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L'Origine de la violence



Description ajoutée par Virgile 2010-01-31T16:54:33+01:00

Résumé

Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père Adrien, le stupéfie. Rentré en France, il retrouve son père, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie. Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna. Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une Allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarrasse pas si facilement du passé - ni du sien, ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer.

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Classement en biblio - 119 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Amandine14100 2022-11-01T15:57:41+01:00

Il me proposa à boire. Je lui demandais du Coca. Il eut un air surpris.

- Désolé, je suis d'une ancienne génération, vous savez. Je ne bois que de l'alcool.

Je souris. On aurait dit mon grand-père.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Miaouss 2022-02-06T17:01:21+01:00
Argent

C’est beau, émouvant même et la plume est belle mais je n’ai pas vraiment été touché par l’intrigue. Lors d’un voyage scolaire au camp de Buchenwald, un jeune professeur découvre la photo d’un détenu qui ressemble à son père, stupéfié il va ensuite partir à la découverte de ses origines ou histoire et Histoire se mêlent. « Lorsqu’on remonte à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer ».

L’introduction est presque parfaite, on est tout de suite plongé dans le vif du sujet mais par la suite je trouve que ça s’essouffle, qu’il n’y a pas de si grand suspens qui me donne envie de le finir, pourtant je l’ai terminé ce roman, alors pourquoi ? Et bien pour différentes raisons, déjà car je ne voulais pas le laisser en suspend car je sais que je ne l’aurais jamais fini plus tard, ensuite et surtout, la plume est belle et fait passer un agréable moment de lecture même si le sujet traité est difficile. Pour les personnages aussi, ils sont tous bien écrits avec assez de profondeur et de vie pour que ça me pousse vers l’inéluctable fin.

On se laisse facilement emporter par le roman qui sonne comme une histoire vraie, et même si je lui trouve des longueurs ça reste objectivement un bon livre. Il traite aussi du sujet de la violence latente du narrateur, c’est par cette quête que se créé le fil rouge, par cette histoire que viendra l’Histoire. Cette réflexion sur la violence est plutôt personnelle, le bouquin ne traite pas de la violence en générale comme le titre pourrait le laisser croire, c’est ce qui m’a aussi déçu.

En bref, un terrible secret de famille à suivre, et bien que l’intrigue soit lente, la plume donne quand même envie de finir le roman.

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Commentaire ajouté par Utopimste 2020-12-27T17:09:44+01:00
Lu aussi

Certains beaux passages d'écriture. Notamment une bonne introduction qui plonge dans le récit. Des histoires dans l'Histoire imbriquées. Simple et rapide à lire mais reste que ça s'essouffle rapidement pas vraiment de suspens et des parties voir personnages qui ne nécessitaient pas un si grand intérêt ou développement alors que d'autres aurait pu.

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Diamant

Passionnant ! J'ai découvert cet auteur en lisant ce livre. La violence, un thème récurrent chez Fabrice Humbert.

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Commentaire ajouté par ginnie 2019-03-10T10:01:02+01:00
Argent

un secret de famille qu'on découvre, au cours d 'une enquête qui est parfois un peu longue mais intéressante sur l'histoire de cette famille, description de la vie dans un camp de concentration, ce livre est bien construit, l'écriture agréable.

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Commentaire ajouté par SMichel 2018-09-22T10:25:38+02:00
Or

Très bonne surprise que ce roman de Fabrice Humbert, que je ne connaissais pas, et qui traînait depuis un moment dans ma bibliothèque. On suit avec curiosité et plaisir cette quête des origines, qui rappelle les heures sombres de l'Allemagne et de la France. Le récit mêle différentes voix, qui construisent peu à peu la vérité au sujet de David Walter, dont l'existence est découverte par le protagoniste au hasard d'une visite au camp de Büchenwald, et qui va permettre au narrateur de découvrir d'où lui vient cette violence latente. L'écriture est limpide, et l'intrigue se suit sans difficulté, évoquant des personnages réels, dont les noms restent attachés aux exactions nazies: Ilse Koch, Erich Wagner, Martin Sommer...

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Commentaire ajouté par Luciole40 2018-06-08T14:40:08+02:00
Or

Une lecture poignante avec un sujet très intéressant. Je me suis laissée happer par cette histoire.

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Commentaire ajouté par Sabine29200 2018-06-03T10:16:22+02:00
Lu aussi

Découverte d'un secret de famille, longue mais intéressante enquête sur l'histoire véritable de cette même famille, description de la vie dans un camp de concentration, ce livre est bien construit, l'écriture agréable.

J'ai cependant eu un peu de mal à "entrer" dans ce roman, n'accrochant pas au début, trouvant la narration trop lente et n'accrochant pas au personnage.

Je pensais aussi que le titre impliquait une réflexion plus générale sur la violence mais il s'agit plus d'une réflexion personnelle sur l'origine des pulsions de violence ressenties par le narrateur. Dommage, je pense que vu le secret de famille, cela aurait pu être le cas.

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Commentaire ajouté par chrysta 2017-02-12T10:02:38+01:00
Argent

Terminé ce matin, ce roman me laisse dans un entre-deux, une sorte en même temps de perplexité qui me fait hésiter au moment où je dois dire si je l'ai apprécié.

Croisant au détour d'une visite à Weimar le regard d'un juif déporté sur une photo, ce jeune homme élevé dans la bourgeoisie normande, aujourd'hui professeur d'histoire en visite dans cet espace de mémoire avec sa classe, va être percuté par la ressemblance entre l'homme sur la photo et son propre père. Au retour de ce voyage, il est habité par le doute, et un sentiment qu'il y a quelque chose d'impalpable à découvrir autour de cette photo et de ses protagonistes. Il se lance alors dans une minutieuse enquête qui l'amène à croiser des survivants des camps ayant croisé le détenu qui l'intéresse, et ainsi, à reconstruire une histoire, celle de cet homme sur la photo dont il va peu à peu découvrir le parcours et le destin, tout en même temps qu'il entendra l'horrible réalité du quotidien du camp de Buchenwald où le Mal fraye avec une sorte de normalité, le rire avec la mort, cela autour de l'histoire racontée de David Wagner, l'homme de la photo, par un de ses "amis" de camp.

Toute la première partie du romane traite de David Wagner et de son quotidien, avec une incessante interrogation sur le Mal, le Mal ordinaire, admis, ou occulté, tel qu'il a pu l'être au sein des camps où le normal, insignifiant côtoie la mort, la torture et l'horreur.

Cette première partie, riche sur cette histoire terrible, me laisse avec un sentiment diffus de manque. Manque de quoi ? D'affects je dirai ... peut être parce que l'auteur en fait un récit comme une histoire racontée par un ancien, telle qu'il la narre, et qu'il ne laisse pas transpirer ses sentiments. Peut être aussi simplement parce que le lecteur se laisse aller à l'anesthésie émotionnelle pour tolérer la lecture de cet intolérable, la traverser. Je l'ai trouvé remarquable tout autant que pénible. Remarquable car, si j'y réfléchis, c'était comme me laisser raconter une histoire le soir au coin d'un feu, et que j'arrivais presque à entendre la voix du narrateur. Pénible dans sa monotonie, son aspect exposé parfois, la mise à distance de l'émotion qui me semble être là. Sont ici posés de faits et ils tombent comme un couperet amer.

La seconde partie de l'oeuvre relate plus la psychologie du personnage, et ses dernières quêtes et découvertes plus directement au sein de sa famille auprès de laquelle il va peu à peu remplir les blancs de l'histoire de David Wagner et de son entourage, du contexte de sa déportation, du contexte de sa vie, des gens pour qui il a compté que ce soit dans l'amour ou la haine, de ce que son absence a fait dans le quotidien et la vie de ces personnes, de comment cette absence a impacté l'histoire d'une famille complète.

J'ai trouvé cette partie intéressante mais assez longue tout de même

L'ensemble du livre me laisse avec l'idée que je ne pouvais pas ne pas le lire mais que sa lecture me laisse un sentiment indéfinissable, entre l'intérêt du récit, de l'histoire qu'il raconte et de comment l'histoire de cet homme a marqué les générations successives; tout en même temps j'ai eu le sentiment de lire un écrit assez linéaire.

Je me dis que cet effet est peut être aussi celui en miroir de cette banalité qu quotidien des camps où l'horreur fait partie du paysage sans même plus s'en rebeller ou émouvoir; comme une forme d'anesthésie émotionnelle que l'on connaît aux personnes ayant vécu des traumatismes qui, d'une certaine manière, se transpose dans ce récit, le plaçant d'une certaine manière dans la mémoire de ce trauma qui se dit mais dont ce qu'il fait ressentir reste intérieur, latent, indicible...

Peut être aussi que ces effets viennent rencontrer nos propres difficultés à entendre, voir et comprendre cela sans y mettre une distance qui rend les chose plus supportables même si inacceptables

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Commentaire ajouté par RedBlueMoon 2017-01-26T15:14:49+01:00
Lu aussi

Un sujet très intéressant, mais un style que je n'ai pas du tout apprécié : j'ai trouvé qu'il était assez lourd et ne permettait pas vraiment de s'intéresser à l'histoire autant qu'elle le méritait. Vraiment dommage !

http://redbluemoon.unblog.fr/2017/01/26/lorigine-de-la-violence-de-fabrice-humbert/

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Commentaire ajouté par alexa30 2016-09-04T20:45:54+02:00
Lu aussi

J'ai bien aime la partie qui raconte les origines du grand-père mais l'autre partie qui se concentrait sur la psychologie des personnages beaucoup trop longue et ennuyeuse.

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Date de sortie

L'Origine de la violence

  • France : 2009-01-08 - Poche (Français)

Activité récente

eikko l'ajoute dans sa biblio or
2023-01-31T17:19:13+01:00
arzoni l'ajoute dans sa biblio or
2020-03-26T01:28:22+01:00

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extraits 3
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Note globale 7.32 / 10

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