Lorsque le dernier arbre

Ce livre m'a bouleversé, ce retour progressif dans le passé, la connaissance des conséquences des actes et la possibilité plus que vraisemblable que ce futur soit le nôtre, a rendu la lecture plus profonde. J'espère fortement que notre société n'arrivera pas ce point de d'échéance.

Ce livre est une imposture! Alors qu’on m’avait promis un roman dystopique sur fond de catastrophe écologique, j’ai lu une incroyable saga familiale s’étalant sur plusieurs décennies. Pas du tout ce qui est écrit sur la boîte! Et pourtant, « Lorsque le dernier arbre » s’est hissé sans effort jusqu’à la cîme de mes lectures de 2023. Énorme coup de cœur.

Le récit commence effectivement en 2038, sur une île sanctuaire où les riches oisifs viennent s’extasier sur les quelques arbres ayant survécu à une épidémie fongique sans précédent. L’histoire fait toutefois rapidement marche arrière et nous emmène jusqu’en 1909 pour repartir de plus belle vers le futur en milieu de roman. Une structure en cercles concentriques intimement liés et un tronc commun, la famille Greenwood, dont la destinée est profondément enracinée dans le monde des arbres, a un tel point qu’elle leur doit même son nom.

Le (premier!) roman de Michael Christie fait mouche, notamment grâce à une galerie de personnages bruts mais attachants. J’ai eu beaucoup de mal à les quitter au terme des quelques 600 pages du livre.

Une incroyable découverte en passe de devenir l'un de mes livres préférés. Et je parle sérieusement !

C'était le premier roman de Michael Christie que je lisais. Lors de l'achat, je m'étais dit "Tiens, pourquoi pas", en me disant que ce serait une lecture tranquille après le pavé de politique que je venais d'achever. Et, en effet, si le début est plutôt doux, on est très vite plongé dans l'histoire avec avidité.

J'ai été très touché par l'écriture de Christie. C'est très beau et il donne beaucoup de détail sans que ce soit trop, il y aussi suffisamment d'action. La lecture réunit le fantastique, la dystopie, l'aventure, avec beaucoup de suspense et une touche de romance (sans qu'il n'y en ait trop non plus. Je n'aime pas trop la romance mais les passages d'amour dans le livre ne m'ont pas dérangé, ce n'en était que plus captivant).

Le livre se divise en cinq. Il raconte l'histoire de la famille Greenwood à différentes époques : Jacinda en 2038, Liam en 2008, Willow en 1974, Harris et Everett en 1934 et l'enfance de ces derniers en 1908. La particularité de cette chronologie est qu'elle est inversée : on commence par 2038 et on finit par 1908, avant de repartir chronologiquement jusqu'à 2038.

La thèse de la catastrophe écologique est remarquablement romancée et on s'attache facilement à chacun des personnages. Personnellement, j'aime beaucoup Harris, Everett et Temple, particulièrement Everett. Ce sont des exemples de personnes courageuses, et la lecture en tant que telle éveille les consciences.

Je recommande de tout mon cœur ce livre très émouvant, que je pense adapté à un public young adult.

Merci d'avoir lu cet avis !

J’ai tout d’abord été intriguée par le titre, cette phrase tronquée et laissant place à l’imagination du lecteur quant à l’orientation finale du roman.

Après quelques difficultés d’adaptation à la mise en place des personnages, j’ai été totalement happée par cette histoire. Une saga familiale riche et dense s’étirant sur plusieurs générations avec l’aspect écologique en fond et traité à la fois de façon pédagogique et affective.

La construction narrative est par moments complexe mais particulièrement originale et prenante … une réelle prouesse ; les personnages sont présentés avec une apparente neutralité mais n’en sont pas moins attachants.

L’écriture est riche, fluide, tantôt sensible, tantôt percutante et contribue grandement à créer une atmosphère qui, selon les chapitres, peut effectivement rappeler Steinbeck ; le contexte social et historique permet également une meilleure compréhension de l’époque décrite.

Ce roman, pour moi d’une très grande qualité littéraire, est une très belle découverte et une véritable réussite.

Un très beau texte pas forcément réjouissant sur un avenir possible ou un non-avenir de l'espèce humaine. Une saga familiale sur quatre générations construite autour de la protection et de la destruction de la forêt. Le style est fluide, très imagé et à la hauteur du sujet qu'il défend. Le découpage des chapitres de 2038 à1934 nous permet de revenir aux origines du désastre et puis de repartir sur ce que cette origine a engendré dans les générations futures. Indépendamment de l'aspect "défense de l'environnement", le récit autour de la famille, de ce qui la rend unique est beau et redonnerai presque du courage.

J'ai abandonné ce livre après 200 pages, parce que l'histoire ne m'a pas emportée. Je m'ennuyais. L'écriture dense n'était pas gênante. Elle permettait de bien décrire les scènes, les paysages, les personnages, etc...

Mais je n'ai pas su m'attacher à aucun des personnages.

Pourtant, les thèmes étaient vraiment intéressants.

Ce livre n'étaient peut-être pas fait pour moi, ou c'était pas le bon moment.

Si vous voulez lire une histoire de famille sur plus d'un siècle, avec en toile de fond l'écologie. Allez-y, Foncez !

Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

Un roman d’une grande beauté.

Qui m’a surprise en m’amenant là où je ne l’attendais pas.

Une grande originalité dans cette construction de l’histoire qui débute en 2038, avec des questions, des constats, des situations bien marquées et qui remonte le temps à travers les décennies pour apporter un éclairage aux pages précédentes et donc aux années futures.

Pour finalement arriver à mi parcours du roman, au centre de cet arbre familial, au coeur de cette histoire qui s’avère plus complexe qu’il n’y paraît et dont on saisi à ce moment là le véritable propos.

Ce qui nous donne une irrépressible envie et besoin de repartir dans le présent en faisant à nouveau le chemin des années. Et c’est ce que l’auteur nous propose. Pour arriver en 2038, et comprendre , à la lumière des événements concrets , à partir de ces nouvelles bases, ce qu’il s’est passé.

Les 150 dernières pages je les ai lues avec la chair de poule, à fleur de peau en état d’hypersensibilité tant l’auteur est parvenu à nous faire monter en gradation et changer notre état d’esprit d’un bout à l’autre du livre.

Extraordinaire coup de maître de nous emmener à cet état d’empathie totale envers chaque personnage.

Je n’ai rien vu venir à cette dépendance à ma lecture.

Cette histoire est magistralement bien écrite.

On pourrait croire que ce voyage dans le passé puis se retour dans le présent soit compliqué et nous perde : jamais . A aucun moment. Tout est parfaitement bien écrit et clair.

L’auteur nous récupère et plante l’histoire là où il l’avait laissée dans la première partie en nous y réinstallant sans encombre ; avec une acuité et un interêt décuplés , car ces semis-inconnus que l’on a quittés dans la première partie du roman, nous savons désormais qui ils sont, ce qu’ils représentent pour leur famille et notre empathie est immédiate.

Et c’est là toute la force du roman , qu’est ce que c’est bien fait , quelle densité, quelle profondeur, quelle maîtrise.

Tout en pudeur, les mots simples et parfaitement choisis parlent d’eux mêmes et suggèrent bien au delà encore.

Tous ces secrets , toutes ces choses tues qui corrompent les sentiments et les vies.

Ce roman m’a ravagé le coeur.

J’ai tellement pleuré sur les 100 dernières pages. Tellement d’émotions qui m’ont submergées. Voilà, c’est pour des livres comme celui là que je lis.

Cette histoire n’a pas matché avec moi. Belle plume, belle construction, beau message écologique, mais je me suis ennuyée et je ne me suis attachée à aucun personnage….

Une excellente lecture, qui explore différentes époques pour retracer l'histoire d'une famille passionnante. Également un cri écologique, et une ode à se rapprocher de ses racines et de la nature

J'ai vraiment adoré !

Ce livre de la rentrée littéraire est un très bon et merveilleux moment de lecture. Si vous aimez les sagas familiales foncez et lisez ce livre.