans la cabane. Il était solidement attaché à une poutre. Une douleur au crâne lui fit comprendre qu'il avait été assommé. Il vit que Noé était aussi attaché par une corde à l'autre bout de la pièce. Dès qu'il reprit conscience, le chien gémit et remua la queue.
L'ancien moine faisait face à cinq hommes, tous revêtus d'une grande cape noire et d'un masque en cuir. L'un d'eux, plus frêle, était assis sur la seule chaise de la pièce, légèrement en retrait.
- Tiens, on dirait que notre ami revient à lui, lança un homme grand et maigre qui portait un bandage sanguinolent à la main.
Giovanni comprit que Noé avait dû le mordre quand il avait pénétré dans la cabane. Mais pourquoi ces hommes cruels n'ont-ils pas abattu le chien ? se demanda-t-il".
Afficher en entierLa peur du monde est en fait une peur de soi même.
Afficher en entierNous nous cramponnons à l’existence. Or exister est un fait. Mais vivre est un art. (…) On apprend à vivre comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine.
Afficher en entierL'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre... et c'est déjà mourir.
Le sage regarda ses interlocuteurs avec un grand sourire. Puis il poursuivit:
- Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient!
Afficher en entierLes voyages changent le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur notre vie.
Afficher en entierL'inconnu pleura longtemps. Puis, entre deux sanglots, il confessa au moine sa terrible histoire.
- Je m'appelle Giovanni Tratore. Je suis le fils d'un paysan d'un petit village de Calabre. Ma vie a basculé lorsque j'ai vu le visage d'Elena pour la première fois...
Afficher en entierIl alla dans sa chambre, se déshabille et s'allonger sur son lit, le regard posé sur la vitre où se déployait un ciel d'étoiles et de mystère.
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