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- Tu recommences, n’est-ce pas ? tu joues les victimes. Nous avons tous les deux été victimes des circonstances, Bronte. Quand vas-tu le reconnaitre

- Et toi quand vas-tu reconnaitre que tu ne peux pas reprendre les choses là où tu les laissées, comme s’il ne s’était rien passé ? tu m’as brisé le cœur, Luca. Tu as détruit ma confiance en moi. Je ne veux pas revivre ça. Je ne te laisserai pas me faire souffrir de nouveau, tu m’entends. C’est hors de question !

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« Tu ne manqueras de rien. » avait-il dit. Mais ni les étreintes les plus passionnées ni la fortune la plus faramineuse ne pourraient lui procurer ce qu’elle désirait le plus au monde : l’amour de Luca…

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- Je n’ai pas vraiment le choix, puisque si je ne me plie pas à tes désirs, tu me menaces d’augmenter le… Bref, je viendrai seulement prendre un verre.

Elle n’avait pas envie de s’étaler devant Rachel, et les petites élèves commençaient à s’impatienter.

- Très bien. néanmoins, tu ignores tout de mes désirs, cara, répliqua-t-t-il, avec une douceur à peine supportable.

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** Extrait offert par Melanie Milburne **

1.

Au moment où Bronte posa le pied sur la barre pour faire un étirement, la porte du studio s’ouvrit. Tournant la tête vers le miroir qui couvrait tout le mur, elle sentit son cœur s’arrêter de battre en voyant la haute silhouette qui venait d’entrer.

Les yeux écarquillés sous le choc, les mains soudain moites, elle resserra les doigts autour de la barre ; son cœur se remit à fonctionner, mais à un rythme totalement désordonné.

C’était impossible. Cela devait être le fruit de son imagination. Ce ne pouvait être lui…

Son cerveau lui jouait des tours, comme lorsqu’elle était fatiguée ou stressée — et actuellement, elle était les deux à la fois.

Après avoir rapidement fermé et rouvert les yeux, Bronte fut parcourue par un violent frisson.

Non, ce ne pouvait pas être Luca Sabbatini…

— Bonjour, Bronte, dit-il de sa voix grave et veloutée, teintée de ce léger accent italien si mélodieux.

Après avoir inspiré à fond, elle se tourna vers lui en raidissant les épaules.

— Bonjour, Luca, répondit-elle d’un ton poli. J’espère que tu ne comptais pas t’inscrire pour le premier cours de cet après-midi : il est complet.

Les yeux sombres de Luca se promenèrent lentement sur son corps, avant de remonter sur sa bouche et de s’y arrêter quelques instants. Puis il la regarda dans les yeux.

— Tu es toujours aussi belle et gracieuse, la complimenta-t-il, sans tenir compte de sa remarque.

Une émotion violente ébranla Bronte. Il n’avait pas changé depuis leur dernière rencontre — un peu minci peut-être. Il la dominait de sa haute taille, elle qui mesurait tout juste un mètre soixante-cinq. Elle contempla ses cheveux noirs mi-longs, ses yeux bruns, les plus foncés qu’elle avait jamais vus.

Soudain, elle se sentit minuscule en face de lui.

— Tu as vraiment du toupet de venir ici, déclara-t-elle en redressant le menton. Ne m’avais-tu pas fait savoir il y a deux ans que nous n’avions plus rien à nous dire ?

Une lueur fugitive traversa son regard sombre.

— Je suis à Melbourne pour affaires, répondit-il d’une voix légèrement rauque, alors j’ai pensé que c’était une bonne occasion de te revoir.

— Pour quoi faire, exactement ? fit-elle sèchement. Parler de ce que nous avons vécu ensemble ? Laisse tomber, Luca. Avec le temps et la distance, j’ai fini par t’oublier.

Bronte se retourna vers le miroir et posa de nouveau les mains sur la barre.

— J’ai un cours qui commence dans cinq minutes, expliqua-t-elle au reflet de Luca. Je te conseille de t’en aller, à moins que tu n’aies envie de te retrouver entouré d’une vingtaine de petites filles en collant et justaucorps.

— Pourquoi enseignes-tu, alors que tu envisageais de te consacrer à une carrière de danseuse professionnelle ? demanda-t-il en soutenant son regard dans le miroir.

— Parce qu’à la dernière minute, je n’ai pas pu passer l’audition.

— Un accident ? insista-t-il en plissant légèrement le front.

Bronte réprima un sourire amer. Avoir le cœur brisé, puis découvrir sa grossesse : on pouvait bien appeler ça un accident, non ?

— En quelque sorte, éluda-t-elle en lui adressant un regard dur. Enseigner m’est ensuite apparu comme la meilleure option. Et Melbourne m’a semblé l’endroit idéal pour débuter ma carrière.

Il regarda le vieil entrepôt que Rachel, sa partenaire, et elle avaient transformé en studio de danse.

— Combien paies-tu pour louer ce local ?

Elle fronça les sourcils, saisie d’un soupçon.

— Pourquoi cette question ?

— Ce type d’endroit représente une bonne opportunité d’investissement, répondit-il nonchalamment. Je suis toujours preneur pour ce genre d’affaire.

— Je croyais que tu travaillais dans l’entreprise d’hôtellerie de ta famille ?

— Depuis notre dernière rencontre, commença-t-il avec un sourire à peine esquissé, j’ai diversifié mes activités. L’immobilier commercial représente un investissement sûr, et bien plus lucratif que le marché du particulier.

Bronte serra les lèvres pour contrôler ses émotions. Le fait de le revoir ainsi, à l’improviste, la déstabilisait totalement. Aussi avait-elle un mal fou à garder l’air décontracté alors qu’à l’intérieur, elle se sentait complètement à vif.

— Si tu prends contact avec le propriétaire, je suis sûre qu’il te dira que ce local n’est pas à vendre, dit-elle enfin.

— Je l’ai déjà contacté.

Un frisson glacé lui parcourut l’échine.

— Et… ?

Il lui adressa ce sourire en coin qui l’avait tant chamboulée la première fois qu’elle l’avait rencontré, dans une librairie londonienne. Même à présent, elle y réagissait violemment, malgré tous ses efforts pour rester insensible.

— Je lui ai fait une proposition, reprit-il. La Sabbatini Hotel Corporation s’étend de plus en plus, dans le monde entier ; c’est d’ailleurs l’une des raisons de ma présence en Australie. Nous envisageons la construction de plusieurs hôtels de luxe, l’un à Melbourne, un autre à Sidney, ainsi qu’un troisième sur la Gold Coast. Tu en as peut-être entendu parler dans les médias ?

Bronte réprima un ricanement. Comment aurait-elle pu ne pas en entendre parler ? Car en dépit de ses griefs envers Luca Sabbatini, elle n’avait pas pu s’empêcher, de temps en temps, de parcourir les journaux et les magazines à sensation pour voir si on y parlait de lui et de sa famille. Quelques mois plus tôt, elle avait ainsi appris la séparation de son frère aîné, Giorgio, d’avec sa femme Maya. Elle avait également lu quelque chose sur son plus jeune frère, Nicoló, qui avait gagné une somme colossale au poker dans un casino de Las Vegas. Mais rien concernant Luca. Ces deux dernières années, il avait complètement disparu des médias.

— Non, répondit-elle négligemment. J’ai mieux à faire pour employer mon temps.

Il continua à soutenir son regard, mais Bronte était bien déterminée à ne pas flancher. Cependant, elle avait beau s’efforcer de feindre l’indifférence, elle sentait sa peau frémir sur tout son corps, tandis que son cœur s’emballait de nouveau.

Jamais elle ne s’était permis de penser qu’elle le reverrait peut-être un jour.

***

Presque deux ans plus tôt, par un jour froid, glauque et gris de novembre, il avait mis un terme à leur histoire, de façon brutale et cruelle. Comment avait-elle pu être assez stupide, assez naïve pour tomber amoureuse d’un homme aussi dépourvu de cœur ? Il n’avait pas répondu à un seul de ses courriels ou de ses messages téléphoniques. En fait, elle soupçonnait qu’il avait effacé son adresse et son numéro, pour la supprimer complètement de sa vie. Ensuite, avec le temps, son amour pour lui s’était estompé peu à peu. Et maintenant, Luca resurgissait, comme si rien ne s’était passé.

— Pourquoi vraiment es-tu ici ? demanda-t-elle vivement.

Il continua à la regarder du haut de son mètre quatre-vingt-dix, mais quelque chose s’était légèrement radouci dans son expression. Ses yeux étaient d’un brun si chaud, et sa bouche si belle, si sensuelle… Bronte se sentit frémir de nouveau, en dépit de sa volonté de se contrôler. Ses défenses faiblissant dangereusement, elle se ressaisit et croisa les bras sur sa poitrine.

— Je voulais te revoir, Bronte, répondit alors Luca. Pour m’assurer que tout allait bien pour toi.

— Pourquoi en serait-il autrement ? répliqua-t-elle avec dédain. Si tu pensais que je ne m’étais pas remise de notre séparation, ton ego est encore plus grand que je ne le pensais. Cela fait presque deux ans, Luca. J’ai beaucoup avancé, depuis !

— Y a-t-il un homme dans ta vie ? fit-il en dardant sur elle un regard aigu.

— Oui, répondit Bronte en redressant le menton.

Il ne laissa rien transparaître de ses sentiments mais elle sentit une tension intérieure s’emparer de lui.

— Verrait-il un inconvénient à ce que je t’enlève ce soir, le temps d’un dîner ?

— Je ne dînerai pas avec toi, Luca, asséna-t-elle résolument. Ni ce soir, ni demain soir, ni jamais.

Le regard de plus en plus acéré, il se rapprocha d’un pas, avant de lui poser la main sur le bras. Bronte baissa les yeux sur ses longs doigts hâlés, contrastant avec sa peau claire de blonde. Sa main était toute proche de son sein, et cette proximité fit naître un violent frisson dans tout son corps.

— Est-ce trop demander ? poursuivit-il en resserrant les doigts sur son bras.

Bronte voulut le repousser, mais il lui prit le poignet de sa main libre, doucement mais fermement. Il était trop près. Elle sentit son souffle tiède lui caresser le visage, tandis que les effluves citronnés de son after-shave commençaient à lui faire tourner la tête. Et surtout, elle sentit les réactions spontanées de son propre corps.

— Ne fais pas ça, Luca, dit-elle d’une voix sourde.

— Que je ne fasse pas quoi ? répliqua-t-il en la fixant dans les yeux.

Lorsqu’il lui caressa lentement l’intérieur du poignet du bout du pouce, Bronte déglutit péniblement.

— Tu sais très bien de quoi je parle. Pour toi, ce n’est qu’un jeu. Tu es à Melbourne, seul, et tu cherches une partenaire. Alors tu viens me voir en te disant qu’au moins, avec moi, il n’y aura pas de problème : le jour où tu en auras assez, tu t’en iras brutalement, sans que je proteste.

— Ton opinion de moi est encore bien pire que je ne le pensais. Tu trouves que je ne t’ai pas assez dédommagée après avoir mis fin à notre liaison ?

— Je t’ai renvoyé l’opale, fit-elle avec un regard de défi. On dit qu’elles portent malheur : j’ai pensé que j’en avais déjà eu ma part en te rencontrant.

Il pinça les lèvres, comme s’il retenait sa colère.

— C’était très mesquin de ta part de la renvoyer dans cet état. Elle avait beaucoup de valeur. Comment l’as-tu écrasée ?

— Avec un marteau. Ça a été très jouissif.

— Cette opale noire était très rare, répliqua-t-il. Si j’avais su que tu réagirais de façon aussi… vivace, je t’aurais plutôt offert des diamants : au moins, ils sont incassables.

— Je suis sûre que j’aurais trouvé un moyen, riposta-t-elle.

A cet instant, il lui sourit franchement, montrant ses dents parfaites et blanches.

— Je n’en doute pas un seul instant, cara.

Bronte avait beau se concentrer, sa température interne était montée de quelques degrés. Qu’y avait-il en cet homme qui la rendait si faible, si vulnérable ? Sa simple présence lui rappelait chacun des moments qu’ils avaient passés ensemble. Son corps semblait se réveiller d’un long sommeil et rejaillir à la vie. Tous ses sens étaient en alerte.

Luca avait été un amant merveilleux. Son seul amant. Ne voulant pas répéter les erreurs de sa mère — tombée amoureuse d’un bon à rien qui l’avait abandonnée enceinte —, Bronte avait voulu se réserver pour l’homme qui l’aimerait vraiment. Mais elle était tombée amoureuse d’un milliardaire, avant qu’il ne la quitte sans la moindre explication. Peu de temps après, elle avait découvert qu’elle était enceinte.

— Je dois te demander de partir, Luca. Mon cours va bientôt commencer et je…

— Je veux te voir ce soir, Bronte. Je n’accepterai pas de refus de ta part.

Stimulée par la colère, elle se dégagea avec un regain d’énergie.

— Tu ne peux pas me forcer, Luca Sabbatini ! Je n’ai aucune obligation de dîner avec toi, ni de faire quoi que ce soit avec toi. A présent, si tu ne pars pas immédiatement, j’appelle la police !

Son regard sombre devint glacial.

— Combien as-tu dit que tu payais pour louer ce local ?

Bronte sentit une appréhension affreuse peser sur sa poitrine, lui coupant presque la respiration.

— Je ne te l’ai pas dit, et je n’en ai pas l’intention.

Le sourire de Luca se teinta d’une pointe de cruauté, puis il enfonça la main dans la poche de poitrine de sa veste avant d’en retirer une carte au design élégant, gris métallisé.

— Voici mes coordonnées, fit-il en la lui tendant. Je t’attendrai ce soir à 20 heures, à mon hôtel. J’ai inscrit le nom et l’adresse au dos.

— Je n’irai pas, répliqua-t-elle tandis qu’il s’éloignait.

Il s’arrêta devant la porte du studio et se retourna vers elle.

— Avant de prendre ta décision, je te conseille d’appeler ton ancien propriétaire.

— Ancien ? répéta Bronte avec stupeur. Tu veux dire que… que tu as acheté ce local ? Que tu… que tu es notre nouveau propriétaire ?

Il lui adressa un sourire satisfait.

— Dîner à 20 heures, Bronte. Sinon, tu pourrais avoir la désagréable surprise de voir ton loyer augmenter, et ne plus avoir les moyens de le payer.

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Stimulée par la colère, elle se dégagea avec un regain d’énergie.

— Tu ne peux pas me forcer, Luca Sabbatini ! Je n’ai aucune obligation de dîner avec toi, ni de faire quoi que ce soit avec toi. A présent, si tu ne pars pas immédiatement, j’appelle la police !

Son regard sombre devint glacial.

— Combien as-tu dit que tu payais pour louer ce local ?

Bronte sentit une appréhension affreuse peser sur sa poitrine, lui coupant presque la respiration.

— Je ne te l’ai pas dit, et je n’en ai pas l’intention.

Le sourire de Luca se teinta d’une pointe de cruauté, puis il enfonça la main dans la poche de poitrine de sa veste avant d’en retirer une carte au design élégant, gris métallisé.

— Voici mes coordonnées, fit-il en la lui tendant. Je t’attendrai ce soir à 20 heures, à mon hôtel. J’ai inscrit le nom et l’adresse au dos.

— Je n’irai pas, répliqua-t-elle tandis qu’il s’éloignait.

Il s’arrêta devant la porte du studio et se retourna vers elle.

— Avant de prendre ta décision, je te conseille d’appeler ton ancien propriétaire.

— Ancien ? répéta Bronte avec stupeur. Tu veux dire que… que tu as acheté ce local ? Que tu… que tu es notre nouveau propriétaire ?

Il lui adressa un sourire satisfait.

— Dîner à 20 heures, Bronte. Sinon, tu pourrais avoir la désagréable surprise de voir ton loyer augmenter, et ne plus avoir les moyens de le payer.

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Elle lui adressa un regard chargé d’une véritable haine qui lui transperça la poitrine. Luca ne s’était pas attendu à ce qu’elle le haïsse à ce point. Il allait avoir un peu plus de mal qu’il ne l’avait prévu ; mais pour obtenir ce qu’il désirait, il était prêt à faire tous les efforts nécessaires. Il anéantirait tous les obstacles. Il reconquerrait Bronte, même si pour y parvenir, il devait se montrer impitoyable. 

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