Lorsque nous étions morts

Je ressors de ma lecture globalement mitigée. J'ai bien aimée le début mais je me suis vite ennuyée à cause du côté répétitif. Pourtant l'ambiance, l'époque et les thèmes avaient tout pour me plaire. Les personnages et la fin m'ont moyennement convaincus eux aussi. Malgré tout j'ai adorée la plume qui est très immersive et parfaite pour le genre.

Nous allons parler du livre d'un monsieur qui m'a fait perdre près de la moitié de mon poids en larmes - AFFTS tu connais ? Ceux qui l'ont lu comprendront. -

C'est une histoire autrement différente que je vous propose aujourd'hui. Il va être difficile de vous décrire ce roman qui ne rentre dans aucune case. On est sur un récit vampirique du XIXe siècle mais bien loin de ceux habituellement proposés. L'ambiance est gothique et a quelque chose d'hypnotique.

Envolé le gentil Edward de Twilight. Mathieu Guibé nous dépeint un vampire dans sa nature la plus brute mais sans jamais tomber dans le trop, dans l'horreur gratuite. Et me sentir flirter avec cette limite sans pour autant sombrer dans le purement morbide, c'est ce que j'ai adoré.

Déjà, parlons de la forme. La plume est toujours claire et envoutante, indéniablement. On se sent impliqués dans les pensées de Josiah avec ses conflits intérieurs et sa personnalité si dure à cerner. Puis le fait que le livre soit subdivisé en parties donne une impression de célérité qui va à l'encontre des années longuement écoulées pour Josiah. Chaque épilogue clôt un moment de sa vie et lorsqu'on pense que ça ne pourra pas être pire, Mathieu s'échine à nous prouver le contraire.

Pour ce qui est du fond, je ne me suis pas attachée aux persos, surtout à Abigale, mais j'ai aimé regarder leur histoire comme vue d'en haut. J'étais la spectatrice d'une bien triste romance. Car Lord Josiah va être prêt à tout pour vivre son aventure avec la seule capable de lui restituer un soupçon d'humanité, fut-ce pour un court instant.

De ce roman, je retiendrai un puissant message d'espoir. La rédemption est toujours à portée de bras, malgré le prix à payer. Rien n'est jamais noir. Rien n'est jamais blanc. Notre condition ne nous définit pas. Seul ce qu'on décide d'en faire compte.

J'ai vraiment eu du mal avec les 100 premières pages, l'impression que tout s'enchaînait beaucoup trop vite.

J'ai pas réussi à m'attacher aux persos à comprendre le lien qui les unissait et surtout je n'avais pas ce côté monstre vampirique que je cherchais.

Mais la suite de l'histoire est bien plus en adéquation avec ce que j'imaginais et effectivement on rentre dans une histoire mêlant éternité, monstruosité et amour.

Il y a des livres qui nous tombe dessus ... Moi, je me promenais dans un salon du livre et l'auteur m'a présenté son livre ... Et, je m'en rends compte à la fin de cette lecture, il a été tellement modeste sur le contenu de cette ouvrage. Il est très bien écrit. Il est différent ... et l'avis en Préface suffit à dire, bien plus joliment, tout ce que je pense de cette histoire. Je n'étais pas prête.

Le début a super bien commencé et puis au fil des pages je me suis unpeu perdue...

Je dois avouer que je suis un peu déçue. Le résumé m'avait plu et malgré une histoire intéressante, de voir le côté "sombre" du vampire, était plutôt convainquant. Mais je n'ai pas été plus réceptive, c'est dommage... Mais ce roman trouvera son public.

GROS coup de cœur pour l’histoire, les personnages, la fin, l’action, les péripéties et pour tout le reste!

L’histoire est si envoûtante, du début jusqu’à la fin !

Impossible d’oublier cette histoire.

Avec une fin à vous déchirez !

Une histoire de vampire à l'époque victorienne qui nous fait voyager entre les siècles, qui nous fait découvrir les lord et les ladys. Le personnage principal est un personnage intéressant dans sa personnalité de vampire et d'amoureux transis. Son amour est plus fort que tout et lui fait perdre la raison. J'ai bien aimé les détails sur son déclin. Toutefois, j'ai trouvé l'histoire trop détaillé pour pas grand chose. Les disgressions font parfois des pages entières et cela m'a bloqué parce que je me suis rendue compte que ce roman ne racontait pas grand chose à part une histoire d'amour. Il n'y a pas de détail sur la transformation du personnage principal, ni ses débuts entant que vampire, il n'y a que le meurtre et l'amour. J'ai trouvé cela dommage. En revanche la plume de l'auteur est hors pair et très accrochante.

Un flop pour ma part.. je ne me suis pas assez attachée aux personnages et par conséquent "la quête" du personnage principal ne m'a pas touché. Le début par contre était vraiment bien ! Mon premier livre avec des vampires et sûrement le dernier. Néanmoins il peut totalement vous plaire, ce n'est que mon avis.

https://bookshowl.blogspot.com/2020/04/lorsque-nous-etions-morts-mathieu-guibe.html

Propulsé sur le devant de la scène grâce à sa série Ashes falling for the sky co-écrite avec Nine Gorman, l'un de ses premiers livres s'est vu réédité par ActuSF à la suite de ce succès, et ce pour mon plus grand plaisir ! Lorsque nous étions morts est un livre de vampires qui reprend les codes classiques du genre mais qui a tout de même su m'étonner et vraiment me marquer.

Des histoires avec des vampires il y en a beaucoup et généralement soit ça passe, soit ça casse. Personnellement, les récits que je préfère sont ceux du point de vue des vampires, à la manière d'Entretien avec un vampire d'Anne Rice. J'ai donc été heureuse de découvrir que Lorsque nous étions morts reprenait le même principe ! J'adore suivre ces personnages monstrueux à travers les âges et tenter de comprendre leurs sentiments face à la complexité de leur situation.

Dans Lorsque nous étions morts, ce qui va remettre en question toutes les convictions du personnage principal Josiah c'est l'amour, tout simplement. Un amour tellement pur qu'il le ferait presque redevenir humain. Vous allez me dire que c'est vraiment niais tout ça, sauf que rien ne va se passer comme prévu...

La première partie est très douce et pleine d'espoir, j'ai trouvé ça tellement mignon et on ne peut que fondre devant la situation. On a tellement envie que ce vampire, cet être condamné, connaisse le bonheur et puisse oublier sa condition de monstre. Sauf que Josiah n'est pas vraiment quelqu'un de chanceux...

La deuxième partie m'a étonnée par sa violence. J'ai pris une claque. J'ai trouvé ça génial. J'en voulais plus. Dommage que les autres parties finissent par traîner en longueur et ressasser un peu toujours la même chose. Josiah n'arrive pas à tourner la page et va tout essayer pour retrouver son amour.

J'ai également eu un peu de mal avec le style de l'auteur qui est parfois vraiment pompeux. Au final on s'y fait (et puis c'est assez cohérent qu'un vampire parle dans un style si soutenu) et j'ai fini par vraiment apprécier les comparaisons et métaphores de l'auteur dont il est vraiment friand.

Au final c'est un récit que j'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire. Il faut dire que je suis une grande romantique et les histoires du genre me touchent beaucoup. Je ne pense pas que ce livre plaira à tout le monde cependant, mais j'ai trouvé les thèmes abordés vraiment intéressants, la psychologie du vampire est vraiment poussée comme je les aime et si vous voulez de la violence vous serez, pour un court temps, servi !