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Amed et Aziz sont jumeaux et vivent avec leurs parents dans un pays en guerre entouré de montagnes. Au-delà vivent les chiens, leurs ennemis. Lorsqu'un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier un de ses fils pour le bien de la communauté, Tamara, la mère des enfants, refuse. D'autant plus qu'Aziz, atteint d'un cancer, est condamné. Comment faire ce choix impossible ? Comment accepter l'impensable ? Culpabilité, manipulation, amour, et rédemption sont autant de thèmes qui composent ce livre coup de poing.
Après un long moment, elle a tendu la main vers la rose la plus proche. Elle a caressée du bout des doigts ses pétales. Tamara avait l'impression de voir le cœur de la fleur respirer. « Le parfum des fleurs est leur sang, lui avait dit un jour Shahina. Les fleurs sont courageuses et généreuses. Elles répandent leur sang sans se soucier de leur vie. Voilà pourquoi elles se fanent si vite, épuisée d'avoir offert leur beauté à qui veut bien la voir. »
Ce roman est magnifique mais tellement abrupt, tellement bouleversant ! Il démontre très bien la haine entre les populations aux mœurs différentes. La haine qui engendre des actes d'une cruauté au-delà du pensable, glorifiés à travers des convictions religieuses.
Des familles n'hésitent pas à sacrifier leurs enfants, comme une offrande à Dieu, pensant ainsi retrouver la paix. Alors que tout ceci n'est qu'un amoncellement de vengeance, d'actes barbares qui ne peut en aucun cas être relié à un sentiment d'apaisement.
Les guerres n'apportent qu'un lot de souffrance et cela pour les pays s'opposant, pas un seul ne s'en sort indemne car il y a autant d'âme innocente subissant d'un côté comme de l'autre. Ce qui m'a touché dans ce récit, c'est d'avoir une vision différente sur les « kamikazes » que nous voyons comme des barbares fanatiques, endoctrinés au point qu'ils deviennent des machines de guerre, transportant des charges explosives et déversant au nom de leur Dieu le chaos, la terreur, l'horreur et une souffrance inqualifiable. Mais ici, le « kamikase » est un enfant de 9 ans, qui n'a rien demandé et qui ne veut surtout pas mourir. Il a été « élu » et malgré sa peur et l'envie de fuir, il doit se soumettre à la pression de son père, de son village et de l'homme qui le mène à la guerre lui promettant ainsi de sauver sa famille et son peuple. On découvre aussi l'horreur et le refus de la famille, surtout marqué par la souffrance d'une mère ne voulant pas « offrir » son enfant, ne voulant pas faire de lui un martyr, un « héros ». Elle n'admet pas l’inéluctable mais doit s'y résoudre en sachant que jamais elle s'en remettra....
Et à travers ce récit qui est douloureux, nous apprenons une autre vérité qui rend ce sacrifice encore plus intolérable et qui ne nous laisse pas indemne quant à nos pensées. C'est un roman qui laisse un vide, qui fait réfléchir et je pourrais presque dire que c'est un hommage à toutes ces âmes innocentes qui sont forcées à commettre l'irréparable et à engendrer la haine et l'horreur dans nos cœurs. L'innocence d'un enfant est tellement malléable que certains adultes en profitent allègrement pour leurs profits personnels. C'est cela qui est intolérable et révoltant...
Wow, avec un livre si court je ne m’attendais pas à être si touchée ! L’orangeraie de Larry Tremblay est un livre douloureux décrivant à travers une histoire poignante les horreurs de la guerre, sans pour autant nous parler d’une guerre en particulier, ce qui nous permet de nous concentrer sur le côté humain, et non le côté politique et historique ; j’ai beaucoup apprécié cette nuance. On y voit l’innocence de ses enfants qui leur est arrachée bien trop tôt, et qui sont forcés de devenir des adultes tourmentés par les fantômes de leur passé.
Wow, avec un livre si court je ne m’attendais pas à être si touchée ! L’orangeraie de Larry Tremblay est un livre douloureux décrivant à travers une histoire poignante les horreurs de la guerre, sans pour autant nous parler d’une guerre en particulier, ce qui nous permet de nous concentrer sur le côté humain, et non le côté politique et historique ; j’ai beaucoup apprécié cette nuance. On y voit l’innocence de ses enfants qui leur est arrachée bien trop tôt, et qui sont forcés de devenir des adultes tourmentés par les fantômes de leur passé.
Un roman vraiment curieux par son atmosphère : on a l’impression que dans leurs moindres gestes, les personnages se confrontent à leur destin. Il m’a un peu fait penser à la pièce « Incendies » de Wajdi Mouawad, car ici aussi, nous sommes dans un pays du Maghreb (lequel ? impossible de le savoir), en guerre. Les deux jumeaux sont le support de la parabole : le père ne remet pas en cause la demande qui lui est faite de sacrifier l’un de ses fils, mais lequel sacrifier, celui en bonne santé ou celui qui est malade ? Ce dilemme permet au récit de gagner en force au fil de sa progression. C’est un roman un peu schématique, car il n’est pas inscrit dans un cadre réaliste à proprement parler, mais il se lit bien, et est intéressant.
Quelle claque ! Vanté par une bibliothécaire que je remercie. Le sujet ne donne pas envie de le lire pourtant. Le choix de Sophie ? Je me suis jurée de ne jamais revoir ce film. Là c'est le choix de parents dans un pays en guerre qui sont obligés d'envoyer un des deux jumeaux se faire tuer. Lequel choisir ? Quel stratagème les enfants vont-ils utiliser en sachant que l'un est condamné ?
Sur le fanatisme, le mensonge, le rejet, l'amour filial, les démons, l'exil, le théâtre, etc. Ce théâtre qui m'a fait penser au quatrième mur de Sorj Chalendon qui a d'ailleurs écrit le quatrième de couverture.
Merveilleusement bien écrit. Le déchirement des parents qui doivent choisir lequel des deux jumeaux ils devront sacrifier pour la soi-disant "bonne cause"... C'est un livre qui fait réfléchir...
Le roman commence lentement. Cependant, vers la fin, lorsque tous ce place ensemble. il devient très intéressant. Livre vite à lire, écriture correcte.
Lu récemment. Un roman magnifique et bouleversant, aussi poétique que révoltant.
Un récit sur la destinée tragique de deux frères jumeaux, dont l'un sera sacrifiée sur l'autel du fanatisme et de l'intégrisme religieux (terrorisme)...
Une plume belle et cruelle, à en couper le souffle !
Un récit vraiment poignant. Et avec tout un retournement de situation. Pour un roman lu à l'école, on a vraiment dépassé toute mes attentes. Honnêtement, ce roman serait digne qu'on en fasse un film. 10/10
L'orangeraie de Larry Tremblay raconte l'histoire d'Aziz et d'Amhed, des jumeaux de 9ans. Ils grandissent dans un pays en guerre.au milieu de l'orangeraie de leur père. Un beau jour, un homme vient à la rencontre du père des jumeaux afin de lui demander l'un de ses fils en sacrifice. Comment peut-il faire ce choix impossible ? L'auteur a souhaité pousser la réflexion de l'origine des conflits. Seraient-ils liés à une transmission de haine des parents envers leurs enfants ?
L'auteur a fait le choix de ne pas placer le livre dans un contexte géographique, historique et politique. Les seules informations données sont que nous sommes dans un pays dont la langue est l'arabe et que les gens vouent un mépris aux américains. Ce choix est avant tout pour éviter de faire un livre où les lecteurs peuvent prendre partie. Deuxième élément absent. le travail de la psychologie des personnages. Pareil, il s'agit là d'une volonté de Larry Tremblay pour que l'on reconnaisse les figures de parents, d'enfants, etc. et que l'on ne crée par une identité autour d'un personnage.
Même si la manière de faire de l'auteur se comprend, ces absences m'ont empêchées d'apprécier ma lecture.
Un roman très court, mais qui ne m’a pas laissée indifférente. On y aborde des sujets difficiles, toutefois ils sont racontés dans une écriture très belle et imagée avec beaucoup de comparaisons. Une histoire magnifique qui vaut le détour.
Résumé
Amed et Aziz sont jumeaux et vivent avec leurs parents dans un pays en guerre entouré de montagnes. Au-delà vivent les chiens, leurs ennemis. Lorsqu'un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier un de ses fils pour le bien de la communauté, Tamara, la mère des enfants, refuse. D'autant plus qu'Aziz, atteint d'un cancer, est condamné. Comment faire ce choix impossible ? Comment accepter l'impensable ? Culpabilité, manipulation, amour, et rédemption sont autant de thèmes qui composent ce livre coup de poing.
(Source : Gallimard)
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